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France-Marie Watkins (Traducteur)
EAN : 9782268011967
450 pages
Les Editions du Rocher (06/09/1991)
4.33/5   166 notes
Résumé :
À l’âge de cent onze ans, Jack Crabb entreprend de dicter ses Mémoires sur un magnétophone depuis son hospice et c’est tout un pan de l’histoire de l’Ouest
 qui se révèle… Retour en 1852 : la rencontre pacifique entre un convoi de migrants et un groupe de Cheyennes tourne au carnage. Le jeune Jack, un des seuls survivants, se voit emmené au camp des Indiens et élevé au sein de la tribu. Mais contre toute attente, il trouve chez les sauvages un idéal de vie qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Jack Crabb a 111 ans, ne vous méprenez pas ce n'est pas un charmant papi gâteau. D'ailleurs, ne vous avisez pas de tenter une approche culcul la praline ou de lui parler comme à un petit vieux. Faites gaffe les insultes volent bas et si vous êtes à porter de griffes les torgnolles aussi ! Jack en a vu d'autres et ce n'est pas votre face de blanc bec qui va l'impressionner. Il est là pour une seule et unique chose : vous raconter sa vie avant de passer l'arme à gauche alors on pose ses fesses et on ouvre grand ses écoutilles. Tout de suite ! Vous n'avez pas entendu ? Il a 111 ans alors pas de temps à perdre si vous voulez connaître la fin de l'histoire.

Jack il n'a jamais rien demandé à personne. Je dirai même que s'il avait eu le choix il se serait volontiers contenté d'une vie pépère, mais on ne lui a pas demandé son avis. Alors à défaut de choisir il a fait de l'opportunisme un mode de vie et s'est laissé porter par le vent. Il faut dire que dès l'âge de 9 ans les choses ont plutôt dérapé, car sur un quiproquo (merci la frangine), notre cher Jack s'est retrouvé chez les Cheyennes. Pendant des années il a vécu, grandi, lutté, pensé comme un Cheyenne. Il est devenu Little Big Man. Loin des clichés pour touristes et de de l'image romantique de l'indien, Jack nous raconte les Cheyennes, leur mode de vie, leur philosophie, le beau, le trivial, le drôle, l'étonnant et le triste et nous fait prendre conscience du fossé qui existe avec le monde des blancs.

A partir de ce moment Jack ne cessera d'errer entre le monde des blancs et celui des indiens. Comme une âme perdue, qui ne trouve pas sa place. Comprendre à la fois les indiens et les blancs l'empêche d'avoir un camp auquel se rallier et s'identifier. Il va donc avancer en tentant de faire cohabiter la part d'indien et la part de blanc qui vivent en lui. Un sacré défi si on considère le caractère un peu passif (attention pas pacifique) de notre Jack.
Il faut dire qu'il n'est pas aidé niveau famille, côté blanc ils sont tous plus ou moins frappés du bocal, et côté indien ils ont un peu de mal à le remettre quand il est habillé en blanc, ce qui fait que le Jack a eu chaud aux fesses plus d'une fois ! En plus à chaque fois qu'il essaie de se construire une famille justement, c'est du grand n'importe quoi.

Tantôt fiston d'une famille de culs bénis, tantôt homme blanc rangé avec une femme et un enfant, tantôt Cheyenne vivant sous un tipi en mode polygame le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas très conventionnel. Bref vous l‘aurez compris rien n'est simple pour ce vieux Jack. D'autant que le destin n'a de cesse de mettre un peu de piquant dans sa vie, laquelle, au final, a tout du chili qui vous arrache la tronche à la première bouchée.

Chercheur d'or, chasseur de bison, guerrier Cheyenne, joueur de poker et tricheur talentueux, arnaqueur, soldat, écumeur de saloon,… Jack n'est pas un témoin de la conquête de l'Ouest il en est un morceau à lui tout seul !
Il croisera même les fameuses légendes de l'Ouest et assistera à une baston entre Calimity Jane et… ben non vous lirez, il deviendra une fine gâchette grâce à Bill HICKOK (oui LE Bill !) croisera Wyatt EARP et son fameux coup du bison (les fines gâchettes sont parfois surprenantes quant à leurs coups préférés), Sitting Bull, et bien d'autres braves. Il participera à la construction du chemin de fer, il croisera aussi Custer, appelé Cheveux-Longs par les Indiens et Cul-Dur par ses hommes. Vous découvrirez même pourquoi une fois mort les indiens n'ont pas prélevé son scalp. Mais surtout, point culminant de ce livre, vous vivrez aux côtés de Jack la célèbre bataille de Little Bighorn ! Sur ce coup-là je vous conseille d'opter pour les plumes et le chant du guerrier Cheyenne HEY, HEY, HEY, HEY, HEY, HEY !!!!

Et puis vous verrez aussi que les légendes se construisent au fil des siècles et qu'il fut un temps ou les ce n'étaient que des hommes. Avant que le cinéma et les livres d'aventures n'enjolivent les choses. Avant qu'ils n'y mettent un soupçon de romantisme, un grain de grandeur et ne dénaturent tout il n'y avait que des hommes et des femmes qui tentaient de vivre, voire de survivre, dans des conditions souvent extrêmes. Vous verrez que l'Ouest c'était aussi de l'ennui, du quotidien et des désillusions.

Au milieu de tout cela, de toutes ces légendes, celui qui m'a le plus marqué c'est un parfait inconnu, Peau-De-La-Vieille-Hutte, ancien guerrier devenu homme sage et guide de son village. Ses paroles traversent le récit comme un baume sur une blessure à vif. S'il est chef ce n'est pas parce qu'il est le plus fort et qu'il s'est imposé mais parce qu'il est respecté. Chacun est libre de le suivre ou non. Etre chef chez les indiens quelle que soit la tribu, ce n'est pas imposer ses choix, car les indiens n'aiment rien tant que la liberté. On ne leur impose rien et chacun est libre de ses choix. C'est certainement ce qui les a perdus mais c'est aussi ce qui fait leur grandeur.

Quoi ? Vous vous dites que tout ça c'est du pipeau et que le vieux il yoyote grave du chapeau vu qu'il ne va pas tarder à manger les pissenlits par la racine ? Qu'il raconte des carabistouilles ? Ben vous irez lui dire tout seul ! Aïe non Jack pas la canne ! J'ai rien dit moi!
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Absolument génial!
Plus trépidant que Lonesome dove, plus drôle que le tireur, presqu'aussi complet que The big sky et aussi bisonesque que Butcher's crossing, plus étendu que La dernière frontière, aussi faussement parodique que Incident à Twenty-Mile, Little Big Man transcende le western comme un couteau suisse où tous les (bons) codes du genre se retrouvent : la conquête de l'Ouest, le mode de vie des indiens Cheyenne et leur inéluctable disparition, les batailles féroces entre armées et Indiens, la ruée vers l'or, l'hécatombe des bisons, la construction du chemin de fer et les villes qui poussent comme des champignons le long des voies, peuplées de fêlés de la gâchette et d'ivrognes : tout y est!
Il faut dire qu'il a tout vécu Jack Crabb, vieillard gouailleur de 114 ans dont le narrateur retranscrit le témoignage en nous susurrant malicieusement que si rien n'est crédible dans son histoire, rien dans le déroulé de ce vécu hors normes n'est improbable non plus. Et pour cause, à travers le récit truculent du vieux Jack, c'est toute l'histoire de l'Ouest américain qui se déroule sous nos yeux, loin des poncifs hollywoodiens et pourtant forte de tous les clichés, la compassion et le respect pour la civilisation autochtone en plus.
On ne s'ennuie pas une seconde, on se marre, on frémit, on en redemande! Sacré Jack!
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Nous sommes au milieu du XXe siècle et, dans une maison de retraite, un vieil homme irascible et grossier mène une vie abominable à son entourage. Il prétend s'appeler Jack Crabb, avoir 110 ans et avoir participé à la célèbre bataille de Little Big Horn en 1876. A l'en croire, il aurait également assisté au massacre de la Washita River, tenté d'assassiner le Général Custer, côtoyé Calamity Jane, Wild Bill Hickok, Wyatt Earp et bien d'autres célébrités de la Conquête de l'Ouest… Mr. Crabb n'est pas un homme des plus fiables et tout ceci pourrait fort bien n'être qu'un tissu d'élucubrations, mais s'il en était autrement, quelle existence incroyable alors que la sienne ! Enlevé à 10 ans par les Cheyennes en compagnie de sa soeur Caroline, le petit Jack Crabb aurait passé les six années suivantes de sa vie parmi les peaux-rouges sous l'aile bienveillante du vieux chef Peau-de-la-Vieille-Cabane. C'est là qu'il aurait acquis son nom indien de Little-Big-Man en récompense de son courage au combat, avant de retrouver la civilisation blanche lors d'un raid de la cavalerie sur le village de ses parents adoptifs. Ce n'est là que le début d'une existence chaotique et rocambolesque qui verra Jack Crabb ballotté d'un bout à l'autre des Etats-Unis, une épopée terrible, drôle, mouvementée, mais avant tout passionnante à découvrir.

« Little Big Man »… En voici un titre merveilleusement bien choisi ! Car Jack Crabb est effectivement un petit homme (et pas seulement au sens physique du terme, même s'il ne dépasse pas les 1 mètre 60). Opportuniste, parfois couard, un peu ivrogne, commun par bien des aspects, Crabb n'a rien d'un héros sans peur ni reproche, mais c'est un petit homme qui a connu de bien grandes aventures ! C'est également un homme qui a passé toute son existence à cheval entre deux civilisations sans jamais être capable de s'intégrer totalement à l'une ou l'autre. Sa position privilégiée – si l'on peut dire… – lui a permis de poser un regard lucide et sans concession sur la nation blanche comme sur la nation indienne et sur les terribles affrontements qui les ont opposées. A la fois grinçante et hilarante, amère et tendre, féroce et légère, la longue histoire de sa vie est un récit hors-du-commun conté dans un style coloré et souvent à la limite de la vulgarité, doublé d'un plaidoyer énergique pour la tolérance entre les peuples. Pas un coup de coeur absolu en ce qui me concerne, mais assurément une découverte incontournable pour les amateurs d'Histoire américaine !

(A noter aussi que l'adaptation avec Dustin Hoffmann datant de 1970 est tout à fait excellente, quoique plus politiquement correcte par certains aspects. Les indiens y ont également des petits airs de vietnamiens, ce qui ne surprendra pas au vu de l'époque à laquelle a été tourné le film.)
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Ce roman, prenant des airs de biographie, fait le récit de la vie d'un visage pâle, qui traverse plus de 100 ans d'histoire de l'Amérique.
Enlevé par les cheyennes à l'âge de 10 ans Jack Crabb raconte...la bataille de Little big Horn et toute la légende de l'Ouest.
Mais le ton donné par Thomas Berger est celui de la dérision et de l'ironie, qui en fait beaucoup plus qu'une leçon d'histoire où qu'une biographie.
Ce livre est une formidable fable sur l'homme et ses vanités.
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Enlevé par les Cheyennes à l'âge de 10 ans, Jack Crabb est élevé par le vieux chef Vieille-Cabane, qui a une vision très juste sur l'univers de son peuple et sur celui des hommes blancs qui n'ont de cesse de les traquer. Parvenu à s'intégrer au sein de la petite tribu, il acquiert le statut d'Etre Humain (nom par lequel se désignent les Cheyennes) après s'être vaillamment comporté lors d'un affrontement contre les Pawnees. Little Big Man est né.

Ce n'est que quelques années plus tard, lors d'une escarmouche avec l'armée Américaine, qu'il retourne parmi les blancs. Confié à un pasteur et à sa femme, il a l'occasion d'aller à l'école mais surtout il découvre la notion de péché, la maladie et les mensonges, choses étrangères aux Indiens. Incapable de se conformer aux bonnes moeurs et à l'hypocrisie qui l'accompagne, il s'enfuit. Il mène dés lors une existence aventureuse durant laquelle il connaît tour à tour la prospérité et la déchéance. Sur son chemin il croise des personnages célèbres ( Wild Bill Hicock, Calamity Jane, Wyatt Earp, le général Custer ) et retrouve les Indiens au gré de ses pérégrinations, participant même à la célèbre bataille de Little Big Horn.

Jack Crabb est un individu ballotté par les évènements de l'histoire de l'Ouest sans jamais parvenir à trouver sa place dans ce monde en perpétuel mouvement. Indien de coeur, il constate avec amertume, que la civilisation blanche à laquelle il appartient ne cesse de tout détruire. Si son jugement sur les Indiens est parfois sévère en raison de certaines de leurs pratiques, il perçoit toute l'humanité qui les caractérise, c'est envers l'attitude des blancs qu'il se montre le plus critique, dénonçant l'hypocrisie et la bassesse de leur instinct prédateur.
Contraint de survivre dans cet univers hostile, il fait preuve de beaucoup d'imagination pour ne jamais s'impliquer dans une situation dangereuse, quitte à fuir ou à passer d'un camp à l'autre. A la fois lâche et opportuniste, Jack Crabb n'en est pas moins attachant, à sa manière il s'efforce de rester intègre, ne reniant jamais sa famille indienne, il est toujours prêt à venir en aide quiconque lui semble honnête.

Cette magnifique épopée de Jack Crabb brise le mythe de la conquête de l'Ouest, décrivant avec justesse le mode de vie des Indiens et des Blancs ( ici, il n'y a ni bons sauvages, ni de glorieux pionniers).

Un grand merci à BidouilleB qui m'a fait découvrir ce livre !

Un des meilleurs livres que j'ai pu lire à ce jour.

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Parfois en lisant des récits sur le sujet, écrits par des hommes qui n'étaient pas sur le terrain, on a dans l'idée que la grande armée des trappeurs s'est acharnée à massacrer tous les bisons du continent afin de nettoyer les plaines pour permettre au bétail d'y paître, ou bien que nous avons éliminé les Indiens en détruisant leur garde-manger de nourriture sauvage. Ces choses se sont produites, bien sûr, mais nous autres n'avions rien planifié. Nous n'étions qu'une bande de types armés de fusils Sharps. Si du haut d'une colline vous aviez vu l'océan de bisons serrés les uns contre les autres, sur peut être une trentaine de kilomètres, vous n'auriez pu imaginer que le jour viendrait où quelques milliers de chasseurs provoqueraient l'extinction de ces millions et millions d'animaux.
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Il n'y a aucun gagnant ni perdant qui soient définitifs tant que le monde est en mouvement, comme il se doit, et prend la forme d'un cercle. La vie ne s'arrête jamais, n'est-ce pas? Bien que je doive mourir, ne vais-je pas continuer à vivre dans chaque chose qui existe?
Le bison mange l'herbe, je le mange, et quand je meurs, la terre me mange, puis elle fait germer de nouvelles herbes. Rien n'est jamais perdu, et chaque chose se retrouve en tout pour l'éternité, bien que tout soit en mouvement. Sauf que les hommes blancs qui vivent sur des lignes droites et à l'intérieur de carrés ne croient pas ce que je tiens pour vrai. Avec eux, c'est tout ou rien: c'est soit la victoire sur la Washita, soit la défaite sur l'Herbe Grasse. Et à cause de leurs étranges certitudes, ils s'obstinent. Ils sont même capable de se battre la nuit ou par mauvais temps. Mais ils ont horreur de la bagarre en elle même. Gagner, voilà tout ce qui les intéresse; et s'ils peuvent y parvenir en signant des traités ou en chuchotant quelque chose au vent, ils n'en sont que plus heureux.

(Paroles de Peau-de-la-vielle-hutte s'adressant à Little big man. Herbe Grasse correspond à Little Bighorn et fait référence à la défaite subie par les troupes de Custer au cours de laquelle il trouva la mort.)
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Je suis un homme blanc, après tout, et je crois fermement que la raison finit par prévaloir éventuellement, que le lion se couchera bien avec l'agneau, si, tout agnostique que je suis, je puis me permettre d'employer le dialecte de la superstition pour exprimer un postulat éminemment moral. Il m'est arrivé une fois de formuler cette pensée devant M. Crabb, et sa réponse m'a fait frémir : "Bien sûr, bien sûr, mon fils, du moment que vous renouvelez l'agneau de temps en temps."
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Les cadavres de huit cents chevaux gisaient dans la prairie, et y en avait qui remuaient encore un pied. A cause du froid, ils n'étaient pas encore mûrs pour attirer les charognards, mais je voyais quand même des coyotes aux aguets à six sept cent mètres dans la vallée, et un ou deux corbeaux au faîte des peupliers. Le vent glacé du soir soulevait des fragments noirs, du tas de déchets près de la berge.
Custer avait aussi abattu les quelques chiens qui n'étaient pas partis avec les indiens en fuite, et ces cadavres-là étaient éparpillés, parmi des cartouches éjectées, des flèches et autres détritus. Une quantité de sang considérable avait éclaboussé la terre et la neige et à l'ombre ça gelait rouge vif, y avait qu'au soleil que ça tournait brun.
Des plusieurs centaines d'âmes qui avaient occupé ces lieux dernièrement, moi seul restais vif. Je suis allé m'asseoir sur la berge glacée de la Washita. Si la rivière avait eu sa part de sang, ces coulées rouges et ces filaments ne durent jamais longtemps dans une eau courante, mais se mélangent et passent et quelque part à peut-être mille kilomètres, un gars boira une gorgée d'eau et sans le savoir il lampera une parcelle de jus de vie de quelqu'un d'autre. Le soleil descendait derrière une montagne de fumée bleue bordée d'or, comme une écharpe accrochée en travers de l'horizon de l'ouest. A croire que Custer faisait flotter ses couleurs personnelles même sur l'horizon.
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_ Merci de m'avoir fait naître Etre Humain ! Merci de m'avoir aidé à devenir un guerrier ! Merci pour toutes mes victoires et toutes mes défaites ! Merci pour ma vue, et de m'avoir rendu aveugle afin que je puisse y voir encore mieux.
" J'ai tué beaucoup d'hommes, aimé beaucoup de femmes et mangé beaucoup de viande. J'ai aussi eu faim, et je t'en remercie, comme je te remercie du plaisir que l'on a à manger quand on en a été privé un certain temps.
" Tu crées toutes choses et tu les diriges, O Grand-père, et maintenant tu as décidé que les Etres Humains auront bientôt à suivre une nouvelle route. Merci de nous avoir donné une victoire avant que cela nous arrive. Même si mon peuple doit un jour disparaître de la face de la terre, les miens revivront dans chaque homme qui sera fier et fort. Si bien que lorsque les femmes verront un homme qui est fier et brave et vengeur, elles s'écrieront, même s'il a une figure blanche : " Voilà un Etre Humain ! "
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