Luminary, tome 2 : Black power

Luminary avait été un de mes coups de coeur de l'année passée tant ce premier gros opus transpirait l'inspiration des séries sures de leur réussite. Et bien pour ne pas faire durer le suspens le second tome, malgré une magnifique couverture d'un graphisme et d'une efficacité folle, déçoit assez fortement… Plus haut on est monté plus dure est la chute comme on dit, tout au long de la lecture de cet album de transition (je crois que la série est prévue en trois tomes de cent-vingt pages tout de même, soit l'équivalent de quatre albums) on a le sentiment que Luc Brunschwig laisse le frein à main en souhaitant ménager ses effets après une conclusion du premier volume tonitruante. L'auteur aime parle du social et de politique, il aime parle des pauvres, des démunis, des parias. En proposant l'histoire d'un infirme bossu, d'une prostituée junkie et d'un jeune noir dans une Amérique uchronique très raciste il sait tenir la face sombre et dense de son histoire de super-héros. Malheureusement si dans l'introduction l'équilibre était parfait entre ces deux faces, on bascule dans « Black power » dans une chronique sociale pure où la plus grande noirceur des films américains des années soixante-dix ressurgit violemment. C'est intéressant bien que très nihiliste (un Fabien Nury aurait pu écrire ce scénario)… mais sur l'équivalent de presque trois albums cela fait beaucoup et hormis la conspiration militaire qui aboutit au gros (et efficace) coup de théâtre de l'album on finit par se lasser. La promesse de Black panther n'arrive jamais vraiment et l'histoire de cette junkie se liant avec le personnage principal a du mal à passionner. le propos du premier volume était éminemment politique et l'on perd cet aspect en même temps que pratiquement toute la charge fantastique qui revient dans les toutes dernières pages sans plus qu'on l'attende. [...]

Lire la suite sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..

Après un premier tome très dynamique, on enchaîne avec un second tout aussi efficace. Les autorités américaines essayent de cacher au monde entier les expériences et imputent les conséquences de celles-ci à des groupes noirs comme les Black panthers. le chaos est omniprésent.
La qualité graphique est au rendez-vous avec des plans superbes et très comics, l encrage est lui très léger voir inexistant mais avec un superbe travail à l aquarelle avec de très beaux contrastes.

Darby est seul, son protecteur a été enlevé précisément par ceux qui ont crée Darby. il rencontre alors une jeune haitienne, droguée, à la rue. Elle est persuadé que d'avoir rencontré le jeune bossu, la chance va revenir et elle décide de se sevrer pour reprendre sa vie en mains.
Histoire de super héros ne maitrisant pas leurs pouvoirs, ce qui n'est pas nouveau, mais qui sont entourés de personnages humains et émouvants.
Le dessin est fort, magnifique.
A lire.