Moscou, années 50. L'élite de la société sociétique est rassemblée dans d'immenses immeubles qui surplombent la ville. Staline est menacé d'immortalité et vois des Titistes partout.
Au dessus de la plèbe, donc: un poete soiffard et coureur, une jeune vierge du socialisme ne tardant pas à découvrir l'ivresse charnelle et les joies de la clandestinité, un scientifique, une académicienne, des zazous (la mauvaise graine), un ancien copilote / jurisconsulte / chauffeur jonglant avec les identités, un couple s'efforçant de chaperonner le tout, une dompteuse de tigre et son tigrelet, des micros cachés un peu partout.
Superposez à cette variété de personnages une pluralité d'intrigues: un triangle amoureux, des jamsessions douteuses, des souvenirs de guerre flirtant avec le roman d'espionnage, un complot, la schyzophrénie galopante du dictateur, et celà vous offre une comédie grinçante et effrénée....
http://lelabo.blogspot.com/2008/05/vassili-axionov-les-hauts-de-moscou.html
Commenter  J’apprécie         00
je viens de finir ce livre, et plus j'avançais, et moins je comprenais.
Je suis perplexe. Il reste l'atmosphère .
Commenter  J’apprécie         00
Leur comande parla d'elle même et des fortes qualités viriles des deux clients: un hareng Zalom de belle taille dans sa cotte de mailles en ronds d'oignon ouzbek, une dame -jeanne de Spéciale à 56 degrés et une demi-douzaine de "Double dorée" en petites bouteilles sombres, paillées. L'arrivée de ces bonnes choses établit l'ambiance d'accueilante soûlographie sur laquelle tenait encore la Russie totalement épuisée par les bolcheviks.