Petite autobiographie d'une journaliste qui a connu un futur terroriste, un certain Marwan, lors de ses études à Durham, dans les années quatre-vingt quatre-vint dix.
Et qui, de ce fait, a un peu, de loin, sans éclaboussure, participé un peu, du moins côtoyé, la grande histoire, celle des engagements des autres pour la lutte, la justice, les idées etc... Même par la violence.
Je suis resté en superficie de ce livre qui, je crois, pose la question de nos engagements et de leur persistance à l'épreuve de l'ascension sociale.
« Faut-il renier notre jeunesse, bon sang ? s'indigne Alex. Avoir peur de ce que nous avons été, jeunes ? Nous n'avons rien, mais rien, à nous reprocher ! »
L'ensemble m'a paru bon ton, bon genre, avec quelques platitudes consubstantielles au journalisme de plateaux télévisés.
Une tranche de vie. D'une autre.
Commenter  J’apprécie         300
Claudine Bourbonnais s’est laissé porter par l’écriture de ce livre, qui est à la fois un récit personnel tissé de souvenirs, un hommage à Gilles, son amoureux disparu trop vite, un portrait social et un thriller politique en lien direct avec l’actualité.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
À cette époque, les communications étaient primitives et onéreuses, et les parents, par nécessité, moins enclins à échafauder des scénarios catastrophes lorsque leurs enfants prenaient le large. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
Marc André Masson la reçoit sur le plateau de RDI Matin pour en parler, en compagnie de Julie Jasmine Boudreau. Ce sont six années qui aboutissent enfin sur les tablettes des librairies pour Claudine Bourbonnais.