Me revoici avec le cinquième tome de la série le Jour où... Clémentine est de retour et c'est dans sa librairie que se passe cet épisode, un soir une tempête de neige, alors que quelques personnes se retrouvent bloquées dans la boutique. Dans l'atmosphère feutrée de la librairie éclairée à la bougie, chacun s'épanche, évoque le poids de la famille...
Je n'ai pas tellement aimé la façon dont la famille est décrite, les auteurs n'en présentant que l'aspect négatif : la famille apparaît comme forcément dysfonctionnelle, sans aucun contre-exemple pour compenser cette vision pessimiste de l'influence que peuvent avoir les parents sur leurs enfants.
En revanche, j'ai bien aimé les dessins et leurs couleurs chaleureuses, en particulier dans la librairie éclairée à la bougie. Cela donnerait presque envie de s'y abriter une nuit de tempête...
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Cette bande dessinée reprend quelques personnages emblématiques déjà rencontrés dans les quatre précédents volumes.
L'histoire est très simple, plusieurs personnes vont se retrouver coincées dans une librairie parisienne durant une nuit à cause de la neige.
Elles vont en profiter pour raconter aux autres les traumatismes de leur enfance, à croire que personne n'a eu d'enfance heureuse et que nous sommes tous des adultes bousillés par nos parents !
Cette bande dessinée s'inscrit tout à fait dans la mouvance « feel-good ».
J'avais beaucoup aimé le premier tome, mais j'avais ensuite été déçue par les volumes suivants, que je trouvais trop pédagogiques et parfois un peu moralisateurs.
Les dessins sont très jolis, il en ressort une grande douceur, mais l'histoire est quand même très classique et ce n'est vraiment pas de chance qu'une dizaine de personnes rassemblées par hasard aient tous eu une enfance gâchée par leurs parents.
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Une tempête de neige s'abat sur la ville et des clients qui fréquentent la librairie "La Passe-Livres", tenue par Sacha et Clémentine, se retrouvent bloqués tous ensemble à l'intérieur du magasin. Sur la proposition de Chantal, une romancière qui était venue dédicacer son livre, chacun va raconter un peu de son enfance et expliquer quel rôle ont eu ses parents dans sa vie, leur importance sur le choix de sa carrière, sur la construction de sa personnalité. Au fil de leurs confidences, les personnages vont se rendre compte qu'on ne peut pas changer le passé mais qu'il leur reste tout l'avenir à construire avec son héritage parental.
Depuis que je l'ai découverte, je suis une grande fan de cette série de BD "Le jour où...", aussi quand j'ai vu qu'un nouvel album était sorti, j'étais impatiente de le découvrir. Ce tome ressemble beaucoup aux précédents, sauf que cette fois, il aborde la question de la famille et du rôle que nos parents jouent sur notre vie.
J'ai particulièrement apprécié certains passages comme celui où Clémentine raconte comment les désirs inconscients de ses parents l'ont conduite à rétrécir son horizon et donc sa vie. Cette image en pleine page de la page 25 est très parlante.
Dans ce nouvel album, on fait la connaissance de nouveaux personnages qu'on va apprendre à découvrir d'une façon assez personnelle , ce qui est assez sympathique.
Le graphisme est toujours aussi agréable, simple, coloré et facilement accessible.
De plus, l'idée de cet album est originale et parlera à de nombreux lecteurs qui rêveraient de passer justement une nuit dans une librairie ou une bibliothèque.
Cet album peut toucher un large public car chacun a une famille et il n'est pas toujours facile de faire avec ce qu'on nous a transmis ou la façon dont on a été élevés.
C'est une BD qui se lit vite et facilement mais dont le contenu est loin d'être enfantin.
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Clémentine a invité Chantal à dédicacer son nouveau livre dans sa librairie. Pas de chance, un véritable blizzard s'abat sur Paris et les transports sont bloqués. Quelques lecteurs s'empressent de rentrer chez eux, mais un petit groupe choisit de rester et de passer la nuit à la bougie autour d'une table. Chacune se présente, commence à raconter sa vie et surtout son enfance, ses relations avec ses parents.
J'avais déjà lu les trois premiers tomes de cette série, mais le troisième m'avait déçue et je m'étais promis d'arrêter là...
Lorsque j'ai vu que dans ce volume les personnages étaient coincés dans une librairie, évidemment, j'ai eu envie de les rejoindre.
Les auteurs vont faire sortir les prisonniers du cocon créé par le froid et la nuit en permettant aux membres du groupe de s'exprimer. Lorsque chacun replonge dans ses souvenirs, ce sera, pour le dessinateur, l'occasion de varier les moments, les saisons, les décors. Toute une galerie de portraits défile, mettant en scène divers types d'éducation. Il y a les parents qui veulent un monde parfait, dans lequel leurs enfants deviendront, sans nul doute, des prix Nobel. Mais il y a aussi ceux qui ont peur de tout ou, au contraire, sont insouciants et puérils, dont les petits sont livrés à eux-mêmes, et bien d'autres encore.
Le père hyper protecteur m'a fait sourire, qui ressemblait un peu au mien. Même quand j'étais adulte, il me laissait cinquante messages s'il avait entendu à la radio qu'un accident s'était produit sur une route que je fréquentais. Et que dire de cette visite où il faisait office de guide pour mes élèves ? Ma honte quand il s'est exclamé, devant eux : « Ma petite fille, tu devrais fermer ton manteau pour ne pas prendre froid ! »
Les couleurs utilisées dans cet album sont assez douces et apaisantes.Elles offrent un grand contraste entre la tempête de neige qui fait rage au dehors et le cercle intime des amis qui se rapprochent et s'encouragent, formant une bulle chaude et protectrice.
Le découpage classique s'interrompt souvent pour laisser place à des images originales, telles une planche où se dessine un chemin sur lequel avance un personnage qui grandit à chaque tournant et devant lequel on coupe toutes les routes de traverse, les images en noir et blanc avec des traits épais à l'encre de Chine, figurant une sorte d'entité effrayante, et plusieurs pages dans lesquelles les cases et le décor ont disparu.
Même si les leçons qui se dégagent de cette histoire sont assez convenues, voire simplistes, l'album m'a plu.
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Une histoire complète sur les souvenirs d’enfance et l’éducation dont la positivité fera de nombreux adeptes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Béka, le duo de scénaristes, écrit le nouvel opus de cette histoire chaleureuse et optimiste toujours dessinée par Marko. En ce qui concerne cette série, il faut parler d’un quatuor plus que d’un trio de créateurs, car on ne peut oublier les couleurs de Maëla Cosson, présente également depuis le premier tome.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Une histoire écrite par d'autres : nos familles, nos parents... où beaucoup de rôles sont déjà en place, y compris le nôtre mais personne ne peut vivre un rêve écrit par d'autres...
Nous naissons tous dans une histoires qui existe déjà. Une histoire écrite par d’autres nos familles nos parents ou beaucoup de roles sont déjà en place y compris le notre.
Ne pouvant rien essayer par moi-même, je ne risquais pas de rater...
Mais je ne pouvais pas non plus recommencer, réussir… et prendre confiance en moi.
On fera de notre mieux, Naori. Chaque chose l'une après l'autre. Un nouveau jour, puis un nouveau mois, et une nouvelle année...
J'ai décidé, depuis un voyage à Bali, en fait de ne plus voir ma mère.
Si vous la rencontriez en société, ma mère est charmante, admirée par tout le monde... Mais dans l'intimité...
Au lancement de Filles Uniques, la dessinatrice Camille Méhu nous avait accueilli dans son atelier pour nous parler de sa première série (avec les BeKa). Aujourd'hui, les 5 tomes sont parus en librairie !
Découvrir la série : https://www.dargaud.com/bd/filles-uniques