Arthus Bayard et les maîtres du temps

Tout d'abord, je remercie ma petite Sandrine du blog le parloir littéraire. Si vous ne le savez pas, c'est grâce à ses bons échos sur ce roman que je l'ai sorti plus vite de ma PAL. Sans elle, je l'avoue volontiers, il serait encore en attente d'être lu. Heureusement que les copines sont là pour nous souffler de jolis mots au creux de l'oreille. Un grand merci car ce fut un régal !

Avant de démarrer cette lecture, je ne m'attendais pas du tout à une aventure fantastique. En fait, je n'imaginais rien. Je n'avais pas lu la quatrième de couverture pour éviter d'être spoiler. Au bout du compte, si j'avais su ce qui m'attendait, je l'aurai lu beaucoup plus tôt. Je raffole des aventures fantastiques. Cela me permet de m'évader en toute quiétude. J'adore ça.

Qu'est ce que j'entends par aventure fantastique ?! Alors, dès qu'il est question de jeunes gens embarqués dans de folles péripéties contre leur gré ; à mes yeux, ce sont des petites aventures. La note fantastique vient généralement de l'univers proposé par l'auteur. Ici, il est question de voyage dans le passé. Donc, aventure fantastique. Dans un registre similaire, vous avez également Oksa Pollock, Fablehaven, Strom, Susan Hopper pour ne citer qu'eux... A chaque fois, nous rencontrons des adolescents âgés aux alentours de quatorze ans. Ils sont dans une période de la vie où les hormones s'éveillent... Il y a généralement aucune romance concrète mais elle est en sourdine... Elle se réveille doucement mais sûrement. J'aime ce côté où ils découvrent l'amour avec ses joies et peines. C'est tellement mignon.

Pour en revenir à nos moutons, les points forts - du récit - sont les personnages. Dans cette folle épopée, il y en a quatre qui sortent du lot. J'adore leurs personnalités. Ils ont un caractère affirmé avec beaucoup de répartis. Parmi eux, un me fait rire avec ses : « Par tous les tortellinis et tous les spaghettis et tutti quanti, Santa Cucina, priez pour moi. » Ce personnage a le don de me faire sourire dès qu'il ouvre la bouche lors de situations délicates. Il faut croire que Laurent Bettoni aime la cuisine italienne sinon, je suis à côté de la plaque alors.

Au sujet des protagonistes, ils sont quatre comme je l'indiquais plus haut, deux masculins et deux féminins. Grosso modo, ils forment deux duos. Tout au long du récit, ils adorent se chamailler avec leur acolyte. Je trouve que leurs petits prises de becs animent beaucoup le récit. Ils sont juste attachants. de plus, impossible de situer l'âge du duo plus âgé. Intriguée, j'ai même demandé l'avis à Sandrine si elle avait une petite idée sur la question. Après tout, peut-être que j'étais passée à côté de l'information au cours de la lecture. Ni l'une ni l'autre sommes capables de définir concrètement l'âge du duo Loreena/Tomaso. En tout cas, je n'ai pas vu les pages tournées.

La plume de cet auteur est agréable, je l'apprécie beaucoup. L'histoire est très bien contée. le choix de la narration est bien pensé. Cela permet de couvrir tous les personnages. Ainsi le lecteur a une vue d'ensemble ; ce qui est plus enrichissant qu'une narration intimiste. Quant à l'intrigue, elle est solide, très bien mené du début jusqu'à la fin. Je trouve que Laurent Bettoni a su distribuer les informations au bon moment. Quant aux révélations finales, je me suis laissée surprendre. N'empêche ces dernières soulèvent des questions. A présent, je m'interroge sur les Saint-Ange. J'ai l'impression qu'il ne faut pas se fier aux apparences. A la fin du roman, Arthus Bayard - le jeune héros - soulève des interrogations intéressantes. Je suis curieuse d'obtenir les réponses. de plus, le dernier paragraphe titille énormément ma curiosité. Cela me donne envie de plonger directement dans le volet suivant pour percer tous les mystères.

Non, je ne suis pas frustrée, juste impatiente. Impatiente de retrouver l'univers ainsi que les personnages principaux. Et surtout très impatiente de comprendre certains choses, tout comme Arthus de toute manière.

Toujours est-il que le mystère reste omniprésent même après la lecture. Disons que certains aspects ne sont pas creusés. Ceci est peut-être volontaire histoire de garder un peu de matière pour la suite. le don d'Arthus demeure un vrai mystère. Comment est-il capable de faire ça ?! Les maîtres du temps, qui sont-ils réellement ?! Faut-il se méfier - ou pas - des Saint-Ange ?! Des questions mais pas de réponses fournies dans ce premier opus. Pourtant, je ne les vois pas comme un manque. Juste une habile manoeuvre du romancier pour tenir en haleine ses lecteurs. Attention, il ne faut pas nous tenir trop longtemps dans cet état. Il faut un juste milieu pour ne pas que nous décrochions.

Arthus Bayard et les maîtres du temps est un excellent roman. Un tome qui sert d'introduction dans l'univers des voyages dans le temps. Même si ce premier opus est complet, il reste - néanmoins - encore des éléments à approfondir pour obtenir une saga de qualité. Vu le travail fourni autour de celui-ci, je ne m'inquiète pas pour la suite.
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Arthus 14 ans a perdu ses parents dans un accident d'avion lorsqu'il avait 5 ans. Depuis, il vit chez les meilleurs amis et associés de ses parents, Les Saint-Ange, qui ont eux même une fille du même âge qu'Arthus, Lalie. Lalie et Arthus sont les meilleurs amis du monde, quoi que l'on comprend assez rapidement qu'ils s'aiment tous deux en secret et qu'ils sont bien incapables de s'avouer leurs sentiments malgré leur manière désinvolte de se chamailler à tout bout de champ pour tout et n'importe quoi. (Ce qui nous vaut quelques répliques amusantes de la part des deux ados !) Les parents de Lalie sont très souvent absents et les deux adolescents se retrouvent la plupart du temps avec Loreena leur gouvernante écossaise et Tomaso le cuisinier qu'ils considèrent tous deux comme de proches parents. Lors d'une étrange crise de tremblement de la part du garçon, Arthus et Lalie parviennent à se transporter dans le passé ! Nous voilà brusquement propulsé à Paris en 1912. Voiture à cheval, robe en crinoline… les deux enfants ont bien dû mal à en croire leurs yeux. de retour à notre époque (sans qu'Arthus ne puisse contrôler quoi que ce soit), les voilà qu'ils repartent peu de temps après mais cette fois-ci en compagnie de Loreena et Tomaso. Ils repartent en 1912 et débarquent au sein d'une soirée des plus étranges et font la connaissance de Marcel Proust, Jean Cocteau puis Conan Doyle… Ils se retrouvent malgré eux en plein milieu d'une affaire visant à enlever une petite fille et à l'assassiner…

Arthus est un ado attachant, plein de bonnes intentions et se trouve à un passage de la vie où l'on se pose beaucoup de questions sur son avenir et sur la manière dont fonctionne le monde. J'ai bien aimé le suivre même si je l'ai trouvé assez « effacé » à certains moments clefs de l'histoire. Lalie est capricieuse, c'est une enfant gâtée qui n'a pas l'habitude de ne pas avoir ce qu'elle désir, cependant son amitié/amour pour Arthus la rend assez attachante. Leur binôme est assez mignon ! Loreena est une jeune et belle écossaise, intelligente et courageuse. Elle est téméraire et réfléchie, son amour pour les deux adolescents est admirable. Elle est en quelque sorte la tête pensante du groupe. Tomaso est farouchement entiché de Loreena (Loreena qui malheureusement ne partage pas les mêmes sentiments pour le cuisinier). C'est un homme peureux, qui ne cesse de trembler et de prier et d'invoquer ses plats italiens (..par tous les cannellonis, et tous les calamari fritti et tutti quanti, Santa Cucina, priez pour nouuuuus !) dès que quelqu'un éternue un peu trop fort. Bref, ce sont des personnages sympathiques, drôles et attachants que j'ai vraiment aimé suivre dans leurs aventures pour le moins incroyables.

Les répliques sont hilarantes, j'ai souri durant toute ma lecture. Je me suis laissée transportée sans la moindre difficulté dans cette intrigue rocambolesque sur toile de fond historique et politique et dans laquelle s'entremêle la mythologie et les légendes. L'action est présente durant tout le récit et nous prenons peu à peu conscience de l'ampleur de l'enjeu de cette histoire un peu farfelue. le style de l'auteur est très agréable à lire, certaines scènes peuvent peut être paraitre saugrenues ou encore assez peu décrites, mais dans l'ensemble cela ne m'a pas beaucoup gêné. le quatuor, Arthus, Lalie, Loreena et Tomaso est détonnant et étonnant, j'ai pris beaucoup de plaisir à les voir évoluer dans ces différentes époques dans lesquelles l'auteur nous transporte.

En bref : J'avais lu le résumé en quatrième de couverture très rapidement et il y a longtemps, aussi je ne savais pas réellement à quoi m'attendre en ouvrant ce livre et quelle surprise ! Ce livre est une petite pépite pour la littérature jeunesse, un régal pour l'esprit et l'imagination, un pur moment d'évasion… Ici pas de complication, pas de grosse réflexion, je me suis laissée emporter par les aventures extraordinaires d'Arthus, Lalie, Loreena et Tomaso avec beaucoup de plaisir et d'insouciance ! À suivre bien évidemment !

Si vous aimez l'aventure courez vite acheter Arthus Bayard et les maitres du temps qui sort en librairie le 17 octobre !
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/arth..

Je ne rajouterai rien au résumé, il suffit pour comprendre de quoi il en retourne, un roman jeunesse sur les voyages dans le temps.
C'est un très bon moment de lecture que j'ai passé grâce à Arthus, Lalie, Loreena et Tomaso.

Les 2 adolescents (Arthus et Lalie) et les 2 adultes (Loreena et Tomaso) sont 2 « couples » très attachants.
Chaque personnage a son caractère propre et est très bien décrit.
Arthus, le héros, est un jeune homme qui se comporte à la fois avec plus de maturités que les garçons de son âge (ils se posent des questions existentielles sur l'égalité des hommes, s'il est juste que sa famille soit si riche et d'autres si pauvres), mais aussi comme tout adolescent, il a des moments d'insouciance, il est drôle, il aime Lalie, mais ne se l'avoue pas. Il est courageux autant pour affronter les voyages dans le temps que face au décès de ses parents.
Lalie m'a moins touchée, elle est capricieuse, elle aime son petit confort, mais a beaucoup d'empathie et d'amour pour Arthus, elle fera preuve de courage en ne laissant pas tomber son ami.
Le duo que j'ai adoré c'est celui de la gouvernante, Loreena, et de l'homme à tout faire, Tomaso. Loreena défend les enfants comme une lionne, sous ses airs de jeune fille de bonne famille elle cache un tempérament rebelle, elle montre beaucoup de sang-froid, si l'on a l'habitude que ce soit l'homme qui accourt pour « sauver » la femme dans ce duo c'est le contraire, Tomaso roule des mécaniques, mais est très peureux, il a des réparties et des phrases cultes qui m'ont fait beaucoup rire (cette prière entre autres : « Par tous les tortellinis et tous les spaghettis et tutti quanti, Santa Cucina, priez pour moi » (page 34). Il ne cache pas son faible pour Loreena, mais celle-ci n'est pas du tout décidée à perdre son indépendance, les échanges entre ces deux-là sont très drôles.

Comme je viens de vous le dire, l'humour est présent dans la plus grande partie de l'histoire, mais habilement dosé pour que cela reste avant tout un roman d'aventures.
Une scène plus particulière m'a marqué pour sa fantaisie : imaginez Nijinski dansant sur « Great balls of fire » de Jerry Lee Lewis (voir lien YouTube) et Jean Cocteau et Marcel Proust s'entretenant en verlan ou dialoguant comme : « -C'est trop de la bombe, lança Cocteau (...) - c'est de la balle, enchérit Proust. » (page 74).
Cocteau et Proust ne sont pas les seuls personnages célèbres que le quatuor va rencontrer : ils vont être aidé par le nom moins célèbre Conan Doyle, croiser (malheureusement) la bande à Bonnot, etc.
Sur ce point, je ne pense pas que le public visé sera sensible aux personnages ni qu'ils comprendront les nombreux jeux de mots que l'on rencontre dans le livre.
Laurent Bettoni inclut dans son roman de nombreuses références aux années 1900, que ce soit en littérature, en architecture ou même des faits historiques, est-ce qu'un jeune y sera sensible ou les relèvera, tout simplement, je n'en suis pas certaine.
Toutefois, même sans comprendre qui sont réellement les intervenants, l'histoire ne perd pas de son intérêt.

L'auteur nous entraîne dans une grande aventure, si pendant environ 50 pages je me suis demandé si le livre allait me plaire, passé ce cap, je n'ai plus décroché.
L'histoire est très intéressante, si le thème des voyages dans le temps n'est pas révolutionnaire en soi, Laurent Bettoni y ajoute de la mythologie avec « chronos », des éléments surnaturels pas habituels.
Les révélations sur le don d'Arthus, pourquoi ils se trouvent en 1912, sont disséminées dans le roman, on avance en même temps que les personnages.
L'action est présente, certaines scènes sont vraiment bien décrites, le lecteur sent la tension monter.


L'ensemble est fluide, un roman vraiment bien construit ; des passages plus légers ; des phrases en anglais ou des mots italiens (Loreena a tendance à parler franc-glais quand elle est contrariée) et des jeux de mots qui enlèvent toute monotonie ; des sentiments amoureux, mais qui sont là en second-plan ; du suspens ; des situations rocambolesques ; une intrigue rondement menée ; des dialogues intéressants et drôles ; un rythme soutenu ; la plume de l'auteur qui est très agréable, tout ceci contribue à faire de ce premier tome, du moins je le suppose vu la fin, un très bon roman que je vous recommande.



Un roman jeunesse qui n'est pas "trop" jeunesse et qui plaira à la majorité, il s'adresse autant à un jeune public qu'à des adultes qui ont envie de s'évader le temps de la lecture.
Lien : http://luciebook.blogspot.be..

Point de vue de son aspect extérieur, l'ouvrage attire l'oeil. Intrigante et sombre, elle dévoile des ombres et quelques horloges anciennes. le titre en relief, permet d'attirer en utilisant un autre sens, le toucher.

Au niveau du contenu, l'écriture de l'auteur est très simple, il n'y a pas de moment de flottement ou de descriptions trop longues pouvant perdre le jeune public auquel il est destiné.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé la fluidité d'écriture, en effet, on entre immédiatement dans l'aventure et on s'attache directement aux personnages. Les voyages dans le temps ont un but ignoré du héros et du lecteur, ils découvrent et vivent en même temps l'aventure en suivant les indices au fil des pages.
L'auteur a intégré des personnages réels de l'époque pour aider les quatre protagonistes dans leur (en)quête. Si Proust et Cocteau n'évoqueront peut-être pas grand chose aux adolescents lisant le livre, le nom d'Arthur Conan Doyle et surtout celui de Sherlock Holmes devraient leur parler.
Cela permet, je pense, d'inciter à la lecture de ces grands auteurs du siècle passé ; des classiques souvent relégués aux caisses rangées au fond d'un grenier que l'on ne ressort que lors d'une lecture scolaire.
Il a aussi incorporé des phrases en anglais, avec leur traduction française entre crochets, pour illustrer certains sentiments de Conan Doyle ou de Loreena, la gouvernante de Lalie et Arthus. Je trouve que c'était une très bonne idée et ça ne casse pas le rythme de lecture.

Si d'habitude le premier tome d'une saga sert à poser les bases de l'histoire et à introduire les personnages, ce premier tome d'Arthus Bayard déroge à cette règle. Les personnages et les bases sont rapidement posés et la lecture en est d'autant plus agréable.

Pour conclure, je dirais que ce roman est un très bon roman d'aventure à conseiller aux jeunes et aux moins jeunes. Il permettrait de réconcilier avec la lecture les plus récalcitrants et les autres n'auraient plus qu'à faire comme moi : attendre impatiemment la sortie du tome deux.

Je tiens tout d'abord à remercier l'agence LP Conseils de m'avoir proposé de découvrir en avant première ce roman d'un auteur que je ne connaissais pas mais que maintenant je vais suivre avec attention.
Vous l'aurez compris j'ai énormément aimé cette lecture et le mot est faible tant ce roman a su m'embarquer grâce à une histoire passionnante et des personnages très touchants.
L'écriture est fluide et ultra facile à lire.
L'histoire est très bien pensée et dès le départ le côté aventureux est bien présent. Arthus, un jeune garçon de 14 ans, orphelin, se découvre un jour le pouvoir de voyager dans le temps ; il en fait profiter sa meilleure amie Lalie, sa gouvernante Loreena et son chauffeur Tomaso ; les voyages dans le temps de nos héros ont un but ignoré de ces derniers et du lecteur qui découvre les indices au fil des pages même si l'auteur a intégré des passages relatifs à l'objet de la mission. le tout est cohérent sans aucune longueur, le lecteur est constamment intéressé par ce qu'il lit et le mystère plus général concernant le don d'Arthus reste entier. Alors que d'habitude le premier tome d'une saga pose un peu le décor et les personnages, nous sommes ici en présence d'une véritable aventure avec de l'action, du suspense, de l'humour et des sentiments.
Les personnages d'Arthus, Lalie, Loreena et Tomaso apportent aussi énormément à l'histoire. Très bien décrits il sont très touchants et drôles. Si le duo Arthus/Lalie est plutôt commun aux romans adolescents, mais pour autant très drôle et à l'image des jeunes adolescents de notre époque, le duo Loreena/Tomaso est tout simplement extraordinaire d'humour, de dérision et de surprise.
Le résumé de ce roman m'avait déjà bien emballée et encouragée à accepter de recevoir ce roman et la lecture m'a définitivement conquise et c'est avec impatience que je vais attendre le tome 2 et les suivants.
Bref, ce roman est un énorme coup de coeur livresque que je ne peux que vous inviter à découvrir à votre tour.