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Champignac tome 3 sur 3

Etien David (Autre)
EAN : 9791034768486
56 pages
Dupuis (07/04/2023)
3.94/5   77 notes
Résumé :
Automne 1951 : Margaret Sanger, une Américaine un peu excentrique, débarque au château de Champignac. Cette pionnière en matière de planning familial a entendu parler des recherches de Pacôme en matière de contraception.

Le comte décide de l'accompagner à Boston pour rencontrer les responsables d'un laboratoire capable de développer cette pilule-miracle. Mais de nombreuses embûches attendent les deux pionniers de la science.

Une aventur... >Voir plus
Que lire après Champignac, tome 3 : Quelques atomes de carboneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Un jour, tout prend son sens, Pacôme.
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Ce tome fait suite à Champignac, tome 2 : le patient A (2021) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu, mais le présent tome présente plus de saveur si le lecteur a commencé avec le tome 1. Sa parution initiale date de 2023. Il a été réalisé par David Etien pour les dessins, écrit par BéKa, le duo composé de Bertrand Escaich & Caroline Roque, et une mise en couleurs d'Etien avec l'assistance Clémentine Guivarc'h. Il comprend quarante-six pages de bande dessinée.

Bletchley, à l'été 1941, Pacôme de Champignac et Blair MacKenzie, assis sur la pelouse au bord de la mare, sont en train de papoter. Elle souffle dans une pipe à bulles. Il ne comprend pas car ils ont toujours pris leurs précautions, compté les jours. Réfléchissant, elle dit : apparemment, il y a encore des choses qui échappent aux mathématiques. Répondant à une question de Pacôme, elle indique qu'elle ne souhaite pas le garder. Pour la première fois de sa vie, elle sent qu'elle a un rôle à jouer, une mission à accomplir. Elle ignore s'ils rendront ce monde meilleur en gagnant cette guerre, mais ils auront empêché qu'il ne devienne pire. Rien ne doit la détourner de cet objectif, il est sa raison d'être. Il ajoute qu'il ressent la même chose. Elle continue : ce n'est pas tout, elle veut être libre de choisir quand et comment elle aura un enfant. Elle veut être libre d'elle, de sa vie. L'époque qu'il traversent lui permet d'exister, mais pas de faire ce choix au grand jour. Les femmes doivent encore cacher leur féminité et leurs désirs. Elles ne maîtrisent pas leur corps, leur fécondité, dans ce monde dominé par le masculin, sclérosant et jugeant. Elle conclut qu'un jour tout prend son sens, Pacôme.

Pacôme de Chamignac décide de venir en aide à sa bien-aimée en se mettant au travail. Il fait part du fruit de ses recherches à ses collègues et amis Black, Bruynseelekee et Schwartz : tout ce qu'il a pu trouver en guise de manuel d'anatomie féminie, c'est un vieux livre du XIXe siècle. Apparemment, seul l'homme est jugé digne d'intérêt pour la science. Schwartz renchérit : il ne se souvient pas du moindre cours sur l'anatomie féminine. Quant aux travaux pratiques, inutile d'en parler. Black s'écrie très surpris : personne n'a pris la peine d'étudier la femme en détail ? Discrètement, Pacôme leur confie que Blair lui a appris beaucoup de choses, il leur en fera part à l'occasion. le biologiste conclut que pratiquer un avortement est au-delà de leurs compétences collectives, qu'ils ne peuvent pas faire courir un tel risque à Blair. Pacôme leur dit qu'il le faudra bien pourtant car le simple fait d'en parler à qui que ce soit leur vaudrait la prison. le biologiste est leur seul espoir. Pendant cette conversation, Blair MacKenzie est restée à l'écart, dans ses pensées, en train d'écrire un mot. Elle quitte la pièce. Pacôme finit par remarquer son départ et lit le mot qu'elle a laissé, dans lequel elle leur dit que ce n'est pas eux de l'aider, et qu'elle doit se débrouiller seule. PS : Et ce n'est pas négociable.

Dans le premier tome, Blair et Pacôme participaient au décodage de la machine de cryptage Enigma, dans le second à lutter contre l'idéologie nazie envisagée comme une sorte de virus. Il faut un peu plus de pages pour découvrir quelle invention scientifique se trouve au coeur de la dynamique du récit, ou du moins pour qu'elle soit rendue explicite. En effet, dès la deuxième planche, les auteurs placent un discours ouvertement féministe dans la bouche de Blair MacKenzie, y compris sur l'expression de son désir sexuel. La troisième planche met en avant la réalité d'absence d'étude spécifique sur l'anatomie féminine, et l'enjeu pour Blair est ainsi manifeste et explicite. L'arrivée de Margaret Sanger (1879-1966) au manoir de Champignac dix ans plus tard lève les derniers doutes sur l'avancée scientifique dont il va être question. Comme dans les tomes précédents, les auteurs prennent le temps d'exposer le fonctionnement de réalisation humaine, dans une optique de vulgarisation, de la page 15 à la page 19, le lecteur appréciant la manière dont ils parviennent à relever ce défi pédagogique car cela exige un réel bagage scientifique pour maîtriser ce processus et l'expliquer. Au cours du récit, les héros rencontrent d'autres personnages historiques, après Margaret Sanger (fondatrice du planning familial américain et militante des méthodes de contrôle des naissances) : Gregory Pincus (1903-1967), médecin et biologiste américain, co-inventeur de la pilule contraceptive, ainsi que l'évocation à deux reprises du sénateur Joseph McCarthy (1908-1957) d'abord dans une manchette de journal, puis dans un rêve. le lecteur se rend compte que les interventions de Pacôme sur sa découverte se nourrissent de celle que Pingus fera quelques années plus tard. Il sourit en plongeant dans le rêve psychédélique après consommation de psilocybes, dans une hallucination inspirée d'Alice au pays des merveilles (version Disney, 1951) et en croisant Marylin Monroe le temps d'une case.

Comme dans les deux premiers tomes, l'empathie pour les deux personnages principaux l'emporte sur la reconstitution historique et sur l'intrigue. le lecteur s'intéresse au principe de la contraception fort bien expliqué. Il voit littéralement une autre époque s'animer sous ses yeux : les tenues vestimentaires des personnages, les véhicules, les ustensiles et les outils, un panneau publicitaire, un avion à hélice, un train, deux numéros du magazine le Moustique (magazine hebdomadaire belge de langue française). Il reconnaît la structure utilisée par les coscénaristes, similaire à celle des deux premiers tomes, avec une première partie plus dans le mystère et l'enquête, et une seconde plus dans l'action. le lecteur se sent invité à chaque séquence, avec une place de choix : voir Blair et Pacôme discuter de manière détendue, voir les quatre scientifiques réfléchir à l'avortement comme une question technique, être confronté à la détresse de Pacôme laissé seul par Blair pendant deux pages sans paroles, observer l'attention de Margaret Sanger écoutant Pacôme, suivre les différentes phases de la course-poursuite de dix-neuf pages (de 30 à 48), deux autres pages silencieuses suivant Champignac se rendre sur une tombe pour s'y recueillir, voir une jeune demoiselle faire des bulles avec une pipe, voir les lapins baguenauder dans le manoir des Champignac. Il ressent l'état d'esprit émotionnel de chaque personnage.

Dès la première page, le lecteur succombe au charme naturel de Blair MacKenzie (s'il ne l'avait pas déjà fait dans les tomes précédents) : sa posture détendue, ses grands yeux, sa détermination tranquille, son amour sincère pour Pacôme, apparents dans ses gestes, dans son regard. Comme Pacôme, il éprouve un sentiment d'incrédulité à l'existence de cette femme consciente des limites de la condition féminine à cette époque sans être aigrie ou revancharde, encore plus à l'idée qu'elle s'intéresse à lui (Pacôme, pas le lecteur malheureusement). Il se trouve rasséréné par la sollicitude bienveillante des trois autres scientifiques pour leur ami Pacôme, et pour sa compagne. Il voit l'attention de Margaret Sanger pour son le discours de son hôte, tout en s'amusant de l'agacement de Nicolette envers les lapins qui se baladent dans les couloirs et les escaliers, et il sourit en comprenant la raison de leur présence. Il ressent un petit pincement au coeur en voyant la connivence qui se développe entre Margaret et Pacôme, et le naturel avec lequel celle-ci prend des initiatives, en particulier pour semer leurs poursuivants, et bien entendu pour conduire une automobile. Contre totue attente, il compatît avec Nicolette, malgré les conséquences désastreuses de son initiative.

Sincèrement attaché aux personnages, le lecteur ressent une forte empathie pour chacun d'eux : la conscience et l'acceptation de Blair de devoir lutter contre le système social pour jouir de plus de liberté, l'admiration de Pacôme pour cette femme formidable, la progression de l'enthousiasme de Margaret qui comprend petit à petit que l'invention du comte de Champignac répond entièrement à ses espérances. Il se retrouve plus touché qu'il ne le pensait possible par les marques laissées par le passage du temps entre l'année de début du récit, 1941, et l'année de la deuxième partie, 1951. Il ressent qu'il est partie prenante dans l'objectif des deux personnages principaux, d'autant plus qu'en tant que lecteur contemporain, il trouve normal, et même un dû, la mise à disposition de cette invention et son usage courant. Il est sensible à la manière dont les auteurs savent doser leurs ingrédients, en particulier ceux politiquement incorrects, et ceux historiques. Impossible de ne pas sourire à l‘incapacité de Margaret de résister à tester le paradis artificiel rendu accessible par les psilocybes. Surpris par l'ironie de la conséquence positive du maccarthysme. Profondément ému par la dernière page : une fillette souffle dans une pipe à bulles, en écho de Blair se livrant à la même distraction dans la première page. Il prend la décision de suivre la recommandation des auteurs et d'aller ouvrir l'album [[ASIN:2800100214 Spirou et Fantasio, tome 19 : Panade à Champignac]] (1969), par André Franquin (1924-1997), page seize, case cinq.

Une superbe couverture pour une histoire poignante. Les auteurs reprennent le schéma narratif des deux premiers tomes : Blair MacKenzie et Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas, comte de Champignac se retrouvent à participer à la conception d'une invention majeure du vingtième siècle, avec une course-poursuite d'ampleur à la clé. le lecteur se régale de la narration visuelle, de sa sensibilité, de sa richesse, très attaché aux personnages, sensible à leurs émotions, à leur caractère et les motivations qui en découlent, tout autant qu'il se prend d'intérêt pour le thème de la condition féminine à l'époque, prolongeant sa lecture avec un article sur la mise à disposition du grand public, de cette invention.
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Dix ans après les deux premiers tomes, nous retrouvons le comte de Champignac vieilli et marqué par un deuil, lorsque Margaret Sanger vient le solliciter. Pionnière dans le domaine du planning familial, elle milite pour l'accès à la contraception et l'une des dernières inventions de Champignac pourrait permettre le développement de la pilule. Mais les opposants sont nombreux et le voyage aux Etats-Unis pour transmettre ses notes de recherches n'est pas sans danger...

On croise quelques figures historiques, dont Margaret Sanger (militante américaine pour la contraception, le planning familial, etc), le Dr Pincus (co-inventeur de la pilule), le sénateur McCarthy (prêt à tout pour endiguer la menace communiste) et même Maryline Monroe...

Une lecture sympathique, quoiqu'un peu plus sombre que les précédents tomes, qui nous rappelle à quel point la contraception a permis de faire bouger les choses pour les femmes.
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Pacôme a connu un drame dans sa vie : la femme qu'il aimait est morte au cours d'un avortement clandestin. Alors quand des années plus tard une américaine du nom de Margaret Sanger sonne à la porte du manoir de Champignac pour lui parler d'inventer un moyen de contraception, Pacôme est ravi de se rendre à Boston pour y rencontrer le scientifique Dr Pincus qui travaille sur ce projet.

Le thème de cette histoire est donc très féministe et traite de l'invention de la pilule contraceptive, véritable facteur d'émancipation pour la femme à une époque encore très patriarcale.
Margaret Sanger et le Dr Pincus dont des personnages historiques et nous avons même le droit à un petit cours de biologie féminine pour ceux qui auraient oublié leur cours de SVT!
L'aventure de Pacome, comte de Champignac, est bien sur totalement inventée et un brin loufoque mais très agréable à lire. Avec ce trait particulièrement expressif et dynamique, nous passons un très bon moment de lecture.
Je n'ai pas lu les deux premiers tomes mais cela ne m'a pas semblé dérangeant pour la découverte de cet album.
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Après un premier volume de Champignac que j'avais beaucoup aimé et un second qui m'avais laissé sur ma faim, je retrouvais les personnages si attachants de cette bd avec curiosité et un peu d'impatience.

Le moindre que l'on puisse dire est que je n'ai pas été déçu. Je n'avais pas lu le quatrième de couverture et je ne m'attendais pas du tout à ce contenu. Avec les deux premiers tomes ayant pour toile de fond la Deuxième Guerre mondiale et dans lesquels la bombe atomique était mentionnée, je pensais que le titre « Quelques atomes de carbone » renvoyait à des expériences en lien avec la guerre.
Mais pas du tout, le livre porte sur la pilule contraceptive. Ce fut une véritable guerre (mais est-elle vraiment terminée) pour que les femmes puissent avoir leur mot à dire sur leur vie, leur sexualité et leur enfantement (ou non), mais ce n'est pas la guerre que je m'attendais à trouver dans les pages de cette bd.
Une fois la surprise passée, quel plaisir que de lire cet ouvrage plus sombre et triste que les précédents et avec un peu moins de rire, même si j'ai trouvé les lapins du début très drôle.
Les auteurs nous entraînent, dans les pas de Pacôme aux Etats-Unis pour qu'il puisse partager les résultats de ses recherches sur la contraception avec les scientifiques travaillant sur ce sujet. Il va y suivre Margaret Sanger, une femme forte et pionnière du planning familial. Ils devront affronter bien des dangers pour tenter de parvenir à leur but et permettre aux femmes de ne plus mourir « d'avoir fait l'amour » comme le dit Pacôme à la fin de la bd en avortant dans des conditions sordides et extrêmement dangereuses.

Pour conclure, je dirais que c'est celui des 3 volumes que j'ai le plus aimé et je ne sais pas si d'autres volumes sont à venir mais si tel était le cas, je serais ravi de me replonger dans cette série. Ce 3e volume devrait être largement diffusé, même dans les lycées par exemple pour servir de support de discussion autour des questions de sexualité et de contraception.

Une bd empruntée à la médiathèque Jean Moulin de Margny-lès-Compiègne.
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Ce troisième tome de la série Champignac est particulièrement poignant, il est sans doute plus sombre que les deux précédents, mais tout autant si ce n'est plus réussi.
Après deux premiers tomes se déroulant pendant la seconde guerre mondiale, Pacome se trouve toujours au coeur des événements majeurs du XXeme siècle, et il est cette fois-ci question de la découverte de la pilule contraceptive.
L'histoire est racontée avec intelligence et sensibilité ce qui la rend très touchante.
La couverture est également très belle.
Bravo aux auteurs !
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critiques presse (2)
LigneClaire
21 avril 2023
Donc Pacôme se heurte à la vraie vie, pas joyeuse et ce n’est pas fini car il va boucler la boucle en mettant au point la pilule contraceptive, on va voir pourquoi, et vivre des aventures sur fond de grande histoire édifiante.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDZoom
17 avril 2023
En effet, dans cette passionnante aventure historico-scientifique, remarquablement illustrée d’un trait tout à fait respectueux de l’esprit « Spirou », notre spécialiste des champignons est confronté au drame de l’avortement et sera amené à participer à l’invention de la pilule contraceptive.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
En fait, je suis parti d’un constat très simple. Une femme qui porte un enfant ne peut pas retomber enceinte. Voici pourquoi : dans les ovaires de la femme se trouvent des centaines de milliers d’ovules. À partir de la puberté, quelques-uns de ces ovules vont mûrir, les uns après les autres. Une fois mûr, le follicule éclate à la surface de son ovaire et libère l’ovule qui est happé par les trompes dans lesquelles il progresse vers l’utérus. C’est là que l’attendent les spermatozoïdes, si… Enfin s’ils sont là. Vous voyez ce que je veux dire ? Si un spermatozoïde s’introduit dans l’ovule, il y a fécondation. On suppose que les gènes de la mère et ceux du père se mêlent pour former un œuf qui ira s’accrocher à la paroi de l’utérus. Par contre, si l’ovule n’est pas fécondé, la muqueuse utérine se renouvelle en provoquant les règles. Et le cycle recommence, avec une nouvelle ovulation. La question à se poser est : Qu’est-ce qui contrôles toutes ces actions ? Eh bien, ce sont les hormones ! Les messagers chimiques du corps humain qui circulent dans le sang. Elles permettent la communication entre notre cerveau et les organes. Elles donnent des ordres. Dans notre cas, il y en a surtout deux qui interviennent : l’œstrogène et la progestérone. Reprenons notre cycle pour voir comment elles agissent. Les œstrogènes provoquent la maturation de l’ovule dans son follicule, puis son expulsion. Vous avez dû vous demander ce que devenait le follicule ensuite ? Eh bien, figurez-vous qu’il reste sur ‘ovaire où il se transforme en corps jaune. Ce corps jaune se met alors à produire un peu d’œstrogène, mais surtout beaucoup de progestérone, pour ordonner à la paroi utérine de se gorger de sang, de sucres. Bref, de se préparer à recevoir l’œuf en cas de fécondation. S’il n’y a pas de fécondation, le corps jaune s’atrophie et la production d’hormone s’arrête aussitôt. Mais s’il y a fécondation, le corps jaune continue de produire énormément de progestérone. Car la progestérone est l’hormone de la grossesse. C’est elle qui empêche toute nouvelle ovulation. Cette pilule va donc fournir la dose de progestérone qui fera croire au cerveau qu’une grossesse est en cours. L’ovulation sera bloquée, et il n’y aura donc plus aucun risque de tomber réellement enceinte. Vous comprenez ? Toute la difficulté a été de fabriquer une progestérone artificielle, efficace, en petite quantité pour tenir dans un comprimé.
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Permettez-moi d'insister.
Ce repas doit nous permettre de sauver les femmes d'une terrible maladie propagée par les hommes... La grossesse !
Mais nous ne voulons pas seulement soulagée les femmes des maternités non désirées. Non !
Nous souhaitons qu'elles atteignent le degré le plus élevé dans l'expression et l'accomplissement de leur désir !
La libération des plaisirs profitera à tous, vous verrez !
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Ce repas doit nous permettre de sauver les femmes d’une terrible maladie propagée par les hommes… La grossesse ! Mais nous ne voulons pas seulement soulager les femmes des maternités non désirés, non ! Nous souhaitons qu’elles atteignent le degré le plus élevé dans l’expression et l’accomplissement de leur désir. La libération des plaisirs profitera à tous, vous verrez ! Moi qui aie eu de nombreux amants dans ma vie, je sais de quoi je parle !
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Combien vous faudrait-il, Pincus ?
- Je dirais… Au moins 200 000 dollars
- Mais vous êtes fou ! Il n’est pas question que je vous donne 200 000 dollars pour un tel tournant dans l’histoire de l’humanité ! Je vous offre 2 millions ! Et du champagne en prime !
- À la réussite du projet !
- Et au plaisir sexuel !
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Les femmes doivent encore cacher leur féminité et leurs désirs. Nous ne maîtrisons pas nos corps, notre fécondité, dans ce monde dominé par le masculin, sclérosant et jugeant.
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