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4,26

sur 984 notes
Ce sublime roman décrit la quête d'identité de Cyril Avery tout au long de sa vie. Né d'une mère bannie du village où elle vivait, Cyril passera son existence à chercher son identité en Irlande (et pas que !) de 1945 à 2016. Une description magistrale de l'évolution des mentalités sur le sujet de l'homosexualité et de la vie d'un homosexuel en Irlande.
Ce roman fait rire, pleurer...
Sans aucun doute le meilleur roman que j'ai lu ces dernières années !
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Un quasi coup de coeur ! Les fureurs invisibles du coeur écrit par John Boyne est une lecture inhabituelle pour moi. Roman tranche de vie, roman d'apprentissage d'un jeune homme qui traverse le XXe siècle dans une quête continuelle de son identité et de ses origines.

Le roman suit Cyril Avery, qui n'est pas un vrai Avery. Abandonné à sa naissance par une mère-fille, il grandit dans la même maison que ses parents adoptifs à défaut qu'ils lui accordent beaucoup d'attention. Cyril est un personnage principal intéressant à suivre. Il semble constamment en retrait de ce qu'il se passe, comme s'il se contenter de contempler son existence plus que de chercher à la vivre. Il prend ainsi rarement des décisions et se laisse souvent porter, incapable d'assumer pleinement qui il est réellement. Même lorsqu'il prend une décision, cela semble plus être une fuite en avant réalisée sous la contrainte, ce qui le rend très attachant et atypique.

Mais les personnages les plus réussis du roman sont sans doute le souple Charles et Maude Avery. Excentriques et imprévisibles, ils ont parfois des réflexions immondes mais sont en même temps tellement drôles. Maude et ses réflexions acides, Charles et son côté furieusement irresponsable. Les dialogues où ils apparaissent sont hilarants et colorés. Catherine Goggin, la mère biologique de Cyril, fait également figure de femme exceptionnelle et de grande force morale dans ce pays qui condamne son existence et son comportement.

L'écriture de Boyne est d'ailleurs globalement une réussite. Fluide et caractéristique, elle nous emporte dans son univers peuplé de coïncidences, d'actes manqués et de signes du destin, on croirait parfois lire un conte moderne pour adultes. L'auteur ne manque ni d'humour ni d'ironie, ce qui rend son texte presque addictif.

Il fait le choix d'une structure narrative originale : Nous faisons un bond dans la vie de Cyril tous les 7 ans. C'est un chiffre magique puissant, le 7. Si cette spécificité nous fait traverser rapidement l'ensemble de l'existence mouvementé de Cyril, j'ai eu parfois l'impression de passer à côté de certains événements intéresser, d'un manque de liant entre les différentes parties, ce qui donnait à ce choix de narration un aspect un peu artificiel.

Mais l'objectif du roman est surtout de nous offrir une critique, à travers une Irlande ancrée dans ses traditions rigides, de la bien-pensance et de l'intolérance. Cyril aura été marqué dès sa naissance du sceau de l'infamie morale, jusqu'à son identité considérée comme contre-nature et monstrueuse. Il passera une bonne partie de sa vie à se dissimuler, sans vivre pleinement, craignant la critique. Et c'est compréhensible ! Son pays est longtemps resté sous l'égide pesante d'une prêtrise avide de faire respecter un ordre moral aussi hypocrite qu'il est aveugle.

John Boyne met régulièrement en avant l'ignorance des personnes aptes à critiquer les modes de vie différents des leurs. Même les personnes qui ne sont pas hostiles peuvent faire preuve d'un manque de connaissance crasse. Il met aussi en exergue la destruction des vies causées par ces ordres sociaux attachés à une pureté morale puante. Et dès le premier chapitre, une scène magistrale donne le ton.

Roman fleuve flamboyant et sensible, John Boyne y déploie la finesse de son analyse psychologique et la fureur de ses luttes. Avec ses personnages iconiques et ses dialogues mémorables, l'auteur nous plonge immédiatement dans les mutations d'une fin de siècle trépidante à travers la vie de son personnage contemplatif et atypique, Cyril. Si le roman vous touche, il vous restera dans un coin de la tête bien longtemps après sa lecture.
Lien : https://lageekosophe.com/
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587 pages qui pourraient décourager et qui pourtant ne lassent pas.

A travers l'existence de Cyril, homosexuel, enfant illégitime et adopté, John Boyne décrit avec beaucoup de sensibilité l'intolérance nourrie de religion en Irlande de 1940 à nos jours. Il dépeint le sort des filles-mère, le mariage, l'impact de la religion, l'hypocrisie, la sexualité, sans fioriture dans un monde où chacun doit se conformer aux diktats sociaux sous peine d'être exclu, dénoncé, maltraité voire condamné. Cyril lui-même inquiété s'exilera à Amsterdam, puis à New-York où le SIDA entame sa terrible progression assassine. Il mentira, cachera, rencontrera l'amour puis reviendra dans son pays pour y découvrir enfin ses origines.

Un roman captivant et fort intéressant qui retrace le long parcours de la tolérance vis-à-vis de l'homosexualité – parcours encore loin d'être achevé.

Le ton est acerbe et cynique face à la bêtise humaine et la violence qu'elle peut engendrer et interroge sur la difficulté à assumer sa différence.

Un très beau roman. Une vie.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Un roman-fleuve bouleversant et captivant, dans l'Irlande des années 40 à nos jours. le destin d'un homme devant faire face aux diktats de la société et aux soubresauts du monde.


1945 : Dans la très catholique Irlande, Catherine Goggin est bannie de son village pour être tombée enceinte sans être mariée. Elle remettra l'enfant à un orphelinat en espérant qu'il obtiendra une vie meilleure dans une autre famille. Ainsi Cyril Avery commence à raconter sa vie. Éduqué par des parents adoptifs originaux (lui banquier fraudeur et elle future auteure à succès), il tentera de vivre dans cette atmosphère guindée. Son amitié avec Julian, gamin de son âge, lui fera prendre conscience de son homosexualité. Voulant se fondre dans la société pour avoir la paix, il tentera par tous les moyens de lutter contre son penchant pour les hommes, en vain. Au gré de ses emplois et de ses voyages, Cyril cherchera le bonheur en allant parfois à l'encontre de ses envies et provoquera des dommages collatéraux autour de lui. L'apaisement tant recherché arrivera avec les changements de la société et la sagesse de la vieillesse.


La lecture de ce roman m'a véritablement enchantée. Tout d'abord, il y a ce personnage de Cyril, en quête d'identité et de bonheur. Son enfance entre deux adultes excentriques lui permet de vivre un peu à sa guise, et son amitié avec Julian sera son véritable socle. Élément déclencheur de bien des situations, il se forge une identité incompatible avec la société irlandaise de l'époque. Alors, il louvoie, se cachant ou fréquentant quelques filles pour donner le change. Ce perpétuel mensonge sur sa sexualité le ronge intérieurement, il est constamment entre non-dits et faux-fuyants. On a mal au coeur pour lui. Sa souffrance ne s'apaisera que bien plus tard, quand il vivra à Amsterdam, puis New York. Son retour en Irlande le remet face à son passé, mais le temps a arrondi les angles, effacé certaines rancoeurs. Mais que de souffrances pour en arriver à la paix !

Le contexte historique est bien posé par l'auteur. L'Irlande de l'après-guerre est ultra conservatrice, catholique jusqu'à l'extrême, dirigée par des politiciens à la botte de l'Eglise. Alors forcément, l'homosexualité est impensable et jugée criminelle par une population bienpensante n'hésitant pas à « faire justice » elle-même. C'est donc un véritable calvaire que vit Cyril, obligé de se cacher pour avoir des relations qui ne le satisfont en rien. Les années 80 amèneront le SIDA ce qui ne fera que renforcer cette haine des gays. le pays mettra beaucoup de temps à changer d'opinion mais finira par adopter les courants de tolérance et d'ouverture lancés dans le monde entier.

John Boyne est un formidable conteur, à l'écriture travaillée et accessible. Histoire à la fois tragique, épique et sociétale, la vie de Cyril Avery n'est pas un long fleuve tranquille mais l'auteur a su faire en faire un roman épatant, parfois drôle (merci les parents adoptifs !) et aussi intime. D'ailleurs je défie quiconque de ne pas avoir la larme à l'oeil en fin de lecture. J'ai refermé ce roman avec regret et je recommande vivement cet ouvrage à toutes et tous.
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Né en 1945, Cyril va connaître une vie de soubresauts et de contrariétés. L'enfant étant conçu hors mariage, sa mère n'aura d'autre choix que de rejoindre Dublin pour y accoucher. Elle y sera accueillie par deux jeunes hommes qui prendront soin d'elle.
Le récit a ceci d'original qu'il reprend l'histoire du héros tous les 7 ans (pour sa naissance, ses 7 ans, 14, 21, etc.). Et chacun des chapitres apporte son lot d'événements et de péripéties, dont Cyril est souvent la victime.
Adopté par un couple peu aimant, il découvre son homosexualité à 14, des fiançailles à 21 ans, un mariage et un exil à 28 ans… Car nous sommes en Irlande et l'homosexualité y est non seulement interdite mais surtout considérée comme une maladie honteuse. Impossible d'avouer, même à ses proches (déjà peu nombreux !) son orientation sexuelle. Et le poids de l'église catholique sur la société ne laisse que peu d'espoir pour une évolution. le héros entretient alors une relation amour/haine envers son pays natal.
Si John Boyne fait référence à quelques auteurs irlandais au passage (Edna O'Brien et Joseph O'Connor, entre autres), c'est bien à John Irving (à qui il fait un clin d'oeil) que l'on peut se référer pour cette saga. Pour le parcours d'une vie, de sa conception à sa vieillesse, pour les familles dysfonctionnelles, pour son humour caustique, pour les invraisemblances aussi, tant les rencontres inopinées de Cyril avec sa mère, qu'il ne connait pas, ou d'autres personnages sont peu crédibles d'un point de vue strictement réaliste.
Mais peu importe, il faut se laisser emporter par le souffle de cette saga et les quelques 850 pages du roman paraissent finalement bien courtes.
Encore une pépite de la littérature irlandaise qui n'en manque pourtant pas.
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Voilà un gros pavé qui m'aura accompagnée une bonne vingtaine de soirs, mais qui valait le coup !

Malgré un début de lecture un peu laborieux, dans une Irlande d'après guerre rigide et intolérante, je me suis beaucoup attachée au personnage de Cyril Avery et à son histoire.

*

On suit Cyril à diverses étapes importantes de sa vie, de 1945 à 2015. Cyril est abandonné dès sa naissance par sa mère, rejetée par sa communauté et sa propre famille alors qu'elle est enceinte d'un homme marié.

*

Cyril sera adopté par un couple excentrique, pour lequel il ne sera jamais un "vrai Avery", comme ils se plaisent à le dire. Des dialogues assez cocasses, voire carrément absurdes, avec ces parents complètement décalés m'ont surprise au début. Et puis je m'y suis habituée :)

*

Cyril, très tôt attiré par les garçons, se cherche et se perd dans cette Irlande qu'il devra fuir pour vivre son homosexualité.

*

De l'Irlande à Amsterdam, puis New York, on accompagne Cyril dans sa quête d'identité, au fil des époques, de ses rencontres, de ses bonheurs et de ses drames. Cyril est un personnage attachant, qui fera des erreurs certes, mais qui apprendra, et fera du mieux qu'il peut avec les aléas de la vie, l'intolérance et l'homophobie...

*

Une belle fresque irlandaise, une ode à la tolérance, avec une fin qui m'a émue, et un personnage que j'ai quitté à regrets. Un long et beau moment de lecture pour ma part.

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Une vie en Irlande, qui commence à la fin de la seconde guerre et se termine dans les années 2000.
Déjà rien que ça aurait pu faire un sacré roman, mais si on rajoute à cette histoire l'homosexualité dans ce pays imprégné de la toute puissance de l'église tout ça se corse fameusement.
Voilà ce qui vous attend dans cette saga de 800 pages, la vie de Cyril, enfant illégitime, adopté par des parents on ne peut plus excentriques, et qui dès l'enfance se découvre homosexuel.
Une première partie sur l'enfance et l'adolescence qui m' a parue moins intéressante que la suite, probablement parce qu'elle centrée totalement sur Cyril et sa sexualité et sa difficulté à la vivre "normalement".
Après le livre s'ouvre vers d'autres personnages, d'autres horizons et il prend toute son ampleur.
Une très belle saga, sans pour autant être un coup de coeur, avec une mention spéciale pour les personnages secondaires qui amènent un peu d'humour et de légereté dans toute cette brutalité.
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Ce gros livre de 587 pages nous raconte les 70 ans de la vie de Cyril. Il est divisé en trois grands chapitres.

I - La Honte : Cyril nait en 1945 à Dublin. Sa mère Catherine a 16 ans. Célibataire et enceinte elle est chassée de Goleen par le curé et ses parents. Pour permettre à son enfant un meilleur avenir Catherine l'abandonne dès sa naissance. Il sera adopté par les Avery. Si sur le plan matériel il ne manquera de rien, ce ne sera pas le cas sur le plan affectif. Très jeune il sympathisera avec Julian, fils de l'avocat de son père adoptif. Ils se suivront durant toute leurs études. Cyril se rend compte rapidement que Julian est plus qu'un ami, il en est amoureux. Il se sent différent des autres garçons.
Être homosexuel en Irlande dans cette deuxième partie du vingtième siècle n'est pas une situation facile.
A 15 ans alors qu' il se confie à un prêtre lors d'une confession, le prêtre fait une attaque et meurt. Quelques années plus tard il consulte un médecin qui lui répond "qu'il ne peut pas être homosexuel puisqu'il n'y a pas d'homosexuel en Irlande".
Sa vie sexuelle est difficile, il doit se contenter de rapports rapides et clandestins la nuit en évitant d'être repéré par les Gardai.
Ne pouvant pas annuler son mariage avec Alice, il quitte l'Irlande.

II - Exil : trentenaire il vit a Amsterdam avec Bastiaan, un jeune médecin. Ils recueilleront Ignac,un jeune Slovène que son père prostituait. Tous les trois s'installent à New York où Bastiaan se spécialisera dans le traitement du sida. Quant à Cyril il sera bénévole à l'hôpital.

III - Paix : Pour Cyril, de retour en Irlande, les mauvais souvenirs s'estomperont et ses relations avec les autres se pacifieront.

En nous racontant la vie de Cyril l'auteur aborde de nombreuses questions avec sérieux mais aussi avec beaucoup d'humour, tout particulièrement dans les nombreux dialogues. (j'ai apprécié particulièrement celui à la maternité le jour de Noël) .

Sont traités les questions de l'emprise de l'église catholique sur la vie des hommes et des femmes, des jeunes femmes célibataires enceintes, de l'abandon et l'adoption d'enfants, de l'homosexualité non seulement lorsqu'elle est interdite mais aussi lorsqu'elle est victime de l'homophobie et de sa violence. Également traité le sida qui notamment au début de l'épidémie était lié, dans l'esprit de beaucoup, aux homosexuels considérés comme responsables. A ce sujet j'ose espérer que la scène du restaurant (P. 377 à 381) est seulement sortie de l'imagination de l'auteur et qu'elle n'a pas eu lieu en réalité.
Les nombreux protagonistes qui croisent la vie de Cyril sont bien caractérisés.

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié ce roman avec deux petites réserves. le chapitre I m'a paru un peu lent dans la narration, avec des répétitions et les coïncidences de retrouvailles un peu irréelles.
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Quel souffle ! Quel voyage ! Que c'est bon d'être embarqué ainsi dans un grand roman, dans une histoire où l'on tremble, rit, pleure, s'exclame, s'indigne auprès des personnages. Voilà une grande saga familiale et historique au sens noble du terme. L'auteur nous dévoile une grande fresque brossant un état social où l'on traverse la deuxième partie du 20ème siècle et découvre le frémissement du 21ème en Irlande. Abus de la religion, pouvoir politique, liens filiaux, place de la femme, homosexualité, gestion de la crise sanitaire autour du Sida, expression de soi se jouent autour de ce qui fait famille, de ce qui noue et dénoue les amitiés. Entre être soi et entretien des codes sociétaux, la dualité mentale n'est pas loin. le roman déroule ses 800 et quelques pages sans être jugeant, dévoilant des personnages poignants, justes d'humanité. Je ne peux que recommander à tout lecteur de venir à la rencontre de Cyril, Catherine, Jullian, Alice et tous les autres. J'ai adoré.
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Avertissement : le mot coeur est utilisé de manière absolument é-coeur-ante dans cette chronique !
Parce que oui, le roman de John Boyne est une merveille : de la porte de l'église de Goleen, province de Cork jusqu'aux ruelles mal famées de Dublin, des ponts d'Amsterdam aux bancs de Central Park - New-York, John Boyne nourrit notre coeur, notre intelligence et notre goût du romanesque. Aux côtés de Cyril Avery, c'est l'Irlande de l'après-guerre jusqu'à nos jours qui prend vie, dans un portrait virulent et tendre d'un pays que Boyne adore et déteste à la fois. En effet, la vie de Cyril n'est pas toujours de tout repos : confié à l'adoption par une fille-mère dans l'Irlande catholique et hyper-conservatrice de l'après-guerre, il débarque dans un foyer improbable : celui de Maud, une écrivaine qui méprise le succès et Charles, professionnel de la fraude fiscale. A 6 ans, il rencontre Julian, fils de l'avocat de son père adoptif, et en tombe follement, éperdument amoureux. Premier déchaînement amoureux dans le coeur de Cyril.
Ainsi, notre personnage découvre qu'il est homosexuel, alors même qu'il vit dans cette même Irlande catholique et hyper-conservatrice!
De silences en secrets, de dissimulations en obsessions, Boyne raconte le parcours de ce jeune homme puis de l'adulte qui se tait, qui cache son amour des hommes, qui s'enfuit même de cette terre qui lui refuse d'aimer qui bon lui semble. Et l'auteur irlandais s'amuse de coïncidences, fait se rencontrer des personnages qui auraient dû être séparés pour toujours, enrichit l'existence de Cyril de rencontres brutales comme de coups de coeur sincères.
Ce qui fait la force de ce roman ? le romanesque justement ! le récit est rythmé et palpitant, les époques se succèdent avec fluidité et toujours on court après Cyril, dans sa recherche éperdue du bonheur, on traverse les grandes étapes de l'histoire de l'Irlande, on tremble avec l'arrivée du SIDA, on est émus par les retrouvailles des anciens amis. Et que dire des personnages, aussi fantasques que tendres ! Si parfois, Boyne force un peu le destin en créant des hasards peu crédibles, on lui pardonne, parce que ce roman fait tellement de bien... au coeur !
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