Green Manor, un triptyque écrit par Vehlman et dessiné par Bodart, qui m'a amusée par son humour cynique et divertie par la diversité des histoires courtes rassemblées sous une thématique commune. Les faits advenus sont évoqués par un narrateur identique à la manière des romans à énigme de la même époque, se passent dans l'Angleterre victorienne, majoritairement à Londres, et s'étalent dans le temps sur toute la seconde moitié du 19ème siècle.
Sous des allures respectables et une courtoisie bon ton, les membres du Green Manor's Club, fleurons de l'aristocratie britannique, sont les plus odieuses crapules qui soient. Les scrupules anecdotiques du futur gardien de la vénérable institution sont prétexte à l'évocation des méfaits secrets et des passions criminelles des uns et des autres. Chaque conte est délicieusement inattendu, mais j'ai préféré le machiavélisme magistral et ultime du joueur d'échec et l'ironie cruelle de la chute dans l'Ange de la Mort.
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Ce tome 3, je le trouve en-dessous de deux autres même si j'ai eu plaisir à le lire.
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Drôle de fin mais toujours aussi étrange, et perturbant !
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- Je me suis alors demandé si je ne favorisais pas l’évolution de l’espèce humaine en participant à ma modeste échelle, à une forme de sélection naturelle ?
– Une sélection basée sur quel critère, si monsieur me permet ?
– Sur la chance. Je tue les gens qui n’ont pas de chance.