roman très léger; tout y est simple, rose, enfantin dans cette relation jeune enfant / grand-mère d'adoption ; quelques petites intrigues, des sentiments, de l'amour, une approche courtoise et sympa de la vieillesse telle qu'on voudrait la vivre.
Tout est de bon goût parfois un tout petit peu coquin ce qui est sympathique
Et bien sur tout se termine bien
Commenter  J’apprécie         30
Jolie histoire simple , peut-être un peu trop "rose". le foyer de personnes âgées idylliques, tout est presque trop faux... J'aimerai bien adopter une grand-maman moi aussi
Commenter  J’apprécie         40
Au début, ce récit d'une grand-mère qui rencontre un garçonnet de 8 ans en mal d'affection m'a paru utopique et puis j'ai découvert des sujets contemporains, abordés avec finesse, comme l'homosexualité, les enfants qui partent vivre à l'étranger, la vieillesse, le rôle des grands-parents. Puis cette lecture se transforme en péripéties et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, même si on imagine la fin, au dernier moment, la réalité reprend le dessus. Un livre très attachant.
Commenter  J’apprécie         10
C'était comme ça à la maison, quand je disais : « Je m’embête », papa me tapait sur les doigts : « On ne dit pas “je m’embête”, Blandine. On dit “je m’ennuie”. »
Les s’il te plaît et les merci, suivis du nom du destinataire, étaient une question de survie : sans eux, on n’obtenait rien.
Durant les repas – nous étions cinq autour de la table, deux parents et trois enfants –, les interdictions étaient plus nombreuses que les bonnes choses dans nos assiettes. Défendu de mettre les coudes sur la table, de boire sans s’essuyer la bouche avant et après : deux fois ! De manger avec les doigts, sauf les asperges et les bananes. Dommage, les asperges, on n’aimait pas tellement alors que pour les frites, ç’aurait été épatant d’avoir la permission – on ne disait pas encore « super » ni « extra ». Défendu de saucer sans piquer son pain avec sa fourchette, d’ailleurs, les enfants les mieux élevés ne sauçaient pas du tout. Le matin au petit déjeuner, défendu de tremper sa tartine beurrée dans son chocolat au lait. Nos parents prenant leur café dans leur chambre, nous trempions quand même mais le plaisir était gâché par la peur de les voir entrer et quand le pain tombait dans le bol on entendait comme un « ça t’apprendra » soufflé par notre conscience.
Et tout ça, les s’il te plaît et les merci, les asperges, saucer avec son pain, ne pas tremper, nous permettrait d’être considérés comme des enfants parfaitement éduqués et, plus tard, considérés tout court car nos excellentes manières nous ouvriraient les portes de la société, même les plus fermées.
C'était pour notre bien.
Il y a toutes sortes de mensonges et chacun sait que certains sont nécessaires, voire obligatoires.
Lorsque nous allions rendre visite à cette vieille tante, pâle et velue comme une veuve blanche, et qu'elle me demandait, en tendant vers mon bec un bonbon empoisonné : "Alors, ma petite Blandine, es-tu contente de me voir ?" que ce serait-il passé si j'avais avoué : "Je me suis roulée par terre pour ne pas venir, vous me faites une peur horrible, vous et vos bonbons à l'anis que je déteste" ? J'aurais sans aucun doute été trainée dehors par les cheveux et sévèrement punie. Et cela alors même que mes parents me recommandaient de dire toujours la vérité.
Au collège Saint-Eustache, qui bien sûr n’était pas mixte, toutes les filles copiaient plus ou moins sur la voisine, chapardaient gommes et crayons, trichaient à la marelle en marchant en douce sur les lignes, péchaient abondamment par gourmandise ou coquetterie et oubliaient régulièrement la charité envers leur prochain… mais cela n’était rien comparé au mauvais esprit.
Le mauvais esprit gangrenait le fond de l’âme : une sorte de virus sournois dont les symptômes étaient la contestation du règlement, les ricanements devant les ordres et même parfois le refus de s’y plier.
Maintenant, il ne dit plus rien. Tout petit, tout fragile, gonflé de gros soupirs, il se contente d'être triste.
Attention ! Ne pas confondre tristesse et colère chez l'enfant. La colère n'est qu'un avis de vent passager qui libère son coeur, le chagrin l'écrase.
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment !
•
Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici !
•
•
L'amour était presque parfait: Ingrid Bergman et Robert Capa, les amants magnifiques de Jean-michel Thenard aux éditons Seuil
https://lagriffenoire.com/l-amour-etait-presque-parfait.-ingrid-bergman-et-robert-capa-les-amants-magnifiques.html
•
Mes soeurs, n'aimez pas les marins de Grégory Nicolas aux éditions Les Escales
https://lagriffenoire.com/mes-soeurs-n-aimez-pas-les-marins.html
•
Meurtre gourmet à Saint-Malo de Jean-Luc Bannalecaux éditions Pocket
https://lagriffenoire.com/meurtre-gourmet-a-saint-malo.html
•
Piège mortel à Belle-Ile de Jean-Luc Bannalec, Pierre Malherbet aux éditions Presses de la Cité
https://lagriffenoire.com/piege-mortel-a-belle-ile-une-enquete-du-commissaire-dupin.html
•
Un été à Pont-Aven. Une enquête du commissaire Dupin de Jean-Luc Bannalec, Amélie de Maupeou aux éditions Pocket
https://lagriffenoire.com/un-ete-a-pont-aven.html
•
Les marchands de Paris de Lise Kervennic aux éditions Flammarion
https://lagriffenoire.com/les-marchands-de-paris.html
•
le Roi n'avait pas ri de Guillaume Meurice aux éditions Livre de Poche
https://lagriffenoire.com/le-roi-n-avait-pas-ri.html
•
Ultime preuve d'amour de Michel Canesi et Jamil Rahmani aux éditions Livre de Poche
https://lagriffenoire.com/ultime-preuve-d-amour.html
•
Les Bourgeois de Calais de Michel Bernard aux éditions de la Table Ronde
https://lagriffenoire.com/les-bourgeois-de-calais-1.html
•
Des heures heureuses de Christian Authier aux éditions Flammarion
https://lagriffenoire.com/des-heures-heureuses.html
•
Poste restante de Christian Authier aux éditions Flammarion
https://lagriffenoire.com/poste-restante.html
•
Les amies de Nolwenn le Blevennec aux éditions Gallimard
https://lagriffenoire.com/les-amies.html
•
le chemin des étoiles de Landis Blair et Julie Sibony aux éditions Kaléidoscope
https://lagriffenoire.com/le-chemin-des-etoiles.html
•
Les narcisses blancs de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa
https://lagriffenoire.com/les-narcisses-blancs.html
•
Les dernières volontés de Heather McFerguson de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa
https://lagriffenoire.com/les-dernieres-volontes-de-heather-mac-ferguson.html
•
Les Heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour de Vanessa Caffin aux éditions De La Martinière
https://lagriffenoire.com/les-heures-de-la-nuit-ne-rattrapent-jamais-celles
+ Lire la suite