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EAN : 9782844854445
48 pages
Allia (08/03/2012)
3.61/5   22 notes
Résumé :
"Ces premiers hommes reproduits entraient dans le champ visuel de la photographie sans antécédents
ou, pour mieux dire, sans légende.
Les journaux étaient encore des objets de luxe que l'on achetait rarement, que l'on consultait plutôt dans les cafés ; le procédé photographique n'était pas encore devenu son
instrument et peu de gens voyaient leur nom imprimé.
Du visage humain émanait un silence, qui reposait
le regard."
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un essai sur l'histoire de la photographie à travers l'analyse des oeuvres de quelques photographes pionniers. Intéressant, parfais un peu abscon, heureusement assez court et illustré. Cela n'enlève en rien à l'excellente qualité de cette petite collection de l'éditeur Allia, au format très pratique pour les usagers des transports en commun.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et quoique de nombreux débats aient été menés au siècle dernier à ce propos, ceux-ci, au fond, ne se sont pas libérés du schéma bouffon grâce auquel une feuille chauvine, le Leipziger Stadtanzeiger [sic], pensait devoir combattre de bonne heure cet art diabolique venu de France. «Vouloir fixer les images fugitives du miroir, y lit-on, n’est pas seulement chose impossible, comme cela ressort de recherches allemandes approfondies, mais le seul désir d’y aspirer est déjà faire insulte à Dieu. L’homme a été créé à l’image de Dieu et aucune machine humaine ne peut fixer l’image de Dieu. Tout au plus l’artiste enthousiaste peut-il, exalté par l’inspiration céleste, à l’instant de suprême consécration, sur l’ordre supérieur de son génie et sans l’aide d’aucune machine, se risquer à reproduire les divins traits de l’homme. »

Ici se montre dans toute sa pesante balourdise le concept trivial d’“art” auquel toute considération technique est étrangère et qui sent venir sa fin avec l’apparition provocante de la nouvelle technique.
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Les clichés de Daguerre étaient des plaques argentées recouvertes d’iode exposées dans la camera obscura, qu’il fallait incliner en tous sens jusqu’à ce que, sous un éclairage approprié, l’on puisse reconnaître une image d’un gris tendre. Elles étaient uniques ; une plaque coûtait en moyenne 25 francs-or en 1839. Il n’était pas rare qu’on les conservât comme des bijoux dans des écrins. Mais dans la main de nombreux peintres, elles devinrent une technique d’appoint.
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La nature qui parle à l'appareil photographique diffère de celle qui s'adresse à l'oeil; elle est autre, avant tout, parce qu'au lieu d'un espace consciemment élaboré par des hommes, c'est un champ tramé par l'inconscient. Il n'est à priori pas rare que l'on puisse rendre compte de la démarche des gens par exemple, ne serait-ce que grossièrement. Or, pour autant, on ne sait rien, précisément, de leur mouvement à la fraction de seconde où ils "allongent le pas". Grâce à ses moyens d'action - ralentis, agrandissements -, la photographie met en évidence ce moment. A travers elle, nous est révélé pour la première fois cet inconscient optique, comme la psychanalyse nous familiarise avec l'inconscient pulsionnel.
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Videos de Walter Benjamin (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Walter Benjamin
Par Delphine Minoui, grand reporter, lauréate du Prix Albert Londres 2006 Tout public, à partir de 10 ans
« Lumières pour enfants », c'était le titre donné par Walter Benjamin aux émissions de radio destinées à la jeunesse qu'il assura avant la montée du nazisme. Ce titre, Gilberte Tsaï l'a repris pour les Petites conférences qu'elle programme depuis 2001 dans différents établissements culturels. Elles reposent sur le pari que ni les grandes questions, ni les espaces du savoir, ne sont étrangères au monde des enfants et qu'au contraire elles font partie de leur souci, formant un monde d'interrogations restant trop souvent sans réponses. La règle du jeu en est la suivante : un spécialiste d'une matière ou d'un domaine accepte de s'adresser à un public composé d'enfants mais aussi d'adultes, et de répondre à leurs questions. À chaque fois, il n'est question que d'éclairer, d'éveiller : en prenant les sujets au sérieux et en les traitant de façon vivante, hors des sentiers battus.
Programme de la Petite conférence #2 – « Raconter la guerre, dessiner la paix, 25 ans de reportages au Moyen-Orient » par Delphine Minoui :
Rien ne prédestinait l'enfant timide, née à Paris d'une mère française et d'un père iranien, à devenir reporter de guerre. Quand elle s'envole pour Téhéran, en 1997, c'est avec l'envie d'y raconter le quotidien des jeunes de son âge, épris d'ouverture. Mais l'après 11-septembre 2001 chamboule tout. Elle se retrouve en Afghanistan, puis en Irak, pour suivre l'invasion américaine et ses conséquences sur la région. Depuis, les soubresauts s'enchaînent : révolutions du printemps arabe, attentats de Daech, crise des réfugiés syriens, putsch raté en Turquie, retour des Taliban à Kaboul. Mais Delphine ne perd jamais espoir. Sensible à l'humain au milieu du chaos, elle navigue entre ses articles et ses livres pour faire parler la paix, encore et toujours, en racontant le combat des héros anonymes croisés sur son chemin.
Entre anecdotes et confidences, la conférence donnera à voir les coulisses du reportage, où le journaliste n'est ni un super héros ni un agent du « fake news » au service d'un grand complot, mais un témoin d'exception, porteur de lumière, même au coeur de l'obscurité.
Le terrain est la colonne vertébrale de son écriture. Correspondante au Moyen-Orient pour France Inter et France Info dès 1999 puis pour Le Figaro depuis 2002, Delphine Minoui a consacré la moitié de sa vie à cette partie du monde synonyme de révolutions, coups d'État et conflits.
À lire – « Les petites conférences » sont devenues une collection aux éditions Bayard. Delphine Minoui, L'alphabet du silence, l'Iconoclaste, 2023 Les Passeurs de livres de Daraya, Seuil, 2017 Je vous écris de Téhéran, Seuil, 2015
Conception et programmation : Gilberte Tsaï – Production : l'Équipée.
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