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EAN : 9782213704494
252 pages
Fayard (22/05/2019)
4.24/5   37 notes
Résumé :
Le 29 mai 1982, Romy Schneider s’est éteinte à l’âge de 43 ans. Que s’est-il passé la nuit de sa mort au 11, rue Barbet-de-Jouy, dans le VIIe arrondissement de Paris ?
Icône du cinéma français à la photogénie incroyable, que sait-on vraiment de Romy, de ses bonheurs, mais aussi de ses chagrins et de ses blessures, notamment depuis la mort de son fils quelques mois plus tôt ?
Sarah Briand a marché dans ses pas, du chalet de son enfance à Berchtesgaden e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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A la bibliothèque, j'ai emprunté : Romy, une longue nuit de silence de Sarah Briand.
Le 29 mai 1982, Romy Schneider s'est éteinte à l'âge de 43 ans. Que s'est-il passé la nuit de sa mort au 11, rue Barbet-de-Jouy, dans le VIIe arrondissement de Paris ?
Icône du cinéma français à la photogénie incroyable, que sait-on vraiment de Romy, de ses bonheurs, mais aussi de ses chagrins et de ses blessures, notamment depuis la mort de son fils quelques mois plus tôt ?
Sarah Briand a marché dans ses pas et nous livre un très joli portrait : Romy, une longue nuit de silence.
Elle retrace pour nous la vie de cette actrice exceptionnelle, de cette femme que la vie n'a pas épargnée.
Elle enquête et recueille des témoignages, y compris celui (très rare) d'Alain Delon. le ton est pertinent, sans concession. Elle n'en fait ni trop ni pas assez.
J'ai souhaité lire cet ouvrage car j'aime beaucoup cette actrice. Quand j'étais petite, je regardais tous les ans ou presque Sissi quand les films passaient à la télé mais aussi Katia un de mes films préférés. Sans oublier Les jeunes années d'une reine. Je garde un souvenir ému de ces visionnages en famille, même si à l'époque j'étais petite et que je ne comprenais pas tout.
Romy Schneider restera pour moi une grande actrice, dont les premiers films ont bercés mes jeunes années.
J'ai apprécié de la découvrir un peu plus avec l'ouvrage de Sarah Briand, que je vous recommande.
Ma note : quatre étoiles.
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Son coeur a lâché, un soir de mai 1982 ; épuisé, perclus de chagrins, il s'est arrêté. Romy Schneider avait 43 ans.
D'elle, on se souvient de Sissi ou de ses fiançailles avec Alain Delon, de ses films magnifiques, son jeu parfait, ses rôles de femmes fortes et fragiles, engagées, de ses deux césars, son regard, son sourire, sa sensibilité. On ne peut oublier ses drames et ses peines, sa beauté, sa pudeur.
D'elle, je me souviens du décès de son fils à peine plus âgé que moi, de cette Presse destructrice et malsaine, de son visage clos, de ses traits tirés. Elle n'était plus Sissi, mais une femme talentueuse et sincère, brisée par le tragique. Je me souviens avoir pleuré à l'annonce de sa mort.
Cette biographie, touchante et vraie, est un rappel d'elle, de ce qu'elle était, ce qu'elle vécut, du carcan dont elle s'est détachée après Sissi, de ses choix, ses amours.  Sarah Briand dresse un portrait sans interprétation, documenté et émouvant, retraçant le destin de la femme, l'actrice et la mère. A chaque page, je percevais sa voix, son léger accent, ses éclats de rire ou ses coups de gueule, je la revoyais dans « La piscine », « Le vieux fusil » ou « Max ou les ferrailleurs ». Mon coeur s'est serré à la lecture du tournage de son dernier film. Il se serre encore …
Je ne peux que vous recommander cette lecture, de découvrir Romy, de partager un instant la vie de cette femme magnifique au destin  tourmenté.
Un coup de coeur.




Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Ne l'appelez pas Sissi, elle détestait ça. Elle n'était pas cette jeune fille aux longues tresses, elle était bien plus complexe, meurtrie, vulnérable. Elle était allemande et française, elle était saturée de failles et pétrie de chagrins le jour où on l'a retrouvée morte à son domicile le 29 mai 1982. le premier à accourir ? Alain Delon, le grand amour de sa vie, son ami, son confident. Il s'était fait connaître grâce à elle, plus tard il lui a proposé « La piscine » lorsque la carrière de Romy battait de l'aile. Elle n'a jamais eu confiance en elle, elle ne croyait ni à sa beauté ni en son talent pourtant immense, elle était inquiète et susceptible.

Des amours elle en a connu beaucoup, tous ces hommes, acteurs et réalisateurs dont elle cherchait le regard, l'admiration, la complicité. le côté sombre aussi, comme son premier mari Harry Meyen, suicidé à 54 ans. Car derrière les feux des projecteurs il y avait une enfance courte, une mère absente et carriériste, des liens mystérieux avec Hitler, des paparazzi partout, à l'hôpital, au cimetière et sur les tournages.

Elle n'aimait pas beaucoup la presse, mais Sarah Briand —journaliste— ne lui en tient pas rigueur, avec ce livre elle lui offre un magnifique cadeau : la vraie Romy. le tableau réaliste et émouvant des grands moments de sa vie. Elle dresse un portrait très sensible et juste de cette femme-mystère, aussi solaire et magnétique que désenchantée et inconsolable. On ne s'en lassera jamais, elle manque terriblement au cinéma. Appelez-la Romy Schneider !

Lien : https://agathethebook.com/20..
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Printemps 2019 : en surfant par hasard sur YouTube, je suis tombé sur une interview radiophonique de Sarah Biasini, fille de l'actrice Romy Schneider et comédienne elle-même, scandalisée par la sortie du film de la réalisatrice Emily Atef sur sa mère, "3 jours à Quiberon". Un long métrage qu'elle jugeait "malsain", puisque malmenant la mythique icône en y distillant selon elle des contre-vérités, notamment concernant sur sa "prétendue" addiction à l'alcool et aux médicaments.

Cette réaction épidermique, en total décalage avec ce qui était de notoriété publique, m'a poussé à approfondir tout ce que je savais déjà sur Romy. Et la parution de cette biographie tomba à point nommé.

Ecrite par Sarah Briand, journaliste et proche collaboratrice de Laurent Delahousse, cette bio avait pour atouts l'avantage d'être hyper récente, ainsi que la caution des Biasini et de Delon (qui y a participé étroitement), tout en étant le fruit d'un travail journalistique.

Très riche en informations, notamment sur le background de l'univers cinématographique, mais aussi sur la personnalité de Romy, ce court bouquin corrobore ce que je savais de l'actrice. Car oui, l'alcool et les anxiolytiques faisaient partie du quotidien de Romy, en particulier quand elle allait mal.

J'ai aimé le style d'écriture, l'angle choisi - le fil rouge étant la nuit et le lendemain du décès de Romy -, le témoignage de Delon à la toute fin du livre, l'émotion qui s'en dégage...

Est-ce pour autant l'indubitable vérité sur l'ensemble des sujets abordés ? Je serais, pour ma part, plus réservé sur ce sujet. En cause, la grande prudence avec laquelle l'auteure parle des "choses qui fâchent", en particulier les relations qu'entretenaient Magda Schneider - la mère de Romy - avec Hitler. Par ailleurs, j'ai relevé une incohérence de dates (qui se joue à quelques semaines mais semble illogique) et un manque de précisions qui peut laisser perplexe. Est-ce dû à une facilité narrative, à la caution conditionnelle des Biasini ou à l'intention respectueuse du mythe de la part de l'auteure ? Cela interpelle clairement en tout cas.

Reste une très belle bio pour celles et ceux qui voudraient faire connaissance avec la belle et talentueuse Romy...




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Romy Schneider s'est éteinte dans la nuit du 28 au 29 mai 1982 en emportant avec elle le secret de ses dernières heures et en laissant pour son public et tous ceux qui l'ont aimée des films inoubliables. Elle s'est endormie pour rejoindre le monde des étoiles, elle qui fut une star du cinéma. Ce firmament où se retrouvent pour l'éternité les âmes parties de terre et, où peut-être, les êtres chers se rejoignent ; puisse pour Romy avoir pu embrasser à nouveau l'être le plus cher à son coeur, celui qui a été son bonheur et l'une de ses raisons de vivre et de ne plus survivre : son fils David.

Car derrière cette silhouette, derrière cette voix, derrière la beauté de ce visage, l'éclat du sourire masquait le crépuscule de l'âme, beaucoup d'ombres, trop d'ombres ont plané sur la trop brève vie de Rosemary Albach. de blessures en blessures, d'amours perdues ou retrouvées, s'agitait un coeur excessivement meurtri par la tragédie d'un destin.

La journaliste Sarah Briand a choisi cet angle pour peindre le portrait de l'actrice en utilisant toutes les palettes possibles des nuances de l'écriture, en maniant la plume comme un pinceau, posant des petites touches délicates et pudiques pour mettre en lumière toute la sensibilité de l'artiste tout en incorporant des ombres scripturales pour permettre au lecteur de saisir la funeste vie d'une femme qui voulait tant aimer et tant donner.

Le récit alterne entre la description de la terrible nuit du 29 mai 1982, et des jours suivants, et la progression cinématographique de l'actrice autrichienne, de ses premiers pas dans ce rôle de Sissi qu'elle a toujours détesté jusqu'à son dernier film tiré de l'oeuvre de Joseph Kessel « La passante du sans-souci », là où intervient cette déchirante scène avec le jeune acteur Wendelin Werner, où ce n'est pas « Elsa qui pleure mais Romy ».Sans oublier le fil conducteur, le personnage qui vit toujours dans les pas de Romy Schneider : Alain Delon, sans oublier pour autant l'un des autres hommes de sa vie, Daniel Biasini.

Une narration qui laisse le lecteur dans une singulière émotion. Emotion par le destin brisé d'une actrice aux mille sensibilités, émotion par le parcours à coups de succès et de drames, émotion par la disponibilité d'Alain Delon à raconter à l'auteure ce qu'il n'a jamais révélé jusqu'à présent, émotion par l'écriture d'une délicatesse inouïe de Sarah Briand, comme si chaque mot était une note dans un long hommage en forme d'adagio.

Le premier ouvrage de la journaliste sur Simone Veil était une révélation d'élégance et d'atticisme pour dépeindre l'une des femmes les plus emblématiques du vingtième siècle. Ce nouvel opus sur Romy Schneider poursuit le même chemin et fait honneur à ces femmes hors du commun.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Que ceux et
celle qui l’ont aimée
et l’aiment encore
aient une pensée pour elle.
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Vidéo de Sarah Briand
Ce que l'actualité met en exergue aujourd'hui dans nos flux d'informations, a souvent été façonné au fil du temps et de l'histoire. Pour celle ou celui qui cherche à comprendre, la littérature permet la plupart du temps de mieux connaître et appréhender cette actualité. Voilà l'idée de « C'était écrit » : proposer un billet d'humeur de libraire, pour aller au-delà de la « news » en explorant les richesses des bibliothèques et librairies. Dans cet épisode #2, Fabrice Baumann relie les exposions du 4 août 2020 à de Beyrouth à 5 oeuvres littéraires :
Beyrouth 2020. Journal d'un effondrement, de Charif Majdalani (Coédition Actes Sud/L'Orient des livres) https://www.furet.com/livres/beyrouth-2020-charif-majdalani-9782330143695.html
Les Désorientés, de Amin Maalouf (LGF/Livre de Poche) https://www.furet.com/livres/les-desorientes-amin-maalouf-9782253174813.html
Mauvaises herbes - Dima Abdallah (éditions Sabine Wespieser) https://www.furet.com/livres/mauvaises-herbes-dima-abdallah-9782848053608.html
Octobre Liban, de Camille Ammoun (Inculte-Dernière Marge) https://www.furet.com/livres/octobre-liban-camille-ammoun-9782360840557.html
Pour l'amour de Beyrouth, de Sarah Briand (Fayard) « 4 août 2020,18 h 07. le coeur de Beyrouth a explosé. Et nos coeurs avec. Tous les Libanais ont été choqués. Certains ont perdu des proches, d'autres, nombreux, leur maison, mais pas leur courage. Trente-cinq personnalités - artistes et écrivains libanais et français - ont accepté de raconter leur Beyrouth et le lien intime qu'elles entretiennent avec cette ville, qui ne laisse pas indifférent lorsqu'on a la chance de la connaître. En un mot, l'âme de Beyrouth, capitale aux multiples facettes. Aujourd'hui, Beyrouth a besoin de nous, besoin de vous. Pour que Beyrouth, tel le phénix, renaisse une nouvelle fois de ses cendres. » https://www.furet.com/livres/pour-l-amour-de-beyrouth-sarah-briand-9782213718170.html
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