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3,68

sur 1217 notes
Laurent Binet s'est manifestement beaucoup amusé, on est content pour lui. Mais son livre, certes malin, bien agencé, méchant juste ce qu'il faut, brillant par moments, est plus proche de "Da Vinci Code" que du "Nom de la Rose".

Dix noms célèbres par page (on se croirait dans la kitschissime série d'Arthur Conte, mais si, souvenez-vous : "1er janvier 1900", "1er janvier 1920", "1er janvier 1940", etc), des allusions assez faciles à décrypter (et le lecteur se félicite de sa toujours efficace culture), quelques phrases en anglais, italien ou allemand pas trop difficiles à comprendre, un humour fin comme du gros sel (Sartre, toujours vivant dans le roman alors qu'il meurt, comme l'on sait, peu après Barthes, est décrit d'une phrase : "on dirait un fantôme"...)

Le pire : ce personnage qui se demande s'il ne serait pas... un personnage de roman ! Ah non, pitié, on nous a déjà fait le coup des centaines de fois (Borges, etc) ! Nabokov dans "Lolita" se moquait déjà de ce procédé.

J'oubliais l'essentiel : tous les cinq chapitres, quelques pages qui semblent recopiées de "la linguistique pour les nuls", histoire pour le lecteur de se dire qu'il n'a pas perdu son temps...

Brillant ? Si l'on veut. Mais paillettes plus que diamant. On est parfois ébloui, façon poudre aux yeux.

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Et bien moi, je ne suis pas tombé en extase devant le dernier livre de Laurent Binet !
Pourtant le début était prometteur, le sentiment que l'aventure allait être de bien belle. Et puis, très vite, l'ennui s'est pointé sans crier gare, par petites touches comme si le prétexte du roman (la mort de Roland Barthes et son possible assassinat) suffisait à tenir la distance. Je suivais l'enquête déjanté de Bayard et de Simon sans déplaisir mais aussi et c'est plus embêtant, sans guère d'intérêt. Plus les pages s'additionnaient moins mon plaisir grandissait. Pourtant on devine avec quelle délectation, Binet à du drôlement s'amuser à se moquer du monde politique et littéraire de ces années là, certains portraits sont particulièrement gratinés (ou pas?). le talent est là c'est une évidence, mais je n'ai pas accroché tout simplement. Beaucoup y ont vu un roman hilarant, jubilatoire, culotté, tant mieux pour eux. Moi c'est plus un sentiment d'indifférence qui prédomine à la fin du roman. Tant pis pour moi. J'avais de loin préféré son précédant roman « HHhH ».
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Sept incontournables raisons de lire la Septième fonction du langage de Laurent Binet !
1. Une (ré)vision efficace de toutes les théories du langage au cours d'une plongée désopilante dans le monde universitaire des années 80.
2. Une intrigue policière foutraque avec duo d'enquêteurs contrasté (dans l'esprit Poirot-Hasting ou Larosière-Lampion d'Agatha Christie), victimes à la pelle et sang qui gicle (attention aux doigts!...)
3. Une aventure à la James Bond -démythifié quelque peu- avec société secrète et belles peu farouches.
4. L'occasion de retrouver Umberto Ecco plus grand que jamais !
5. Un récit enlevé, rythmé, musical parfois qui rend au langage ses lettres de noblesse.
6. Les réflexions existentielles de Simon Herzog, personnage pas si secondaire en lutte contre son créateur (« Il ne sera pas dit que quiconque puisse lire en lui comme un livre »)
7. L'humour des situations, l'audace des portraits et les pieds de nez qui n'évitent pas toujours d'en venir aux mains...
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Pour commencer l'année, quoi de mieux qu'un roman intello sans prise de tête ? C'est ce que propose Laurent Binet avec sa drolatique "septième fonction du langage", où il réussit l'exploit de rendre la sémiologie passionnante, et de faire rire aux dépens des philosophes français des années 80 (Sollers et BHL en tête).
L'auteur s'amuse à distordre l'histoire réelle : en 1980, Roland Barthes trouve la mort après avoir été renversé par une voiture, alors qu'il sortait d'un déjeuner avec Mitterrand. Mais ce que Binet imagine, c'est que cet accident n'était pas fortuit, mais visait à s'emparer d'un document que Barthes conservait précieusement dans sa poche, et qui risquait de changer la face du monde... S'ensuit une enquête déjantée, menée par un flic facho et un prof gaucho, qui nous fait croiser des Japonais en Fuego, des espions bulgares, des Brigadistes rouges, la fine fleur des intellectuels de l'époque (qui s'étripent entre eux comme des footballeurs sur un terrain), les incontournables politiciens (les élections de 1981 approchent), et un étrange Logos Club où les combats se font avec des mots.
J'ai adoré la façon irrévérencieuse dont Binet raconte cette histoire en désacralisant les grands philosophes contemporains. J'ai adoré son humour de sale gosse ("Mitterrand essaie de faire une grimace de dégoût, mais ça ne change rien à son expression habituelle" ; "Jean Boissonnat, chroniqueur à Europe , complet gris, cravate rayée, tête à fuir en Suisse en cas de victoire socialiste"). J'ai bien aimé sa douce nostalgie du début des années 80. Mais surtout, j'ai admiré la façon dont il rend la sémiologie accessible ; à l'instar du flic facho, je n'ai aucune connaissance en linguistique, mais par la voix du prof gaucho, Binet explique cette science de façon remarquablement simple, et nous permet de suivre assez facilement son histoire fantaisiste et érudite.
Au final, c'est un grand plaisir de lecture, où j'ai pouffé de rire et appris des mots savants, même si j'ai regretté une petite incursion fantasmagorique aux 2/3 du livre. Mais, comme dit l'un des personnages : "pour le Petit Chaperon rouge qui jugerait un monde possible où les loups ne parlent pas, le monde "actuel" serait le sien, celui où les loups parlent."
Alors, entrez à votre tour dans le monde du Petit Chaperon rouge, vous ne le regretterez pas !
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Le point de départ de ce roman de Laurent Binet, Prix Interalié 2015 et qui est sorti au Livre de Poche à la rentrée 2016- lu dans le cadre de la sélection du livre de poche de la rentrée 2016- après un beau succès grand format lors de la dernière rentrée littéraire est bien la mort de l'illustre sémiologue Roland Barthes l'auteur de Fragments d'un discours amoureux- que tous les comédiens de France disent avoir comme livre de chevet-

Celui-ci a été renversé par une camionnette de blanchisserie le 25 février 1980 Mais cet accident en était-il vraiment un?

De ce doute que beaucoup d'observateurs ont ressenti à l'époque, Laurent Binet- auteur d'un livre étonnant sur François Hollande- imagine une enquête policière menée par un certain inspecteur Bayard ancien de la guerre d'Algérie qui s'adjoint les services de Simon jeune universitaire de Vincennes pour mener l'enquête.

Un thriller déjanté, assez déroutant, qui s'évertue pendant de (trop ?) nombreuses pages à tenter d'expliquer des théories particulièrement pointues et érudites- on est chez Roland Barthes, pas Fabien Barthes sur le langage et la sémiologie..

On ne comprend pas tout, on s'instruit parfois, on s'agace même aussi devant certaines digressions et on a une certaine nostalgie sur cette époque si particulière parmi laquelle la France avait les plus grands penseurs du monde, Barthes, mais aussi Deruda, Deleuze ou Foucault..

Certaines scènes éveillent particulièrement l'attention- comme celle qui se déroule dans les bains douches en compagnie de Foucault et de son gigolo, une scène qui avait beaucoup choqué Yann Moix sur le plateau d'on n'est pas couché- d'autres ennuient voire indiffèrent un peu plus.

L'ensemble, qui dépasse hélas rarement le simple exercice de style , restera pour le moins original et inattendu et surtout met en valeur la langue et le langage d'une fort belle façon….
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Tandis que je visualise l’ordonnée de l’axe paradigmatique m'offrant un choix de vocabulaire comme du linge mis à disposition dans les tiroirs d’un chiffonnier et que j’ordonne mes mots en abscisse sur l’axe syntagmatique en espérant que la locomotive soit assez puissante pour entraîner l’ensemble, je fais la liste de tout ce que ce livre m’a apporté. Il m’a intriguée, il m’a amusée, il m’a instruite. Autant dire que je me suis délectée sur presque 500 pages. Une intrigue de nature policière constitue le ressort principal du roman. Partant de cette hypothèse_ si Roland Barthes, le critique, le sémiologue n'avait pas été renversé accidentellement par une camionnette en 1980 ?_ l'auteur nous plonge dans une enquête dont les enjeux sont exacerbés par l'imminence de la campagne présidentielle. En effet, il apparaît vite que Barthes aurait eu en sa possession la septième fonction du langage, celle que Jakobson, dans ses Essais de linguistique générale n'aurait pas voulu révéler par crainte de l'immense pouvoir qu'elle procure à celui qui la maîtrise.

Les milieux intellectuels de l'époque sont bien sur interpellés et c'est ainsi qu'entrent en scène des personnages tels que Foucault, Deleuze, Althusser et Derrida, les universitaires ainsi que le couple Kristeva-Sollers avec dans leur sillage, BHL (ces deux derniers étant particulièrement épinglés par Binet). Vu les enjeux de l'enquête, les milieux politiques sont également sur les rangs, Giscard, le Président en place (le premier dont j'ai des souvenirs, c'est sans doute fort naïf mais son prénom m'intriguait...), sérieusement menacé dans son renouvellement de mandat par l'éternel challenger, Mitterrand. Chacun peut bien sûr compter sur le soutien de son clan, côté pouvoir en place, les deux Michel , Poniatowski et d'Ornano, côté prétendant, un bataillon en rangs serrés composé de Fabius, Debray, Lang, Badinter, Moati et Attali. J'étais encore enfant à l'époque mais je me rappelle bien cette campagne présidentielle (Ah, le fameux débat télévisé !). C'est la première fois que j'ai eu une conscience politique (certes, largement influencée par celle de mes parents) et j'ai vu repasser tous ces noms avec une forme de nostalgie, marqueurs d'une époque où je commençais à percevoir le sérieux du monde des adultes.

Ajoutons, côté intrigue, que le roman sort du cadre français (le pouvoir est un enjeu universel) pour aller faire un petit tour en Italie à la rencontre du brillant Umberto Eco et qu'un autre contexte tout aussi prégnant est abordé, celui du terrorisme politique de tous bords dont Bologne fut le témoin sanglant.

Mais il est temps de parler des protagonistes chargés de cette enquête compliquée (plusieurs services secrets s'en mêlent aussi...). Comme souvent, il s'agit d'un duo. Pas très original, d'accord mais efficace car l'auteur a su les choisir en jouant la carte des contraires. Le commissaire Jacques Bayard, bon flic qui connaît ses limites, comprend qu'il n'évolue pas sur son terrain de chasse habituel et qu'il lui faut une sorte de guide pour décrypter le langage (pour ne pas dire jargon) de tous ces intellectuels qu'il méprise un peu par ailleurs. Il le trouve en la personne d'un jeune doctorant, Simon Herzog embarqué pour raison d'Etat sur la piste des assassins de Barthes. Ils n'appartiennent pas à la même génération, n'ont pas spécialement les mêmes valeurs (l'un est un ancien de la guerre d'Algérie, l'autre, un intellectuel de gauche), ne s'apprêtent donc pas à glisser le même bulletin dans l'urne mais ces deux-là vont finir par s'apprécier et s'entraider. L'auteur construit progressivement leur amitié improbable sur un ton mi-paternaliste, mi-complice rehaussé de quelques saillies goguenardes, les deux compères prenant plaisir à se brocarder un peu (la joute oratoire est un fil directeur du roman). De manière générale, Laurent Binet adopte un ton moqueur, plus ou moins appuyé, pour dépeindre ces milieux politiques et intellectuels des années 80. Comme il ne s'embarrasse pas de changer les noms, on peut clairement identifier les membres de ce "tout petit monde" (pour emprunter une expression chère à un autre universitaire, David Lodge) et suivre leurs déconvenues. A certains moments, j'ai quand même eu la sensation que l'on était pas loin du règlement de comptes et qu'à une autre époque, tout ça aurait pu se solder par une rencontre à l'aube, au coin d'un pré.

Si j'ai apprécié l' aspect enquête sur fond parfois caustique pour son petit côté page turner, ce n'est pourtant pas la raison qui m'a orientée vers ce livre. Je l'ai bel et bien choisi parce qu'il propose de triturer le langage (la lecture de Epépé de Ferenc Karinthy reste un de mes grands moments de lecture). J'ai adoré découvrir les pères fondateurs de la linguistique et de la sémiotique, Saussure et Jakobson, les 2 axes, les différentes fonctions, les pôles. J'ai trouvé Binet, pédagogue et habile dans sa présentation de cet échantillon de linguistique à tel point que j'ai presque regretté que mon parcours universitaire ne me l'ait pas proposé (tout en me disant qu'avec un mauvais prof, cela aurait été redoutable). Après la théorie, j'ai suivi avec intérêt, les travaux pratiques, les joutes oratoires du Logos club. Bon, c'est vrai, j'ai un peu décroché au moment du cours d'approfondissement, lors du colloque de Cornell. Je dois dire que la passe d'armes Derrida versus Austin représenté par son disciple Searle m'a laissée sur le côté mais, peu importe, avec illocutoire et perlocutoire, j'ai deux mots de plus à ranger dans le chiffonnier (ok, ils ne vont pas forcément servir souvent mais je préfère l'abondance à la pénurie).

Mais il est grand temps, après ce long trajet, de ranger la locomotive en gare car sinon je risque de vous embarquer au pays de la fonction phatique (explication p 146) ce qui ne serait pas franchement performatif.
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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J'ai abandonné la lecture de ce livre (60% lu) , brillant, érudit, mais qui ne parvenait plus qu'à me fatiguer là où j'avais souri… au début.
Si déboulonner des idoles, à la manière du valet de chambre pour qui il n'y a pas de grand homme, est parfois salutaire, le systématisme et le ton railleur qui accompagne chaque personnage m'on fait perdre le plaisir de lecture.
Le procédé est applicable à n'importe quel microcosme pour un spécialiste de celui-ci, avec de bonnes connaissances techniques que l'auteur pourrait monter en épingle.
A quand l'enquête sur la mort de Senna, pilotée en arrière-plan par Prost avec cylindres, moteur turbo, pneus tendres et freins céramique, à quand la recherce des dessous de l'attentat contre Monica Seles, dont Steffi Graf a trop profité, avec revers slicé, montée à contretemps, pronations et coups droits inside-out ?
Le tout arrosé de la description des à cotés dignes d'une télé-réalités qui montreraient Federer se curant le nez, ne couvrant pas la cuvette des WC et insultant ce connard de Djoko en le découvrant en une d'un magazine.

Comme l'a dit Yann Moix, en voyant Petruciani Binet aurait essentiellement décrit le physique ingrat de ce jazzman de génie.
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Je viens de terminer ce volumineux livre de Laurent Binet. Je dois dire que tout est très enlevé et d'une grande originalité. Défilent les grands des années quatre-vingt: chefs d'états, écrivains, linguistes, universitaires. C'est un monde qui renaît et il est vu d'une façon ludique et très créative. J'ai été impressionnée par la maîtrise de la construction, et le sens du portrait que développe l'auteur. Et, ayant été étudiante puis jeune enseignante à cette époque, j'ai aimé qu'elle soit vue avec un tel humour. Il n'était pas toujours de mise à l'époque. Certains portraits sont d'une grande drôlerie. A lire vraiment en consommant lentement car le texte est très dense !
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Complètement déjanté, désopilant et très culotté, voilà un thriller pas comme les autres, dont les protagonistes à l'égo pour la plupart surdimensionné, ne parlent pas comme le commun des mortels : c'est la raison pour laquelle le commissaire Bayard, enquêtant sûr le possible meurtre de Roland Barthes, n'hésite pas à s'entourer d'un traducteur en linguistique et autre sémiologie, le jeune Simon Herzog qui a l'esprit vif et pas les deux pieds dans le même sabot.
Et heureusement pour eux car l'enquête démarre sûr les chapeaux de roue dans le milieu interlope politico-intellectuel, à la veille de l'élection de François Miterrand : on y côtoie Giscard et Mitterrand, Fabius et Lang, Sollers et BHL, Foucault, Kristeva, Deleuze et Derrida, et même Umberto Eco ! Tous prêts à se faire couper un doigt pour monter dans la hiérarchie d'un mystérieux cercle oratoire !
Mais il semble que Barthes détenait un document convoité par beaucoup de monde ayant trait à une fonction dû langage non décrite par Jakobson. Serait-ce la septième fonction dû langage ? Quelle est-elle et quelqu'un serait-il prêt à tuer pour la posséder ? Voilà ce que vont chercher à découvrir Pierre Bayard et Simon Herzog dans une aventure échevelée et réjouissante !


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Michel Foucault, Björn Borg, Valéry Giscard d'Estaing ont en commun de figurer dans La septième fonction du langage. Mais ce ne sont pas les seules vedettes de ce roman aussi rocambolesque qu'hilarant qui prend pour point de départ la mort "accidentelle" de Roland Barthes au sortir d'un déjeuner avec le candidat à la présidence de la République, François Mitterrand. Et si c'était un meurtre ? A partir de là, la machine romanesque de Laurent Binet se met en marche et tout s'emballe. L'auteur passe au tamis burlesque toute la fine fleur des intellectuels de l'époque, de Derrida à BHL en passant par Sollers, Kristeva et Althusser, sans oublier d'inviter Umberto Eco à la fête ainsi que les figures politiques de l'époque. C'est un bouquin d'aventures abracadabrantes dont la matière première est le langage dont Binet explique les théories absconses façon La sémiologie pour les nuls, avec une virtuosité imparable. le thriller a beau être délirant, il possède sa logique interne avec des scènes d'action à couper le souffle, des échanges intellectuels de haute volée et des connotations triviales qui laissent pantois. Tout cela sans transition dans un exercice périlleux mais jubilatoire de grand foutoir narratif où des tueurs bulgares à parapluie et des membres des Brigades rouges viennent semer la pagaille. Sans compter qu'entre une discussion au QG des socialistes, une explication pointue de la pensée de Roman Jakobson et un match entre Lendl et Borg, l'enquête menée par un flic très rustre et un maître de conférences maître ès logorrhée finit tout de même par nous donner le fin mot de la signification de la septième fonction du langage. Bref, un roman dingue et roboratif totalement à l'opposé des autofictions que nous sert la littérature française plus souvent qu'à son tour. Et derrière ce quasi pastiche du Nom de la rose le lecteur de se demander : mais que représente aujourd'hui la pensée française en comparaison de celle des années 80 ? La réponse à la question n'est pas dans le livre mais l'unique chemise noire de BHL, si ! (Comprenne qui lira).
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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