AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Nicole Bogliolo (Traducteur)Georges Roditi (Traducteur)
EAN : 9782843371608
180 pages
Anne Carrière (11/09/2001)
4.02/5   31 notes
Résumé :
Une méditation d’Anne Lindbergh sur son mode de vie, son équilibre personnel, ses rapports avec autrui dont se dégagent une force et une sérénité incroyables. Un livre qui incite chacun à l’introspection et à l’isolement, passages obligés pour s’épanouir, se recentrer et s’ouvrir aux autres. Publié pour la première fois dans les années cinquante, ce livre eut alors un grand retentissement. Il était épuisé depuis de nombreuses années.
Que lire après Solitude face à la merVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce que notre pensée refoule est écrit dans ce livre, la manière d'aimer, de se ressourcer, d'acquérir une certaine sérénité qui reste un défi pour toutes les femmes, tous les hommes, dans notre société qui rejette ce principe spirituel indispensable à chacun, la méditation avec soi même pour mieux vivre avec les autres.
Qui a "ce temps", bien précieux, pour atteindre à cette sérénité si convoitée mais rarement acquise ?
Une petite bible à relire pour mieux respirer au travers de l'intoxication générale de l'environnement stressé et dépensié qui est le notre.
Commenter  J’apprécie          120
Ma dernière « prise » de boîte à livres, « Solitude face à la mer » de l'américaine Anne Lindbergh, édité en novembre 1955. Elle profite d'une retraite sur une île pour analyser les travers de sa vie quotidienne.
Pour faire court, elle se marie en 1929 avec le célèbre aviateur Charles Lindbergh. Elle volera comme lui en étant la première américaine à obtenir sa licence de planeur. Elle est mère de six enfants. Diplômée de lettres du Smith College, elle reprend son travail d'écriture en 1935. le couple sera « écarté » un temps de la vie publique pour son appartenance au mouvement isolationniste.
Anne Lindbergh mène dans ce livre une réflexion sur la condition féminine, le rapport à l'autre, la relation entre homme et femme, la place de l'individu dans le monde moderne de l'après guerre. Ce roman est essentiellement autobiographique. Elle évoque d'ailleurs son travail d'écriture et y exprime son intérêt pour le temps créatif.
Le développement personnel ou le féminisme sont des thèmes suffisamment recherchés aujourd'hui pour donner envie de lire ce court roman un peu daté. J'ai juste survolé les quelques lignes sur le couple et le mariage.
Le cadre naturel insulaire propice à la poésie et sa collection de coquillages alimentent agréablement sa réflexion sur la nécessité de la solitude et du vide pour se (re)trouver soi-même.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai été un peu déçue par ce livre. Je m'attendais à un récit d'aventures intérieures liées au monde du voyage ou de la solitude. Là, c'est une sorte de journal intime d'interrogations liées à la condition de la femme. Ce texte est d'une autre époque. Un peu dépassé. Je ne me suis pas reconnue dans cette lecture. Les interrogations sont intéressantes mais peu de chapitres m'ont vraiment captivée.
Anne Lindbergh fait la comparaison de coquillages avec la vie de tous les jours. Intéressant comme point de vue. Mais je suis restée sur le bord de la plage à contempler l'océan, en silence, sans entrer dans les réflexions auxquelles elle m'invitait.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
C’est une véritable libération d’écrire jusqu’à s’oublier soi-même, jusqu’à ne plus savoir où l’on est ni ce que l’on va faire ensuite, sombrant dans le travail comme on sombre dans le sommeil ou dans la mer.
Commenter  J’apprécie          00
La femme doit parvenir à la majorité par elle-même. Etre majeur, c’est précisément cela : avoir appris à s’appuyer sur soi-même.
Commenter  J’apprécie          00
Et pourtant les heures de solitude comptent parmi les plus importantes de la vie. A certaines sources nous n'avons accès que dans la solitude. L'artiste sait qu'il doit être seul pour créer, l'écrivain pour diriger le cous de ses pensées, le musicien pour composer, le religieux pour prier. Et c'est dans la solitude que les femmes peuvent retrouver l'essence véritable de leur être, ce fil résistant qui sera nécessaire à toute la toile des relations humaines. (p. 49 / Pocket, 2003)
Commenter  J’apprécie          150
Car les rapports humains doivent, eux aussi, être des îles. Il faut les aimer dans les limites du présent: des îles que la mer entoure et interrompt, que les marées baignent et abandonnent sans cesse. Il faut accepter cette forme de sécurité qui est celle de la vie ailée, celle du flux et du reflux, de l'intermittence (p.117 /Pocket, 2003)
Commenter  J’apprécie          80
On peut préparer en soi la réserve de paix nécessaire à une journée surchargée en arrangeant un vase de fleurs le matin, de même qu'en écrivant un poème ou en disant une prière. Ce qui importe, c'est de prêter un moment d'attention à sa vie intérieure. (p.56)
Commenter  J’apprécie          100

Dans la catégorie : Le genre humainVoir plus
>Philosophie et disciplines connexes>Epistémologie, causalité, genre humain>Le genre humain (172)
autres livres classés : vision du mondeVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1741 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}