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Sarah Baud (Autre)
EAN : 9782832109984
460 pages
Slatkine (07/09/2020)
4.07/5   7 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Une fille hors pères, le premier roman de Sarah Baud, est publié aux éditions Slatkine , merci à eux pour ce partage.
Surprise, je suis surprise et très agréablement qui plus est!.
Fiction réaliste ou Réalité fictive? Fiction politique ou politique fiction? .. Lémania est un pays imaginaire coincé ente la France et la Suisse au bord du lac Leman, pays idyllique pour tous ceux qui ont l'argent et rêve de pouvoir, plaque financière incontournable où les milliards circulent 24h/24, 7j/7 .
Et dans tout ce magma que vient faire cette jeune femme qui a perdu sa voix dans sa prime enfance mais pas son dynamisme. Wendy qui est tu? et toi Nola qui se cache derrière ce visage inexpressif? ...Le monde est plein de malades et de psychopathes prêts à tout pour acquérir encore plus de pouvoir et d'argent.
Un roman éblouissant. Les chapitres s'enchainent, leur brièveté donne le rythme , tout va vite, très vite. Les scènes sont souvent très dures les personnages inhumains mais où commence la fiction? Un roman à classer dans le registre des dystopies écrit par une auteure de talent. Amateurs de sensations fortes ce roman est pour vous.
Encore merci aux éditions Slatkine.
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Un grand merci aux Editions Slatkine qui m'ont proposé ce livre en SP sans que je le demande, c'est toujours un plaisir de découvrir une nouvelle auteure suisse qui publie son premier roman.

Il est à la frontière de plusieurs genres, polar, thriller et SF puisqu'il s'agit une dystopie. Cette nouvelle voix me paraît originale dans la littérature romande, qui se porte bien en ce moment. C'est une dystopie qui se passe à Genève, rebaptisée Lémania, mais on reconnaît la ville à sa rade, son hôpital universitaire etc. La ville est devenue indépendante de la Suisse, mais sur le modèle d'une république bananière, les banques y sont légion, le blanchiment et les divers trafics y fleurissent allégrement. Pierre Geiser est un politicien corrompu qui ne se gêne pas pour manipuler les électeurs (tous les Romands reconnaîtront sans problème un certain élu genevois qui a défrayé la chronique et s'appelle aussi Pierre, même si son homologue du roman est pire que lui, du moins on peut l'espérer !). Max est son directeur de campagne, mais durant la nuit il se livre à diverses opérations de sabotage, en compagnie de Wendy, une sorte de James bond girl, qui officie la journée comme bras droit du président d'une grande banque sous le nom de Nola, dans la tenue BCBG qui lui sert d'uniforme. Nola souffre de mutisme sélectif, elle a été trouvée à l'âge de sept ans au bord d'une rivière et personne n'a pu l'identifier, ce qui n'est pas étonnant puisqu'elle vient du Mexique. Max est amoureux de Nola et veut l'aider à retrouver les traces de son passé, mais comme il a volé sept cents millions sur le compte de son patron, il se fait tuer avant d'avoir pu expliquer sa démarche à son amie. Nola se lance aux trousses de l'assassin, un flic, ancien mercenaire peu regardant, s'y met aussi, Nola ne sait s'il est un ami ou un ennemi. Poursuivis par les trafiquants cette équipe improbable, avec l'aide du patron de la banque, aussi amoureux de Nola se met en tête de démanteler un juteux trafic d'organes. Les rebondissements s'enchaînent non stop et l'histoire se termine sur un étonnant happy end.

Il y a une ambiance espionnage et James bond dans ce roman, avec cette fille bizarre et multi talents. Max et Nola disposent de gadgets qui doivent faire rêver tous les services secrets de la planète et n'existe probablement que dans ce livre. Même si tous les hommes semblent craquer pour cette femme explosive, on n'est vraiment pas dans une romance, mais plutôt un thriller très violent, presque trop à mon goût. Lémania est aussi une caricature outrée de Genève, un centre de divers trafics aux mains de politiciens corrompus, incarné par Pierre Geiser, mais il n'est pas le seul, c'est une sorte de système mafieux où la vie humaine compte peu. Aucun des personnages n'est attachant, ce sont finalement des brutes avec plus ou moins de vernis civilisé.

Au niveau du style, c'est percutant, un peu à l'image de l'intrigue. Les chapitres sont courts, et on trouve très souvent des successions de « phrases » sans verbe pour accentuer cette impression de lumière stromboscopique. J'ai souvent eu le sentiment de regarder un paysage à travers la clarté d'un gyrophare. Il y a plusieurs styles différents dans le roman . le thème général est la corruption et le fait que certains sont prêts à tout pour s'enrichir toujours plus, les gens occupant les niveaux sociaux les plus élevés étant les pires, ici Pierre et sa femme Barbara.

J'ai un avis assez mitigé sur ce roman, trop violent et caricatural pour moi. J'ai trouvé que l'intrigue peinait à se mettre en place et il m'a fallu 275 pages pour comprendre ce qui se passait vraiment, jusque là j'avais l'impression d'une juxtaposition de scènes violentes ou plus soft, mais l'histoire s'est liée à ce moment seulement, ensuite elle est tout à fait passionnante, même si la conclusion heureuse de tous ces drames ne m'a pas convaincue. Mais c'est un premier roman prometteur et une voix originale dans le paysage « mauvais genre » romand, il faudra suivre cette auteure avec attention.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Merci aux éditions Slatkine et à Babelio pour l'envoi de ce polar bien ficelé. Avec ce premier roman, Sarah Baud a réalisé un véritable page turner. Les courts chapitres se lisent et s'enchainent avec frénésie. L'intrigue qui pourrait sembler assez tarabiscotée avec du recul et très bien amenée et tient son lecteur en haleine. Les personnages principaux, mystérieux et souvent renfrognés, se dévoilent au cours du récit. Chacun d'entre eux dénoue ses propres angoisses à mesure qu'il contribue à dénouer l'intrigue générale. Toutefois, c'est là que je noterai un bémol. Il m'a semblé que le personnage de Nola, la "fille hors pères" au coeur du roman, était construit sur le même modèle que les trois acolytes impliqués dans l'enquête qui fera la lumière sur son origine. Ils sont tous extrêmement discrets sur leurs vies passées et privées, et refoulent tous leurs émotions, si bien qu'ils pourraient presque être interchangeables. Les quelques passages témoignant des émotions des personnages m'ont quelque peu ennuyée et m'ont paru peu crédibles, à l'opposé des chapitres hyper addictifs relatant l'action dans l'enquête en cours. Nul doute que l'autrice saura ajuster la barre dans son prochain livre 😉
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« Une fille hors pères », un titre étrange pour ce livre lu à l'occasion d'une masse critique privilégiée, un grand merci aux Éditions Slatkine. Ecrit par Sarah Baud, une artiste genevoise, dont c'est le premier roman.
À la fin de la lecture, je comprends mieux les mots du titre, mélange de «fille hors pair» et de «fille hors pères» car Nola, la protagoniste principale est un amalgame des deux. Nola, petite fille mutique entre 5 et 8 ans, trouvée au bord d'une rivière en Haute Savoie et que personne ne recherche. Mais aussi Nola, à l'apparence fragile capable de tuer à mains nues, assistante administrative du président d'une grande banque le jour et maîtresse de ses basses oeuvres la nuit.
Un polar sans aucun doute mais mâtiné d'espionnage, de violence et saupoudré d'érotisme. Un livre bien documenté au décor authentique.
L'auteur sait construire une histoire, introduite par une scène agressive, voire extrêmement violente. le rythme de la lecture en devient rapide. Cette adjonction de scènes violentes et courtes fait que j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver, ensuite, la liaison s'est faite et j'ai suivi avec plaisir les rebondissements jusqu'à la fin décevante par sa fadeur.
On croise beaucoup de personnages mais peu sont attachants. L'écriture est très visuelle, avec cette impression de caméra en mouvement qui ne se fixe que quelques secondes sur les protagonistes…
L'intrigue du polar se base sur la transplantation d'organes et son trafic, sujet sur lequel l'auteur s'est bien documentée pour ficeler son sujet et ses personnages.
Premier roman prometteur pour cette jeune auteur!
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Un grand merci aux Editions Slatkine de mettre en avant les auteurs suisses (souvent genevois) et de m'avoir permis de lire ce premier roman de la genevoise Sarah Baud que j'ai découvert avec intérêt et qui m'a accrochée.
Un livre qui va du glamour au sordide. Point de départ : le Mexique. Point de chute : la Suisse, la région de Genève. Dans le futur « le Grand Genève » est devenu « Lémania », région friquée et où l'argent règne en maitre absolu, avec ses deux faces bien distinctes : paillettes et argent d'un côté et coté glauque, les camés et les paumés … Les deux excès, les deux extrêmes de la société.
Un rythme trépidant, pas de temps morts, des scènes courtes qui se succèdent sans laisser le temps de respirer, on se croirait au cinéma dans un film d'action.
Au début du livre, j'ai regretté de ne pas avoir le temps de faire connaissance avec les personnages ; il y en a beaucoup et c'est parfois difficile à suivre ; mais au fil des pages les gens que l'on croit taillés dans un bloc de granit se fissurent peu à peu, les carapaces se fendent et ils deviennent plus accessibles.
Le suspense est tenu jusqu'au bout, et ce qui semblait nébuleux au début se justifie à la fin, les pièces du puzzle d'emboitant parfaitement jusqu'au final. Un petit bémol : difficile de s'attacher aux personnages.
Mais je suis curieuse de voir comment l'écriture de cette jeune autrice va évoluer …
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il avait maintenant accès à l'ensemble du site internet et pouvait commencer à manipuler les opinions en y imposant n'importe quelle forme de vérité. [...]
La plupart des messages jouaient massivement sur le registre émotionnel. Il créa une trentaine de comptes fictifs et y inséra une série de commentaires de manière à déclencher, chez le lecteur, la mise en œuvre d'un raisonnement. En parcourant ces quelques lignes, celui-ci aurait l'impression de se forger sa propre opinion, alors même qu'elle était totalement manipulée, et cela dans un but précis : l'amener à voter pour un candidat présélectionné par un consortium d'industriels, de banquiers et d'ex-politiciens.
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Le médical est un business. À la tête des hôpitaux, tu trouveras souvent des hommes d'affaires. Un hôpital est une entreprise comme une autre. Il doit être rentable.
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Il fume. Minimum un paquet. Y a tellement de fumée qui sort de ses fenêtres qu on pourrait croire qu'il communique avec les Sioux.
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Le corps a été évidé et fourré en partie avec un mélange de paille et de tourbe. Et il s agit également d un toxicomane.
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La confiance, c'est bien. Le contrôle, c'est mieux.
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