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sur 1993 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Buk, cet éternel rebelle à l'aube de ses cinquante ans, a vécu une vie pleine de frasques et d'aventures : entre beuveries, aventures d'un soir, soirées arrosées, récitations poétiques au creux de l'ivresse, incarcérations, querelles et amitiés tumultueuses, il a tout connu. Ce parcours de vie, riche en excès et en créativité littéraire, lui fait dire qu'il ne lui reste peut-être que trois ans à vivre, un pronostic que le temps se chargera de contester.

Bukowski, homme fataliste ou éternel optimiste, continue d'écrire, poussé par un amour-propre qu'il dissimule mal. Il excelle dans l'art de l'autofiction, mélangeant habilement les péripéties de son existence truculente avec les fruits de son imagination débridée. Sa capacité à brouiller les lignes entre réalité et fiction confère à son oeuvre un charme unique, rendant ses récits captivants et imprévisibles.

Dans ses histoires, la frontière entre le vécu et l'imaginaire s'estompe souvent, donnant naissance à des contes modernes empreints d'une verve salace qui ne saurait trouver place dans les fables pour enfants. Bukowski, avec son humour noir et sa propension à l'autodérision, transforme le tragique de la condition humaine en une série d'anecdotes hilarantes, évitant ainsi l'écueil de la complaisance.

"Contes de la folie ordinaire" se révèle être plus qu'une simple compilation de nouvelles. C'est un reflet de l'Amérique des années soixante, vue à travers les yeux des délaissés et des marginaux, bien loin de l'idéal du rêve américain. Bukowski se fait le porte-voix de ceux ignorés par la société, exposant sans filtre la réalité brute de ceux qui échappent au regard des bien-pensants, partageant leurs luttes quotidiennes et leurs échappatoires dans l'oubli éthylique.
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Et donc, retrouver Bukowski quelque quarante années plus tard, ça le fait toujours?

Ces "Contes de la folie ordinaire", j'ai décidé de les écouter et de les lire. Et c'est donc Denis Lavant qui s'y colle.
Évidemment aurais-je envie de dire.
Si ce n'avait pas été lui, j'aurais bien vu un Philippe Léotard ou éventuellement Richard Bohringer. Des gueules quoi! Ravagés par la vie. Et j'ai aimé sa voix magnétique, rocailleuse de trop de tabac et d'alcool.

Moi qui apprécie la finesse et l'élégance d'un Stefan Zweig, est-ce que j'allais encore trouver un quelconque intérêt à lire le sulfureux Buk?

Et bien là réponse est oui. Je trouve qu'il y a du Gainsbourg chez Bukowski (ou inversement). Ce n'est pas tant la provocation que j'apprécie chez ces deux là mais plutôt leurs failles et leur hypersensibilité qui transpire dans leur art.
Pardon par avance pour la psychologie à deux balles qui va suivre.
Je perçois chez ces deux là un besoin de se protéger des agressions du monde extérieur.
Bukowski se réfugie dans l'alcool et s'anesthésie afin de vaguement tenter de rendre ce monde qu'il n'aime pas et qui, du moins le croit-il, ne l'aime pas non plus, supportable. Et il écrit pour déranger, secouer.
Il en devient une caricature de lui-même, joue ce personnage dégueulasse et puant comme le faisait Gainsbourg. Ils donnent à manger à leur public qui en demande toujours plus.

Donc oui, Bukowski est grossier, vulgaire, excessif, de mauvais goût, parfois grotesque, parfois très mauvais... et aussi sublime dans la déchéance et sa souffrance.
Il aime les fesses, la bière et surtout la littérature. Comme il l'écrit dans la nouvelle "La vie dans un bordel au Texas", "Je ne bois pas, je me soûle."

Lors de ma première rencontre avec Bukowski, j'avais dix-huit ans, je découvrais une forme d'écriture totalement insoupçonnée et invraisemblable. Un ton d'une absolue liberté sans interdit.

Un langage cru, c'est donc permis en littérature? Ainsi que des histoires salaces?

Il est vrai que je sortais à peine des lectures scolaires imposées ; je pense à Hervé Bazin, Gilbert Cesbron, Kessel, Frison Roche, Michel Tournier, Alain Fournier et j'en passe.

Ce furent aussi pour moi les années où arrivait le "Moins que zéro" de Bret Easton Ellis et la découverte des "Chants de Maldoror" De Lautréamont auquel je n'avais rien compris mais qu'on se prêtait discrètement sous le manteau "pour faire genre". C'était tellement subversif et qu'est-ce que c'est bon parfois de regarder un peu dans le rétroviseur.



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Même s'il était encore en vie Charles Bukowski n'aurait pas fait le Dry January, c'est certain. Car la devise du vieux dégueulasse, qui revendique son alcoolisme, est plutôt l'excès de tout, sexe, alcool, drogue.
C'est avant tout un provocateur qui est quand même assez fort dans son domaine et ses "Contes de la folie ordinaire" ont même réussi à me faire rire quand il met ses tripes sur la table voire d'autres organes.
D'ailleurs, il y a un côté fellinien dans ses parties de pattes en l'air que l'on retrouve dans les vingt nouvelles de ce recueil et si ses partenaires ont du tempérament, Bukowski semble avoir un désir sans limite de sexe mais aussi d'amour et de tendresse.

La légende de Bukowski grandit avec la Beat Generation des années 1970 et il n'oublie pas de croiser Ginsberg entre autres compagnons de bitures. Parce que la littérature a une place importante dans ce livre, l'écriture faisant partie des obsessions de l'auteur.
Et puis derrière le récit de ses aventures excentriques il y a le refus des normes sociales et politiques et l'expression d'un mal de vivre parfois brutale mais qui peut aussi être touchante vu son éclairage libre et original.


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La culture du cul, c'est de la culture ou c'est du cul ? C'est con comme question, non ?

Et pourtant, on peut se la poser ma question lorsqu'en visitant un musée, on tombe sur un espace, délimité par des rideaux de velours verts, strictement réservé aux femmes , strictement interdit aux hommes car c'est un espace consacré au mystère féminin voyez-vous ... Je ne vous décrirai pas ce que j'ai vu dans cette salle car toute description pourrait être surprise par un homme (oulala sacrilège !) Attention, une gardienne s'assure qu'aucun homme ne pénètre dans cet espace préservé.

Par contre, lorsqu'on se promène dans les couloirs du musée, on tombe sans problème sur des dizaines voire des centaines de moules de cons (en français, ça fait sens de faire des moules de moules me direz-vous), on se demande s'il est pertinent d'en faire, ailleurs , tout un mystère, du mystère féminin, alors que dans les couloirs du musée, les moules sont exposé.e.s à la vue de tous comme si c'était de la pornographie ... de la pornographie disponible comme sur internet ...

Alors que dans le musée, une gardienne s'assurait de l'impénétrabilité du mystère féminin (oulala c'est tabou), aucune gardienne ne faisait la sécurité à l'entrée d'une salle avec du contenu pour adultes (oulala là c'est pas tabou) , seul un panneau prévenait les familles, les dissuadant d'entrer avec leurs enfants ... mais des familles qui ne savaient visiblement pas lire ne se sont pas abstenues d'entrer avec leur progéniture et je me suis retrouvée dans cette salle un peu malsaine ou étaient exposés des dessins, des cartoons, des peintures, des photographies pornographiques, zooophiles, nécrophiles, pédophiles et cie ... en compagnie d'enfants, et j'en reste traumatisée d'avoir contemplé ça en présence d'enfants ... Et je me souviendrai pendant longtemps de cet enfant de 8-9 ans qui courait dans cette salle en criant à ses parents -Mais pourquoi vous m'avez amené ici ??! - et de la réaction de ses parents qui riaient sous cape tout en continuant de parcourir la salle avec leur gosse qui courait derrière... Et je me souviendrai aussi de cette petite fille fascinée par un flipper alors qu'il y avait dessus des photographies de femmes et de petites filles nues dans le style des photos de Lewis Carroll et la petite fille demandait à l'adulte qui l'accompagnait s'il avait déjà fait ça (question flippante mais je crois qu'elle parlait du flipper).

Bref, c'est plus choquant d'aller au musée que de lire Bukowski.
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Un bouquin et un auteur aux antipodes de toute forme d'aseptisation.

Quand on lit Bukowski, on sent qu'il y a un type derrière le livre, une personnalité, quelqu'un qui se met à nu et ne se cache pas. Charles pourrait presque être un des deux clodos de la pièce « en attendant Godot » de Beckett. Un de ces deux clodos qui aurait décidé d'écrire sa vie ; en racontant, en prime, plus de choses dignes d'intérêt que bien des auteurs dits talentueux.

En dehors de la banalité, l'américain dépeint la vie et le quotidien absurde de personnages qui vadrouillent dans des bordels, des prisons, des chambres d'hôtel sordides. Si ces histoires peuvent paraître dérisoires, elles sont souvent écrites de manière spontanée, franche, avec un argot et un humour ravageurs. Il redonne vie aux laissés pour compte de la société, leur donne de la matière, une âme.

En 250 pages, on a droit à une vingtaine de contes très variés, écrits avec beaucoup de style (une forme d'originalité qui manque à beaucoup, y compris chez les écrivains considérés comme « bons » et dont Bukowski n'hésite pas à se moquer. Bon, l'auteur-narrateur se paie aussi régulièrement le luxe de se foutre de lui-même.). On passe d'un homme transformé en un jouet sexuel de vingt centimètres (« le petit ramoneur ») par une sorcière, à l'histoire d'une prostituée très jolie qui finit par mourir tragiquement (« la plus jolie fille de la ville ») ou encore, l'histoire d'une femme folle d'animaux qui reconstitue un véritable zoo chez elle (« le zoo libéré »).

De nombreux passages du livre sont à mourir de rire.

Toujours armé d'une bière, le narrateur apparaît comme un homme qui a compris toute la farce que constitue la société. Pas sérieux pour un sou, le narrateur et l'auteur ne semblent faire qu'un dans une volonté de montrer les aspects que l'on dissimule le plus dans la société.

Une découverte tardive mais intéressante et qui me pousse à m'intéresser davantage à l'oeuvre de l'auteur.
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Joie, bonheur, et extasie.

Voilà les termes qui me viennent à l'esprit pour décrire les sentiments que j'ai ressentit en lisant ce livre.

J'avais déjà lu quelques Bukowski auparavant, mais je crois que celui-ci et Journal d'un vieux dégelasse, fait parti de mon top 15 de mes livres favoris.
C'est crade sans être obscène, c'est drôle sans être lourds, c'est criant de vérité dans certains passages sans que ce soit surjoué.

Bref, j'ai vraiment lire ces nouvelles de Buko qui m'ont fait transporter et rire.
J'ai vraiment hâte de lire d'autre livre de Buko !
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Vingt nouvelles de plus ou moins dix pages qui traitent, sous forme de délire -ou plutôt de delirium- des femmes, de l'alcool, de la dèche, du sordide et même de la politique et des éditeurs. Bukowski n'y va pas quatre chemins et entre droit dans le vif.
Ou les femmes sont très belles, comme Cass dans « la plus jolie fille de la ville » et enferment toujours une tragédie :
« Pour les gens c'est tout ce que j'ai, ma beauté. La beauté n'existe pas, la beauté ne dure pas. Toi, tu es laid, et tu ne connais pas ta chance : au moins si on t'aime, c'est pour une autre raison. »
Ou elles sont fortes et terre-à-terre et renvoient notre bonhomme à ses études, son ultra-moderne solitude et ses farouches partis-pris. Témoins cette sorcière qui en fait son sex-toy ou cette marginale entourée d'animaux de zoo avec qui il vit ses dernières amours terrestres. On passe du très dégueulasse au très tendre, ou au poétique.
Des inserts, dans ce manque de construction apparente, dévoilent les goûts littéraires et musicaux de Bukowski, souvent auteur-narrateur de sa propre histoire qui se déroule comme autant de carpe diem imbibés de whisky et de bière, développant à l'envi ce poème de Baudelaire, « enivrez-vous ». Car le monde et les gens -notamment ceux de pouvoir-sont plus sordides que les aventures déjantées de notre héros. Question littérature et musique, il est sans concessions « Bukowski ne comprend rien à Rimbaud » (moi non plus et je défie quiconque de me l'expliquer) ; « est jaloux de Ginsberg » (on comprend ça lui ressemble parfois); « Dylan en rajoute » (c'est assez vrai) et « Donovan a du style » (vrai aussi).
Maintenant on sait pourquoi on lit Bukowski : parce qu'il n'est jamais politiquement correct et fuit cette tendance comme la peste. Même si on a souvent la nausée dans ses descriptions, il y a toujours un sourire triste, une ironie vitale qui remet les pendules à l'heure, ça signifie qu'il a touché à l'essentiel et on lui en sait gré.
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CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE de CHARLES BUKOWSKI
Je ne vais pas revenir sur la crudité des propos du grand Charles, son absence totale de filtres d'aucune sorte dans son écriture, et le côté grossier et vulgaire de toutes ces nouvelles qui composent ce livre. Je préfère insister sur des aspects dont on parle trop peu selon mon goût. D'abord son rejet violent du politique sous toutes ses formes que l'on retrouve dans plusieurs textes, ensuite sa culture littéraire dont on parle peu et qui est large et profonde, c'est un grand admirateur de Camus, de Sherwood Anderson et de Dos Passos entre autres, et enfin que d'humour et d'absurdité dans son oeuvre globalement.
Pour les amateurs de Bukowski, c'est un must à lire et pour ceux qui ne l'ont pas encore lu ( ? ) c'est une bonne entrée dans son univers.
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Un livre que j'ai lu sur les conseils critiques de je-ne-sais-plus-qui (un autre bloggeur/chroniqueur de livres). Bref, son avis m'avait laissé assez dubitatif et je me suis laissé tenter à vérifier par moi-même ce qu'il y avait derrière ce titre énigmatique. J'ai acheté le livre pour un prix ridicule et je me suis laissé tenté à le lire, ce qui s'est fait très vite.

Bukowski écrit d'une manière assez incroyable, mélange entre du récit réaliste trash et des médiations sur la connerie humaine dont il se revendique un membre à part entière. Un membre pas particulièrement glorieux d'ailleurs.

Ce livre a aussi un style d'histoire qui semblent sans queue ni tête, s'arrêtant et repartant à chaque fois ailleurs. C'est déroutant, car on ne sait pas à quoi s'attendre et quel morale il faut en tirer (si morale il y a, ce dont je doute pour certains récits). C'est assez dérangeant, mais plaisant à lire. Et je pense qu'un message passe en filigrane de tout ça quand même. Mais je n'en suis pas certain.

C'est sur, ce livre n'est pas pour tout âge, mais il est une sorte d'OVNI dans mes lectures récentes. Ne ressemblant à aucun autre, les Contes de la folie ordinaire sont comme indiqués dans le titre, des contes d'une folie ordinaire. La vie, mais sous un autre angle et d'une autre manière. C'est pas celle que j'aurais pensée mais elle existe aussi. Et j'ai bien aimé, c'est l'essentiel.
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"Contes de la folie ordinaire" fut mon initiation à Charles Bukowski. Un baptême réussi à la découverte d'un univers où tout va mal, où le sens de la vie est douteux, mais un univers bien vivant malgré tout. La vision sombre du monde et de l'humanité de Bukowski le relègue dans les couches sociales les plus marginales et trouve dans l'alcool et le sexe débridé le seul antidote au désespoir. Mais le lascar dévale vers l'autodestruction avec une énergie vitale impressionnante. Et dans ces nouvelles, j'ai aimé cette association de réalisme sombre qui donne envie de pleurer et de force brute qui m'a fait rire ou sourire.
Le style de Bukowski n'a rien d'élégant, il n'est ni raffiné ni érudit. Il est vulgaire, proche de l'oral, franc et au plus près des émotions brutes. « Le style est un bon outil pour dire ce que tu as à dire, mais quand tu n'as plus rien à dire, le style est une pine qui bande mou devant le con mirobolant de l'univers », écrit-il à un ami. Il n'a aucun problème à décrire en détail des situations ambiguës ou embarrassantes qui feraient honte à la plupart d'entre nous. Des situations qui sont à bien des égards autobiographiques, les personnages étant l'auteur lui-même ou un de ses avatars.
Dans ce recueil, les nouvelles ont beau se distinguer les unes des autres, elles possèdent un refrain commun : Bukowski, Buk, Hank, ou quel que soit le nom qu'on lui donne, est un paria alcoolique qui occupe un emploi subalterne et se débat avec ses frustrations sexuelles et sa vie instinctive. Il passe ses journées à boire de la bière ou du vin bon marché, à jouer (et perdre) aux courses, à courtiser des prostituées et à critiquer la société et les hommes. Cette ritournelle pourrait être ennuyeuse à la longue, mais la marginalité des personnages, leur bouillonnement, la plume acide de l'auteur, son style cru, son humour caustique et des répliques mémorables ont nourri ma curiosité de lecteur et excité mon intérêt.
J'avoue avoir été étonné plus d'une fois par l'absurdité, l'étrangeté et le manque de filtres dans l'écriture, et ce n'est certainement pas un livre facile à digérer. Mais il faut lire entre les lignes et comprendre que Bukowski n'avait pas d'autre intention que celle de briser la vision hypocrite de la société américaine du milieu du XXe siècle, la désillusion rampante et le manque de perspectives provoqués par les nombreuses guerres et crises qui se succédaient dans ces années-là.
Certes, ce n'est pas un auteur qui plaira à tout le monde, trop indigeste, trop grossier, trop cynique, trop exhibitionniste. Mais personne n'écrit comme lui. L'attrait de son écriture réside certainement dans sa simplicité. Si quelque chose sent la merde, il l'écrit. S'il est trop bourré pour avoir une érection, il l'écrit. S'il parvient à s'envoyer en l'air, il l'écrit. Et s'il se retrouve en prison en raison d'une énième interpellation pour état d'ivresse, il l'écrit aussi. Bukowski ne se cache pas derrière ses mots et n'a pas peur d'écrire ce qu'il ressent. Il est capable d'observer le monde, de s'en moquer et de rire de lui-même en même temps. Il mérite une petite chance de la part de tous, juste pour sa façon sincère, vivante et désenchantée, mais pas déprimée de raconter la vie.
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