François-Régis Bastide/5
7 notes
Résumé :
Une Suédoise et un prince russe émigré, ancien général, conspirateur, escroc, mythomane, se rencontrent à Paris, unissent leur solitude, échangent leur amitié, se font souffrir.
Ensemble, ils traversent les événements qui ont bouleversé la France : la guerre de 1939-1940, l'occupation, la libération. Et c'est, en définitive, leurs tentatives répétées pour se faire admettre dans la communauté française, leurs luttes à l'intérieur du catholicisme, de l... >Voir plus
Ensemble, ils traversent les événements qui ont bouleversé la France : la guerre de 1939-1940, l'occupation, la libération. Et c'est, en définitive, leurs tentatives répétées pour se faire admettre dans la communauté française, leurs luttes à l'intérieur du catholicisme, de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Les Adieux sont le fabuleux récit des errances de deux étrangers, une philologue suédoise et un prince russe chassé par la Révolution, à travers le Paris de l'entre-deux-guerres, de la guerre et de l'après-guerre. Un Paris sombre, triste, froid ne laissant que trop peu de place à ces deux réfugiés dans la communauté qu'ils ont choisie, et hanté des fantômes du passé, des souvenirs, des non-dits, des occasions manquées.
Prix Femina 1956
Prix Femina 1956
Citations et extraits (7)
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Les adieux, c'est toujours comme cela, c'est lorsqu'on n'a plus la force d'espérer, lorsqu'on ne se possède plus, lorsqu'on dit "à ce soir" en sachant qu'on n'ira plus nulle part.
Je vois bien aujourd'hui que le vide, l'absence, entre certains êtres, crée une accoutumance qui n'est pas moindre que la possession, dans ses effets. C'est une possession, cela ressemble, du moins, à une possession. Peut-être avions-nous tous deux l'amour de la distance ?
Ma vie est finie parce que je n'ai jamais cru à la vie, parce que j'ai toujours eu de grandes dispositions pour dire adieu, pour renoncer. Je n'ai jamais eu un projet, un élan, sans les voir devant moi, étalés sur un miroir qui me les renvoyait, tout creusés, avant que j'aie pu m'élancer...
Les adieux, c'est ce qui fait le moins mal, lorsque personne ne vous regarde vous en aller.
N'est-ce pas une maladresse que de mendier l'amour d'un homme, quand on a toujours refusé l'amour de tous les autres ?
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