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Les enfers virtuels tome 2 sur 2
EAN : 9782221127919
336 pages
Robert Laffont (10/11/2011)
4.05/5   57 notes
Résumé :
Le cycle de la Culture (L'Usage des armes, 1992 ;L'Homme des jeux, 1992 ;Excession, 1998 ;Le Sens du vent, 2002 ;Trames, 2009), l?un des plus importants de l?histoire de la science-fiction, met en scène une société galactique tolérante, cynique, hédoniste, anarchiste, pleine de bonnes intentions et parfois machiavélique. Mettant en scène des humains, des Intelligences Artificielles de tout calibre et des Extraterrestres plus étranges les uns que les autres, le Cycle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En Résumé : J'ai de nouveau passé un très bon moment de lecture avec ce second tome qui vient clore efficacement cette histoire. L'intrigue se révèle toujours aussi plaisante et efficace même si certaines intrigues secondaires manquent de connexion avec le fil rouge principal. L'univers se révèle toujours aussi foisonnant et intéressant et, à lui seul, me donne envie d'en découvrir plus sur la culture. Les personnages sont vraiment denses, complexes et certains sortent de façon surprenante ce que laissait entrevoir le premier tome. Par contre j'ai trouvé le personnage de Lededje au final un peu convenu. La plume de l'auteur est toujours aussi efficace et fluide, ne tombant jamais dans le trop pointu. Je regrette aussi que les batailles soient restées au niveau des écrans ce qui enlève un peu du côté nerveux d'une bataille vécue de façon visuelle. Dans tous les cas je lirai d'autre romans de l'auteur.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Dans Les enfers virtuels, plusieurs thèmes sont abordés :

Côté Culture, on va pouvoir découvrir le dispositif de défense / survie mis en place par la Culture dans le cas où une espèce belliqueuse serait amenée à détruire la Culture. On y suit donc les conséquences des guerres idiranes sur la psychologie de la Culture, et on y découvre ici un rôle qui n'était que très peu apparent de la section Contact de la Culture et de sa sous-section Circonstances Spéciales.

Le thème principal de l'histoire est la gestion des âmes puisqu'il est question ici de civilisations ayant la technologie pour sauver « l'âme » d'une personne et capables de faire tourner des réalités virtuelles dans lesquelles ces âmes peuvent être mises. Je vous laisse découvrir le traitement, que j'ai trouvé dense et intéressant, des conséquences que peuvent avoir ce genre de technologie sur les croyances religieuses, mais aussi la gestion de l'« après-vie » quand on est mort, mais pas vraiment.

On y découvre aussi 3 nouvelles sous-section de Contact, à savoir les sous-sections :
Quietus : en charge de gérer les entités s'étant retiré d'une existence biologique vers une existence numérique et celles qui sont décédés et qui se sont vues ramener à la vie. L'ambiance change des coups fourrés de Circonstances Spéciales (CS) - puisqu'on est censé y oeuvrer avec la dignité souvent associée à ceux qui travaillent avec les morts.
Numina : en charge d'être en contact avec les entités s'étant sublimées.
Restoria : en charge de gérer et éliminer les menaces d'essaims auto-répliquant. Il s'agit d'une des rares sections de la Culture a avoir une mission aussi simplement définie - c'est un fait à noter.

Bien entendu, CS n'est jamais loin.

L'histoire en elle-même est dense et intéressante, pleine de rebondissement tant sur la scène philosophique, qui nous pousse à réfléchir sur la gestion de l'au-delà, que sur le plan « space-opera » clairement présent dans cet opus.

On y suivra des personnages truculents, denses et complexes, et dont les trames sauront se réunir en vue d'assembler toutes leurs histoires dans un final explosif.
Mon seul regret tient dans l'histoire d'un des personnages principaux (Lededje) dont l'histoire, pourtant particulièrement prometteuse, tombe à plat je trouve.
C'est dommage car c'est le seul faux pas que je trouve à cet opus.

J'ai adoré cette histoire, qui bien qu'en ayant un rythme assez lent, arrive à combiner densité des personnages, complexité de l'univers, bonds et rebondissements de l'histoire et réflexions sur la condition humaine et ses modes de pensée dans un paquet de space-opera / cyberpunk sans même friser la hard-science.

Au final, un des meilleurs tome du cycle de la Culture, malgré une histoire avançant lentement et un poil moins compliquée que celle des précédents tomes.
En tout état de cause, un merveilleux voyage.

Chronique complète : https://plume-etoiles.blogspot.fr/2017/07/Culture--T09--les-enfers-virtuels--Banks.html
Lien : https://plume-etoiles.blogsp..
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Second tome d'un roman en comptant initialement un seul, « Les enfers virtuels 2 » est, de fait, la digne continuation du précédent volume. Toutefois, là où le premier mettait en place l'intrigue, les personnages et l'univers général, celui-ci est plus orienté sur l'action.
Moins de longueurs donc mais je dois admettre ma déception face aux choix narratifs et notamment certains dénouements que j'ai trouvé un brin convenus.
Ce roman ne m'a pas transcendé. Loin de là. Mais la richesse de l'univers et ses multiples idées me donne envie de me pencher un peu plus sur ce cycle de la Culture de Banks.
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À l'époque de la Culture, l'Enfer existe. Mais il est désormais virtuel, prenant la forme de vastes mondes artificiels dans lesquels les citoyens de certaines civilisations s'y retrouvent, par le biais de sauvegardes numériques, après leur mort. Pas tous, bien sûr. Seulement celles et ceux qui ont, aux yeux de leur civilisation, des choses à se reprocher, vivent une éternité de souffrance et de tortures aussi bien physiques que mentales. Mais dans le foisonnement galactique, l'existence des Enfers n'est pas du goût de tout le monde. Ce qui a déclenché une guerre. Virtuelle, elle aussi.

Neuvième et avant-dernier tome du cycle de la Culture, voici encore un long et savoureux roman de Iain M. Banks.

(.../...)

Ma critique complète peut être consultée sur mon site.
Lien : https://www.bourez.net/conte..
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Video de Iain M. Banks (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Iain M. Banks
Hélène Collon, c'est LA traductrice de Philippe K.Dick, qui vient d'achever la nouvelle traduction d'Ubik paru aux Éditions J'ai Lu dans la collection « Nouveaux Millénaires ».
Hélène Collon est avant tout une grande lectrice qui porte haut les couleurs de la science-fiction avec l'imagination comme horizon.Embarquement immédiat pour un cours magistral de SF !
NB : Hélène Collon a reçu le grand prix de l'imaginaire de la meilleure traduction en 1994 pour L'Homme des jeux de Iain Banks.Elle a également été lectrice à de nombreuses reprises pour le Centre national du livre, qui se fie à son regard acéré.
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