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EAN : 978B08BS6L3DH
1006 pages
emmanuel bourgoin édition (23/06/2020)
4.53/5   20 notes
Résumé :
La cité universitaire de Savoriur, dédiée aux savoirs, est réputée pour son ouverture d’esprit. Accueillant une population cosmopolite où chaque culture cohabite et se nourrit l’une de l’autre, la ville lacustre se confronte aujourd’hui à une problématique qu’elle ne peut ignorer : L’armée de la lointaine Mellor-an marche sur le ponant. Dotée d’une force militaire et diplomatique sans égale, cette invasion impose, aux vaincus, dogmes et dictats. Aësmi porte la toge ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Et me voici revenue toute chamboulée de Savoriur, de retour d'un univers impressionnant après une dernière journée riche en émotions.
Les frères de Savoriur est une lecture fantastique où l'on réalise tout le travail de l'auteur Emmanuel Bourgoin qui a enfanté de cet univers et lui a apporté le plus grand soin. C'es une histoire atypique, pas de combat du bien contre le mal même si les mages, les monstres, les golems, les combats sont de rigueur.
Dans cette histoire nous découvrons deux frères : Aesmi et Learbris qui vivent chacun leur vie, l'un étant homme-lige et l'autre recteur . Nous découvrons les rêves qui les habitent et les suivons dans leurs activités quotidiennes mais un beau jour ils seront amenés à se retrouver et comprendront que leurs destinées sont liées pour la sauvegarde de Milia Facia. À ce moment-là, l'intrigue s'épaissit et le lecteur se trouve emporté dans une course contre la montre entre le maître du temps, un homme qui veut modifier certains évènements et le Néant qui tente de s'installer.
Je suis entrée dans cette histoire somme toute très visuelle pour la lectrice que je suis, j'ai combattu avec Learbris et ses femmes-liges, j'ai sauté de mur en mur avec Aesmi et bien plus. J'ai aimé me balader dans Savoriur, ses canaux, ses universités, rencontrer le miaouak et tous les personnages : Basile, Telrion Ealfwine, le sorcier de Mellor-An, la prêtresse mais je n'en dis pas plus car ce livre est un petit bijou et c'est à votre tour de découvrir cet univers.
La magie, l'humour (j'ai bien aimé Percelot) et de « belles scènes » de combat sont au rendez-vous.
Je ne peux que remercier Emmanuel Bourgoin pour ce SP qui est une énorme et excellente surprise.
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Je remercie chaleureusement Emmanuel Bourgoin pour l'envoi, en service presse, de son roman : Frères de Savoriur.
La cité universitaire de Savoriur, dédiée aux savoirs, est réputée pour son ouverture d'esprit.
Accueillant une population cosmopolite où chaque culture cohabite et se nourrit l'une de l'autre, la ville lacustre se confronte aujourd'hui à une problématique qu'elle ne peut ignorer : L'armée de la lointaine Mellor-an marche sur le ponant.
Nous découvrons deux frères originaires de cette cité : Aësmi qui porte la toge des Grands Clercs et le capitaine Learbris qui dirige les Hommes-Liges dans la Garde Étincelante.
Deux hommes que tout oppose, sauf la quête que leur confie la reine Amélie : prémunir Savoriur du danger qui pèse sur la cité.
Chacun à leur manière, ils vont faire de leur mieux pour remplir cette mission.
Frères de Savoriur est un roman qui m'a captivé.
J'ai beaucoup aimé le monde crée par Emmanuel Bourgoin. Il est très riche, il y a de l'originalité et j'ai passé un très bon moment de lecture.
Les personnages sont très intéressants, leur psychologie bien développée. Aësmi et Learbris sont très différents, et c'est justement ce qui m'a charmé. Ils ne sont pas lisses. On ne s'ennuie pas avec eux, ils ont chacun une façon de voir les choses, de défendre leur cité. Tous deux m'ont beaucoup plu.
L'histoire est simple mais très bien ficelée, il n'y a pas de longueurs et à aucun moment je ne me suis ennuyée.
J'ai apprécié le style de l'auteur car son écriture est très parlante, j'avais vraiment l'impression de vivre les aventures de ses personnages.
Il y a aussi des touches d'humour ici et là, ce qui rend la lecture encore plus agréable.
J'ai été charmée par Frères de Savoriur, un très bon roman qui mérite cinq étoiles et que je vous recommande sans aucune hésitation.
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À découvrir absolument !

Pour ma première critique sur Babelio, je souhaite vous parler d'un livre que j'ai remarqué au hasard de mes recherches sur le net, en ce début de juillet 2020. Et croyez-moi, quelle bonne surprise de lire: "Frères de Savoriur", d'Emmanuel BOURGOIN.

L'auteur nous livre ici un premier roman qui se déguste comme un agréable mets.
Au fil des pages, nous sommes happés par le récit. Doucement et sans ennui, nous découvrons le monde de Milia Facia (et plus particulièrement la Cité de Savoriur) qui nous est proposé sans aucune contrainte d'alourdissement de narration. Nous comprenons vite que l'auteur maîtrise le sujet qu'il a imaginé et rend, dans chacun de ses mots, son monde plus que crédible.
[J'ai adoré la façon dont l'un des personnages principaux introduit la constitution de ce monde en faisant un cours à ses élèves. J'avais la nette impression de faire partie des étudiants ; buvant et réfléchissant aux énoncés du professeur].
Emmanuel BOURGOIN ne s'arrête pas à créer un « monde de papier » où l'on verrait juste des noms apposés sur une carte. Nous sentons à travers ses narrations, ou intégrer intelligemment dans les dialogues de ses personnages, de véritables cultures évoluant avec leurs passés, leurs mythologies, leurs écosystèmes et leurs politiques. Rien ne semble gratuit, tout est réfléchi, ce qui donne naissance à une réalité bien concrète.

Les personnages sont fouillés et non caricaturaux. Que cela fait du bien de découvrir de la Fantasy qui ose sortir de son carcan où logiquement l'initiation est reine ! Ici, les personnages ne sont pas des jeunes personnes à qui arrive un malheur, les projetant brusquement dans l'aventure. Nous avons à faire à des adultes qui composent avec leurs passés et qui vivent (relativement) leurs vies comme les communs des mortels : des adultes qui font des choix les amenant immanquablement à la conclusion de cette histoire.
Je me suis interrogé sur le faite si de soustraire un jeune personnage de la narration pouvait nuire à l'extrapolation que peut se faire un jeune lecteur en lisant ce roman. Je peux vous assurer que non. J'ai proposé ce livre à mon ado de 15 ans. Il s'est de suite imprégné de cette histoire comme j'ai pu le faire du haut de mon âge certain. Évidemment, nous avons eu une vision de lecture différente, mais tous les deux, nous avons été ébahis par cette force d'attraction qui nous ont fait aimer ces personnages, qui sont si attachants étant tout simplement humains !

L'histoire est habilement ficelée. L'auteur nous guide doucement et adroitement sur une piste que nous pensons croire emprunter (la quatrième de couverture contribue à cela d'ailleurs: de forme narrative classique, nous croyons vivre une aventure de Fantasy pure et dure. Hé bien, pas du tout ! Nous lisons bien plus que cela !). Nous voilà en train de suivre deux personnages totalement différents (et pourtant si complémentaires), ce qui enrichit grandement le récit. Au fil des chapitres, nous découvrons petit à petit la réelle trame qui se dessine, nous surprenant plus d'une fois, sans être une seule fois perdu ou lassé.
Comme pour la création de son monde, rien dans l'histoire n'est gratuit. Tous les détails ont une importance certaine. Mais si on en rate un (mon ado de 15 ans en avait relevé d'autres que moi, et vice et versa), cela n'est nullement grave, car le récit est fait de sorte qu'il nous accompagne vers la fin aussi facilement que l'on tourne une page.
Une histoire surprenante, addictive, sortant encore une fois des carcans que nous connaissons, sans pourtant nous perdre en route.

Le style de l'auteur et le mode narratif sont aussi intéressants à détailler brièvement.
Le style est clair, direct quelquefois, et plus appuyé quand il le faut. Emmanuel BOURGOIN arrive à concocter un savant mélange qui contribue à rendre la lecture agréable et attrayante.
J'ai senti dans son écriture une construction forte et pourtant claire afin de ne pas empiéter sur le reste du roman.
Le mode narratif m'a aussi surpris et plu. [Au-delà des « rêves » qui sont à la première personne du singulier (ou à la première personne du pluriel pour le dernier « rêve"], dans la première partie du roman, l'auteur se concentre sur la narration d'un personnage (ce qu'il ressent, ce qu'il vit et le choix qu'il se voit prendre). Dans la seconde partie de l'ouvrage, l'auteur jongle entre ses deux personnages principaux (chacun ayant un chapitre à tour de rôle), nous amenant dans deux directions opposées, accélérant petit à petit le rythme et liant de façon cachée les deux protagonistes. Enfin, dans la dernière partie, l'auteur injecte la narration des deux personnages dans les mêmes chapitres en les divisant par paragraphe. Cela à un effet « entonnoir » qui nous plonge vers la palpitante conclusion de l'histoire.

Fermant la dernière page de « Frères de Savoriur » (je vous conseille vivement de lire la postface très intéressante de l'auteur qui nous explique comment il est arrivé à écrire ce roman), j'ai ressenti comme une sensation de contentement, d'excitations, mais aussi de perte. Je me rends compte que je me suis attaché aux personnages, au monde et à l'histoire au point de vouloir retourner rapidement dans cet univers. le récit se clôture de façon intéressante, épique et surprenante tout en laissant une ouverture sur une potentielle suite (je ne doute pas que l'auteur ait déjà commencé à nous concocter un autre roman, vu le fil rouge qu'il a finement distillé dans ce récit).

Le genre littéraire qu'est la Fantasy peut rebuter certains lecteurs, étant encore assez méconnue France. Mais encore une fois, croyez-moi… en lisant ce livre, vous allez raffoler de cette aventure que vous propose l'auteur. Laissez-vous surprendre !
Si vous aimez Weis, Gemmell, Eddings, vous allez apprécier Emmanuel BOURGOIN qui vous offre dans « Frères de Savoriur » une nouveauté bienvenue.
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Je remercie vivement l'auteur pour m'avoir fait parvenir son livre.

Cela fait un petit moment que j'ai terminé la lecture de ce pavé fantasy et je ne sais pas comment débuter ma chronique. Quand je note pavé c'est dans le bon sens. le livre est complet, 650 pages de l'histoire de deux frères, ceux de Savoriur. Un récit qui nous emporte en pays imaginaire du monde de Milia Facia compose de toutes pièces par l'auteur. le résumé est assez explicite pour ne pas tout reprendre. Passons plutôt au début du récit. Un rêve, celui d'un frère qui voit la naissance de son grand frère, la sienne, la façon dont ils ont été "sauvé" avant même de voir la lumière du jour. Est-ce la réalité ou juste un songe ? Seule cette scène reste à l'appréciation du lecteur. Toujours est-il que Aësmi se réveille avec un mal de tête terrible : la gueule de bois est fatale. Lui qui devait se reposer ce matin se voit dans l'obligation de remplacer un collègue de travail. Grand Clerc, autant dire professeur de notre époque, il va démontrer que le cours magistral c'est bien, mais il y a bien mieux : l'interaction ! Son frère Learbris appartenant à la garde royale du royaume dans lequel ils vivent vit totalement à l'opposé de son jeune frère.

Léarbris est épris de liberté, de découverte, il veut parcourir le monde et a pu accomplir ses rêves, tout du moins une partie. Tandis que son frère Aësmi aime raconter les histoires et est devenu écrivain d'une série sur un personnage du prénom de Percelot, en plus d'être un érudit. Une invitation à s'asseoir lors d'une réunion royale très importante prend de court Aësmi. Sa présence est requise par la Reine Amélie qui a pris son coeur, mais l'inverse n'est pas vrai. Qu'importe, Aësmi va découvrir des choses incroyables et surtout qu'un espion est parmi eux. Et ce n'est que le haut de l'iceberg, même s'il faut une chaleur étouffante en ces lieux. Les deux frères se retrouvent sous le fil d'une lame et vont devoir travailler de concert afin de retrouver des armes. Je n'en dis pas plus, il faut juste imaginer qu'il y a bien plus que cela caché entre ses lignes. Les armes pour détruire un hypothétique ennemi qui n'hésitera pas à les écraser sans le moindre remord. Léarbris et Aësmi sont différents tant dans leurs idées que dans leurs actes et gestes. Si le premier est un bourreau des coeurs ne s'embarrassant pas de choisir, le second est désespérément seul et pour cause, son coeur est pris. le plus âgé est un combattant avec des options plutôt sympathiques, le plus jeune ne sait pas se battre, mais il réussi parfois à donner un coup de poing, pas où il faudrait, mais qu'importe.

Deux enfants devenus adultes qui vont devoir trouver une solution pour repousser l'ennemi qui est déjà dans les murs. Et puis il y a de nombreux personnages qui gravitent autour d'eux, tels Basile qui m'a bien fait rire, Telrion qui cache bien son jeu, Estelle, Anatalia et Iressi de véritables guerrières et Irrarack et bien d'autres encore. Certains sont manipulés, d'autres sont de véritables maîtres en puissance. Chacun d'entre eux va démontrer qu'il est capable de faire quelque chose, de bon ou non, mais ils sont doués dans tout ce qu'ils entreprennent. le personnage de Aësmi apporte la légèreté dans cette profonde noirceur où le monde de Milia Facia risque de périr. Il a sa propre façon d'être, de bousculer les conventions, de ne pas faire comme tout le monde. Il aime tester, expérimenter de lui-même quitte à se mettre en danger. avec son ami Telrion, ils n'ont de cesse d'avancer dans les expériences afin d'atteindre la Maison de l'Être. Ce lieu qui semble être imaginaire, sorti tout droit de l'esprit d'un fou, mais qu'est-ce que la normalité ? Et si cette maison existe vraiment en soi, que se passe-t-il réellement ? Aësmi a ce besoin de toucher par lui-même ce qui n'est pas "normal" afin de déterminer si ce lieu existe. Tandis que Léarbris n'y croit pas.

Les descriptions nous entrainent dans un monde médiéval, avec une pointe de Venise et ses eaux. C'est terriblement facile d'imaginer les lieux rien qu'avec les mots entourant chacun des monuments, des mouvements aussi. Il suffit de voir Aësmi sauter par-dessus un balcon pour le voir se créer sous nos yeux, tout comme les personnages qui se dessinent allégrement. La cité universitaire de Savoriur est majestueuse et la ville est également coupé en deux avec ceux qui s'en sortent mieux que les autres. Tous viennent d'horizon lointain, et tous se complètent sans le savoir jusqu'à ce qu'un professeur leur montre le chemin à parcourir pour y arriver. Tout va pour le mieux, car les ennuis n'arrivent pas jusque là. Enfin c'est ce que le peuple croit. L'armée de Mellor-an est en marche et le danger, même s'il n'est pas imminent reste le même. La mission confiée aux deux frères est immense et tout à la fois importante. Ils vont devoir remonter les manches et investir dans bien plus que leur propre vie. Les personnages sont vivants, ont des sentiments que la raison a du mal à éteindre.

À part le début qui est un peu long à mes yeux, ces moments où nous prenons connaissance des personnages avec de nombreuses descriptions, le récit est vivant, entraînant, riche. L'auteur a une imagination débordante, un monde crée de toutes pièces avec de la magie, des combats d'armes, des créatures impressionnantes, des prédateurs pourchassés par d'autres, des personnages complexes et terriblement réalistes dans leurs réactions. le fil conducteur est simple, il faut trouver de quoi se défendre, ce qui amènera à d'autres épreuves. La vie, la mort, ce récit ne manque pas d'espoir et de tristesse. 650 pages oui, mais elles défilent vite, très vite, trop vite. Lorsque nous arrivons à la fin de ce tome, nous pouvons nous dire que la boucle est bouclée. Une sorte de dérivé et j'imagine avec qui il sera écrit, est évoqué. L'histoire de Milia Facia n'est pas terminée, même si celle de la plupart des personnages l'est. le début lent fait place à des intrigues de pouvoir, des scènes qui s'accélèrent pour plonger dans les souvenirs et ainsi aller de plus en plus vite.

La plume est affolante, amenant une urgence vitale plus nous approchions de la fin et si les mots ne sont pas totalement tel que dans un fantasy traditionnel, cela change. L'originalité d'utiliser du vocabulaire de notre époque et de le transférer en ces lieux est appréciable. Et ce MT qui est un mystère jusqu'au bout du livre. Ce moment précis où nous apprenons qui il est est à la fois logique et rageant de ne pas avoir trouvé. Sans oublier les rêves à chaque partie qui nous dévoile un peu plus que l'imaginaire n'est pas si éloigné de la réalité. J'ai beaucoup apprécié le passage avec cette femme à l'enfant pour de nombreuses raisons, dont le fait qu'elle est ouverte à de nombreux chemins.

En conclusion, un beau livre fantasy où de nombreux thèmes se mêlent à la magie : l'apprentissage par soi-même, le devoir de sauver son monde, celui de s'allier. Les mystères entourant certains personnages nous embarquent allégrement auprès d'un peuple qui n'a de cesse de nous étonner (l'entraide entre personnages de statuts différents sans rien attendre en retour par exemple). Les protagonistes sont attachants et lorsque certains disparaissent, c'est un peu de notre coeur qui est mis à mal. J'ai passé un très bon moment de lecture et de découverte auprès des frères Savoriur, surtout Léarbris.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-univers-de-milia-facia-tome-1-freres-de-savoriur-emmanuel-bourgoin-a210113846
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Je chronique ce roman « Frères de Savoriur », sur demande de l'auteur, Emmanuel Bourgoin, et par le biais de Simplement Pro. Fin juillet, j'embarquai donc sur mon radeau virtuel prête à traverser les six cent cinquante et quelques pages avant d'arriver à destination sur la terre ferme où m'attendait, vierge, la feuille destinée à ma chronique. Debout sur les planches instables, à peine éloignée du bord, me voilà filant sur des courants invisibles, précipitée ici et là sur des écueils, des bas et haut fonds, emportée par un maelstrom auquel je tentai de résister en utilisant en guise de perche le crayon géant dont j'avais pensé à me munir. L'auteur est volubile, qui signe ici un roman complexe, ambitieux, bien servi par une imagination prolifique dont la forme n'évite pas, toutefois, certaines longueurs et approximations dans le fond et la forme. Plantés dans un univers imaginaire inventif mêlant le rêve au récit, les personnages, -dont le narrateur qui s'exprime à la première personne-, entrainent le lecteur dans une intrigue prenante, bien ficelée, aux nombreux rebondissements.
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Note de l'auteur

Je dessinais (avec un certain style graphique qui m'est propre et qui s'apparente plus au gribouillage qu'au dessin) des bouts de cartes de ce monde fantastique. Doucement, ces pays prenaient forme. Je voyageais entre les mots créant pour Milia Facia une genèse, une chronologie de faits historiques et surtout des chroniques. Car un monde peut-être beau, repoussant ou même ensorcelant, si les personnages qui y habitenyt n'ont pas les vies qui nous captivent, tout le reste fane avant d'éclore.
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Nous avons vu le cercle tourner et nous devons le briser, car ni ton maître, l'Empereur de Sünvolga, ni mon souverain, le Seigneur Noir de Mellor-an, ne seront aptes à changer le futur ! Je sais par conséquent ce que j'ai à faire.
Je n'en doute pas, roucoula la voix sifflotante du démon. Je sais parfaitement que tu n'oublieras pas de me libérer.
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Mon frère et moi étions bien différents. Du point de vue physique tout d'abord. Plus jeune que moi de deux années, Aësmi présentait un corps beaucoup plus maigre que le mien. Il avait à peine dix années que, déjà, certains disaient qu'il n'allait jamais atteindre sa taille adulte. Ses bras étaient déjà aussi gros que mes doigts... bon j'exagère, mais Aësmi était une véritable brindille. J'avais l'impression qu'il allait se casser au moindre coup de vent. Franchement, il ne sera jamais un homme à filles, mon frère. Avec un tel physique, il ne peut qu'être un intellectuel, un rêveur et un sacré malin.
Tout le long de mon enfance, et encore moins pendant ma vie d'adulte, je m'étais fié à mon frère. C'était terrible de dire ça, mais à chaque fois que je croisais ses yeux verts gris, je n'arrivais pas à déchiffrer ce qu'il pensait franchement. Je comparais souvent Aësmi à cette anguille que l'on trouve aux pieds des glaciers, la Glaoutch. Cet animal donnait l'impression de regarder vers une destination et, bien entendu, se dirigeait toujours là où l'on ne l'attendait pas.
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Même si le bouleversement de la norme est notable, le fait de la répliquer la rend acceptable... pour ne pas dire habituelle. Faut-il alors sans cesse se renouveler au risque de donner des nausées à tous ?
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… En un clignement d’œil, cette femme devint tout pour lui. Elle était son soleil qui chauffait le sang dans ses artères. Elle était ses lunes qui accompagnaient ses rêves. Elle était sa respiration et l’essence même de l’existence…
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