Apprenant que « le Club des Cinq en embuscade » est la dernière histoire de la série écrite par Enid Blyton avant que la maladie d'Alzheimer ne l'emporte, j'ai eu envie de replonger dans cette lecture d'enfance avec un autre regard, aussi à la recherche de mes émotions d'enfant.
Je lis ici l'édition de 1978 avec les belles illustrations de Jean Sidobre qui a immortalisé les héros dans leur look seventies très lié à la série télévisée diffusée au cours de ces années-là dans les émissions vedettes que furent « Les Visiteurs du mercredi » et « Croque-vacances ». Puisque le texte des éditions des années 2000 est remanié, expurgé, modernisé, c'est essentiel de le préciser ! On est encore dans un monde qui prend son temps ! Enid Blyton écrit pour des enfants pour qui la lecture est l'un des principaux « divertissements » ; pour des enfants qui ne sont pas nés avec une télécommande, une tablette ou une console en main. Donc, la mise en place est assez lente. La romancière pose tranquillement son univers, sachant que son lectorat fidèle aime à retrouver ses amis du Club des cinq. le noeud dramatique n'intervient pas avant la moitié du livre ! Puis arrive un cirque (une figure qui revient régulièrement dans l'oeuvre) et Enid Blyton s'ingénie avec délice à croquer de nouveaux personnages. Enfin, quelque chose arrive : une tentative de vol des plans de la nouvelle invention du père de Claude (là encore, un thème récurrent) et nos jeunes partent à l'aventure. Claude n'en fait qu'à sa tête, prend des risques et, dans cette dernière aventure, prouve avec brio qu'une jeune fille peut être plus courageuse que les garçons !
Une lecture plaisante mais un peu déstabilisante, je l'avoue ! Dans mon souvenir, le rythme était plus trépidant ! Surtout, le voleur est rapidement démasqué ! Mais est-ce dû à mon regard d'adulte ?! Certainement ! Et il me faut aussi me rappeler que donner les clés au jeune lecteur pour qu'il se sente aussi malin que les Cinq faisait sans doute partie du plaisir offert par Enid Blyton à ses fans… Je vais relire prochainement un autre opus de la collection pour comparer…
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François, Mickaël, Annie et leur cousine Claude doivent passer leurs vacances à Kernach, chez les parents de Claude. À peine arrivés, ils vont être obligés de repartir immédiatement de Kernach pour ne pas risquer d'attraper la scarlatine. Un savant que connaît le père de Claude - lui aussi savant - accepte de les accueillir pour tenir compagnie à son fils Pilou, à condition que les enfants ne fassent pas de bruit. Claude à emmené son chien Dagobert, cinquième membre du Club, et Pilou possède un petit singe. François, l'aîné, aura bien du mal à contenir l'impulsivité de Pilou qui a vite fait de se lancer dans des bagarres, notamment avec Gino, un enfant qui fait partie du cirque installé sur la propriété du père de Pilou. L'aventure va s'enclencher au moment où des documents appartenant au père de Pilou sont dérobés dans la tour où il effectue tous ses calculs. Comment est-ce possible ? On dirait que quelqu'un est passé par l'extérieur de la tour pour voler les papiers. Pourtant la tour est si haute que cela paraît irréalisable. Encore un mystère qui sera résolu par le club des cinq. Une lecture permettant de se replonger dans une époque qui semble déjà lointaine... Les nouvelles technologies ne faisaient pas encore partie du quotidien !
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Pioché dans la collection rose de ma mère, les aventures du Club des 5 correspond à mes premières lectures vers les 11 ans. Les intrigues sont assez simples mais cela reste une littérature divertissante pour les toutes premières lectures avant de présenter à vos enfants des livres plus complexes.
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Le club des cinq,Pilou et Berlingot dégustent les chaussons aux pommes tout chauds de Jeanne et de savoureuses crèmes à la vanille. Ayant ainsi repris des forces, ils se décident à aller planter leurs tentes dans le pré. La petite bande se dirige en courant vers l'endroit où se trouve le matériel de camping. Les jeunes vacanciers regardent par dessus la haie qui sépare le pré du jardin de la villa. Tous sont fascinés... sauf Pilou. Dans le pré, de grosses voitures sont garées. Dessus, on peut lire le nom "barbarino" en lettres rouges. Il y a également de nombreuses caravanes, dont les petites fenêtres s'ornent. Claude a les yeux qui brillent.Elles aimerait tant pouvoir vivredans une roulotte, elle aussi ! - Regardez les chevaux ! s'écrie Mick.
«Claude! Reste donc tranquille une minute! s'écria François. C'est déjà bien assez que le train nous secoue comme ça, sans que tu viennes me marcher sur les pieds à chaque instant. Tu n'arrêtes pas d'aller d'une portière à l'autre pour regarder le paysage.
- Nous approchons, répondit Claude d'un air heureux. Je reconnais les prés et les champs. Bientôt, nous serons à Kernach... presque à la maison ! Je n'arrive pas à tenir en place.
Ce classique a meublé les bibliothèques de générations d'enfants. Son autrice, l'Anglaise Enid Blyton, a projeté son enfance dans le personnage principal, Claudine, qui veut se faire appeler Claude. Est-elle pour autant une pionnière des réflexions sur le genre ?
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