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EAN : 9782764623053
Boréal (01/05/2014)
3.69/5   37 notes
Résumé :
«Croyez-vous en Dieu, monsieur Carr?»
Cette question, on me la poserait souvent désormais, et toujours avec un air entendu. Comme si, déjà, on cherchait à débusquer en moi l’imposteur. Après tout: ne pas croire en Dieu dans ce pays n’est-il pas antiaméricain?

À cinquante ans, le scénariste Roman Carr est au sommet de sa gloire. Sa série télévisée «In Gad We Trust», satire cinglante de l’Amérique et de sa relation avec Dieu, fait un tabac. Roman... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Semble-t-il que le rêve américain existe mais jamais sans conséquences. Tragiques et malheureuses. Romain Carrier, ce petit québécois en connaîtra et en paiera le prix. De sa Gaspésie natale, vers New York puis vers la Californie (Berkeley et LA) , on engloutit les kilomètres au rythme des années qui passent. L'auteure Claudine Bourbonnais nous mène, avec beaucoup d'efficacité et de fluidité, des années '50 au début du nouveau millénaire. Ces années riches culturellement, socialement. Les droits civiques des noirs américains, le féminisme naissant, Bob Dylan, Jack Kerouac, Betty Friedan, la laicisation de l'état, les hippies, la contre culture, le Vietnam, les années Johnson, la montée des extrémismes religieux, les années Bush, Clinton, le 11 septembre, l'Irak....C'est par la voix de son personnage Romain Carrier alias Roman Carr devenu scénariste populaire à Los Angeles que nous voyageons dans le temps mais de façon non chronologique. Le parcours de celui-ci est plein de rebondissements et de rencontres marquantes jamais anodines. Un parcours passionnant suivant les grands bouleversements sociaux et culturels qui secouent les États-Unis dans les 60-70- 80. Ce petit québécois exilé aux E.U. pour oublier son passé (pas si simple) , pour réaliser son rêve et y arriver, raconte son histoire peu commune pour rétablir les faits, les vrais, pour la (sa) vérité, sur sa (la) liberté. Et tout ça se paye d'amour, de trahison, d'amitié et encore d'amour. Les E.U., terre du rêve à réaliser, l'Amérique , terre de liberté, de démocratie. Vraiment ? Métis Beach nous en parle avec brio, éloquence et grande adresse .
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J'ai beaucoup aimé ce livre autant pour l'histoire que pour l'écriture. Celle-ci est fluide et très imagée. Si on aime l'histoire et connaître d'autres pays, dans ce cas-ci les Etats-Unis, on n'est pas déçu. En plus, il y a peu de longueurs, ce qui au contraire, arrive souvent dans beaucoup de bouquins. le personnage principal est sympathique, autant dans son manque d'affirmation de soi dans ses jeunes années que dans ses convictions d'avant-garde. Ne pas croire en Dieu est antiaméricain.
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Superbe fresque socio-politique des années 1950 à 1990. L'auteure a un souffle étonnant pour un premier roman. Ça m'a rappelé les romans de John Irving! Une qualité d'écriture exceptionnelle aussi : vivante, légère, juste assez familière pour qu'on s'y sente à l'aise. Les personnages sont attachants, et surtout ils sont vrais, avec tout ce que ça comporte de faiblesses humaines. J'y ai cru d'un bout à l'autre. J'ai bien hâte que Claudine Bourbonnais nous offre un 2e roman.
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J'attendais possiblement trop de ce premier roman de Claudine Bourbonnais, bien reçu par la presse écrite. Un bon départ mais rapidement des tics d'écriture se sont installés : des phrases en italiques trop soulignées, des points d'interrogations ponctuant ici et là certains commentaires et beaucoup de répétitions. L'auteure a ratissé large dans cette histoire et au final, c'est à une leçon accélérée et superficielle de géopolitique américaine à laquelle le lecteur a été convié. Métis Beach, une station balnéaire de Gaspésie au Québec, en a été le prétexte et non le sujet, de là ma déception.
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Metis Beach, Claudine Bourbonnais (Sept 2014)
(Je classe 3.2 donc 3/5 dans Babelio)
Roman relatant la vie d'un homme dont les événements du destin l'ont fait quitter sa petite ville natale, alors adolescent, pour poursuivre sa vie.
Style d'écriture qui m'a plu, agréable à lire, petites longueurs. On a un peu l'impression de lire une biographie cependant et on s'attend d'avance à la finale. Intéressant et nous fait réfléchir sur le destin et sur les effets collatéraux de nos décisions.
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critiques presse (2)
Chatelaine
02 juillet 2014
Avec comme toile de fond l’évolution du Québec et les secousses qui ont agité les États-Unis, l’auteure a créé un univers fascinant, formidable portrait d’époque et roman d’amour, d’amitié, de trahison.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
LaPresse
26 mai 2014
Il y a la Claudine Bourbonnais à la voix douce et aux traits délicats qui présente les nouvelles le matin à RDI. Il y a l'autre, l'écrivaine délurée qu'on découvre à la lecture de Métis Beach. On a peine à croire qu'il s'agit de la même personne.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"Bravo! avait dit Ethel. je suis cent pour cent d'accord avec ce que tu as écrit dans le New Yorker. Tous mes amis aussi. Ils saluent ton courage." Mon courage ? Prendre la parole dans une démocratie un acte de courage ?
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Je viens tout juste de terminer la lecture de ce roman que j'ai trouvé très très bien écrit. Le texte coule comme une petite rivière avec quelques cascades.... L'auteure est journaliste et nous fait mention à quelques reprises des faits réels de ces années (60/70). On embarque dans l'histoire d'un jeune homme ayant quitté sa gaspésie natale, il croit qu'on l'accusera d'un viol!!!
Il réalise le rêve Américain mais ce rêve lui glisse entre les mains.
De toute évidence, ce roman est un bijou, il nous captive du début à la fin. Un grand bonheur de lire cette auteure,
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On avait dit aux parents que leur fils était fragile psychologiquement, pas fait pour être heureux dans un pensionnat – comme si nous pouvions l’être –, et les parents, dévastés, en avaient pris toute la responsabilité.
Mais les vrais coupables, c’était nous, avec nos moqueries cruelles. Un sentiment de culpabilité si fort que j’avais été incapable de retourner au séminaire, une fois guéri.
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Dans le miroir au-dessus de ma commode, je me faisais l’effet d’un jeune vieux d’un autre temps, que l’on cherchait à tout prix à protéger de la dangereuse modernité qui pointait à l’horizon, cette modernité qui appartenait à la jeunesse, pas à nos parents sans grande instruction et dépassés par ce monde qu’ils ne comprendraient jamais vraiment.
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Pas toujours facile de comprendre ces films compliqués, tous dans leur langue, évidemment. Un œil sur l’écran, l’autre dans la salle, à guetter leurs moindres réactions, surtout ne pas perdre la face, le rire, l’étonnement et la peur que nous parvenions à feindre avec, ma foi, presque autant de talent que les femmes l’orgasme...
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Video de Claudine Bourbonnais (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claudine Bourbonnais
Marc André Masson la reçoit sur le plateau de RDI Matin pour en parler, en compagnie de Julie Jasmine Boudreau. Ce sont six années qui aboutissent enfin sur les tablettes des librairies pour Claudine Bourbonnais.
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