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EAN : 9782207138465
544 pages
Denoël (01/03/2018)
3.57/5   28 notes
Résumé :
Vous pensez que Rhiannon est simplement cette jeune assistante éditoriale, un peu terne et effacée, pas bien jolie, celle que personne ne remarque au bureau ? Souvenez-vous, elle a fait la une des journaux il y a une vingtaine d'années : cette enfant, seule survivante d'un massacre chez sa nourrice, c'était elle ! Toutes les télés en ont parlé et ont diffusé les images de cette gosse terrifiée par plusieurs jours de séquestration. Depuis, Rhiannon a grandi, s'est "r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai acheté ce roman au salon du Livre de l'an dernier, c'est dire qu'il est resté longtemps dans ma PAL ! J'avais déjà apprécié son livre "Déviants", mais je ne savais pas qu'il s'agissait de la même autrice avant de m'attaquer aux aventures d'une serial killeuse particulièrement attachante.
Rescapée d'un murder mass - l'ex de sa nounou est venu la tuer ainsi que les autres enfants présents - elle a dû réappendre à marcher et parler car, tout de même, elle s'était pris un coup de marteau en pleine tête. Fatalement, ça laisse des séquelles psychologiques, et même si elle donne le change en jouant la comédie auprès de ses collègues, amis et son petit copain, elle reste une sociopathe dénuée de tout sentiment - sauf pour sa chienne et sa maison de poupées. Etant la narratrice, nous pouvons lire ses pensées, en totale contradiction avec ses actions pour paraître normale.
Si Bridget Jones se donnaient des buts tels que maigrir ou ne pas recoucher avec Daniel, Rhiannon fait une liste, régulièrement, des gens qui l'agacent et qu'elle a envie de trucider. Au final, elle ne s'attaque qu'aux violeurs, et c'est franchement jouissif.
Le ton enlevé, l'humour noir, la narration, les meurtres... J'ai adoré et dévoré ce livre de 500 pages ! Je me suis même identifiée à Rhiannon.... Je dois avoir des côtés psychopathes refoulés !
Juste un tout petit bémol : la fin m'a laissée sur ma faim (sic).
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Rhiannon, l'héroïne, collectionne les figurines Sylvanian, adorables chats, lapins, castors, etc., et leurs accessoires ; elle aime contempler leur univers tendre et naïf. Rhiannon collectionne aussi les meurtres et les tortures comme un passe-temps nécessaire à son équilibre. Rhiannon est dérangée (vous l'aurez compris), très dérangée même, du fait de l'horrible fait divers dont elle a été victime enfant. Rhiannon parle comme un chartier, ment, bref n'est pas du tout recommandable. Recommandable ce roman avec quelques nuances toutefois ; la première moitié pédale un peu et la prose très crue peut fatiguer mais ensuite, peu à peu, on " s'attache " et il faut bien avouer que C.J Skuse a du culot et qu'elle a le sens de la formule. Les listes de gens à tuer , et pour quelles raisons, dressées par cette drôle de tueuse, en préambule de chaque chapitre, sont particulièrement drôles.

Merci à la Masse Critique de Babelio et à la maison d'édition Denoël de m'avoir offert ce roman.
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Est-ce que je peux dire que cet auteur m'éclate ? Ce n'est pas très élégant et pourtant, c'est vrai. Je l'ai découvert avec son dernier livre "Alibi", pas vraiment convaincue au départ, pensant que je n'allais pas accrocher, et en fait, si, mais alors, oui ...
"Serial killeuse" (en VO Sweet peas, beaucoup plus sympa), oui alors, évidemment c'est l'histoire mouvementée d'une jeune femme, Rihannon (merci papa, maman fan de Fleetwood Mac) un peu ronde, assistante dans un journal (pas très vendu, mais bon, faut manger), qui élimine les "méchants" et il y en a beaucoup (enfin, je trouve que c'est un boulot à plein temps), tout en menant une vie amoureuse pas très fun avec son copain, Craig, qui la trompe et en essayant de fuir ses "copines" (Imelda, Anaïs, Lucille, Cléo et Pidge) ainsi que la maternité (vaste programme). Rihannon aime son petit chien Tinker, la famille Sylvanian et ne veut pas se reproduire. Elle est la survivante d'un massacre lorsqu'elle était toute petite, qui en plus de causer de terribles dégâts physiques (certes réparables) la concernant, ont complétement détruit sa capacité d'empathie. Rihannon, c'est Dexter au féminin : elle imite le comportement des gens standard pour se fondre dans la masse, mais ne s'épanouit que lorsqu'elle peut tuer.
Dis comme ça, ce roman peut sembler un peu space, sauf que j'ai ri comme une bossue en lisant les réflexions de Rihannon, ses listes de gens à tuer (qui n'en fait pas mentalement, sans effectivement passer à l'action, car tuer ce n'est pas si facile qu'on le croit), ses més(aventures) totalement improbables et qui s'enchaînent pour notre plus grand bonheur. Tonique, drôle, un antidote au vague à l'âme, léger mais pas tant que cela.
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Une soirée entre amies, où l'on félicite le futur mariage de l'une et le proche accouchement d'une autre, cela semble être un superbe moment pour tout le monde… Enfin, presque ! Derrière un petit sourire de façade et de quelques phrases pour marquer un semblant d'intéressement pour la discussion, Rhiannon supporte ce « rituel convivial » afin de donner bonne figure. Ne faut-il pas se fondre dans la masse afin de paraître « normale » et loin de tous soupçons ? Un conseil bien avisé à suivre lorsque vous avez ces pulsions meurtrières qui ne désirent qu'à être satisfait. Rhiannon semble l'avoir bien compris et, à travers son journal qui nous révèle son quotidien, nous découvrons une jeune femme qui n'a rien de l'héroïne habituelle.

Dans une comédie sanguinolente à l'humour tranchant, la jeune femme nous dévoile sans détour et parfois crûment, comment elle comble ses envies de meurtres. Mais nous sommes bien les seuls, car pour son entourage, Rhiannon se dissimule sous un masque de « normalité ». Alors oui, si comme moi, vous avez lue ou regarder la série de Dexter, il est clair que vous aurez un effet de « déjà-vu ».

Mais l'autrice arrive à y apporter une touche d'originalité en reprenant certains codes de la « Chick Lit »:
– Nous avons une jeune femme entre 20/30 ans, entourée d'amies prêtes à se marier ou être maman; travaillant dans une boîte dont elle aimerait que l'on fasse enfin attention à ses capacités ou bien trouver un boulot qui la convienne; en couple avec un homme qui n'est vraiment pas le bon et le grand amour qui est prêt à se présenter à elle.
En reprenant ses éléments, l'autrice s'amuse à les éclater afin de nous livrer un récit « brut de décoffrage », avec une héroïne au langage joliment fleuri et d'un humour cynique qui a fait mouche avec moi. Et malgré son hobby sanglant, on s'attache très vite à elle.

Il se peut que la touche de violence parfois gore et le cynisme de Rhiannon puisse ne pas plaire à tout le monde. Pour ma part, j'ai trouvé cela rafraîchissant de voir une jeune femme aussi atypique et qui a su m'embarquer dans une histoire complètement ahurissante. Et en dehors de ses pulsions de trucider ceux qui la rendent folle et ses passages à l'acte pour certains, elle montre aussi qu'elle n'est pas la seule à mettre un masque face à la société pour cacher ses sentiments et ses secrets. Comme dans le roman d' « American Psycho », où l'auteur, Bret Easton Ellis, offrait une critique de la société dorée américaine des années 80, l'autrice C.J. Skuse livre ici un portrait assez vitriolé de la société anglaise de nos années actuelles.

Conclusion:

« Serial killeuse » est ce genre de roman complètement dingue dont je raffole la lecture. Et sous sa couche d'humour noir et de quelques scènes sanglantes, se cache une critique de notre société que l'on ne peut nier.

Quant à Rhiannon et sa petite liste de noms de gens qu'elle a envie de trucider, présente avant chaque chapitre, elle vous fera sourire, certes, mais vous renverra peut-être à ses petits moments qui, sous le coup de l'énervement , vous avez eu envie d'étrangler des personnes:
– par exemple, ceux qui sont prêts à vous piétiner pour rentrer dans un train/bus/métro déjà rempli, ou bien, des collègues qui vous considèrent comme un « post-It » (on utilise, on jette), ou des connaissances qui, « pour votre bien », se permettent des réflexions blessantes au lieu de se la fer… Enfin, bref ! Je pense que vous avez compris.

Si vous aimez les comédies noires, sachant manier le cynisme avec brio, je vous invite vivement à découvrir cette chère Rhiannon… Mais surtout, évitez d'être dans son collimateur !
Lien : https://klolianebooks.wordpr..
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Résumé: Rhiannon n'était encore qu'une petite fille lorsqu'elle survie miraculeusement l'attaque d'un forcené qui massacra sa nourrice et tous les enfants dont elle s'occupe. Vingt ans plus tard elle est une jeune femme d'une vingtaine d'années et travaille pour "La Gazette". Introvertie, discrète la jeune femme à réussie à se faire une place dans la société.
Elle a un fiancé, un groupe d'amis, parle chiffons, mariage, bébés et est folle de son petit chien.
Autrement dis une vie simple qu'elle consigne dans son journal intime.
Dernièrement des meurtre de plus en plus sordide se produise dans sa ville. Pourquoi et quel lien avec elle ?


Entre le Journal de Bridget Jones et American Psycho

Pourquoi je l'ai acheter: La couverture, le titre et le résumé

Le plus: le livre est écrit du point de vue de l'héroïne
Le livre parle d'une serial killeuse
Malgrès un évident problème mentale elle est plutôt attachante
Facile à lire
Le profil psychologique est très bien travailler
La fin est super

Le moins: Ecriture en journal (j'ai du mal avec sa, même le J de BJ à été difficile pour moi au début, mais j'avais finalement réussi assez vite à m'y faire à entre dans l'histoire. La cela à été un peu plus long mais j'y suis quand même parvenue.)
L'idée est très bonne, mais pas assez approfondie.
De long passage sterile.
Du fait de l'écriture Journal, difficile le voir le point de vue de l'entourage.
Les neutres( et les envies de meurtre) sont un mélange de colère, vengeance et de pulsion sexuel. L'aspect sexuelle n'est à mon avis pas assumer. Il n'est que survoler.
Les tueuse en série sont rare (pour se qu'on en sait) et pour celles qui tue dans un but sexuelle à ma connaissance il n'y en a eu qu'une seule. Aileen WUORNOS "la demoiselle de la mort" Il me semble. A vérifier.) le fait qu'il y ai cet aspect sexuel dans ses crimes me perturbe un peu pour le manque de réalisme. A mon avis soit il ne fallait pas le mettre, soit y aller a fond.

Pourquoi: le livre se lit facilement, et est un bon divertissement.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je suis la faiseuse de musique. Et la rêveuse de rêves.
Et même si je me fais crucifier par un témoin, le sexisme latent, et même parfois flagrant de la société jouera en ma faveur. Il faut se servir du système. Ils vous croient faible et inoffensive ? Faites semblant d'être faible et inoffensive. Retournez leurs préjugés contre eux. Et dès qu'ils détournent le regard, profitez-en pour leur trancher leur putain de gorge.
Comme l'a dit le vénérable Bart Simpson : Personne n'a jamais soupçonné un papillon.
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Pour ce qui est du sexe, « les critiques sont mitigées ».
Quand c’est bien, c’est pas mal. Pas d’orgasme intense, mais pas de quoi se plaindre. Quand c’est nul, c’est rapide. Il jouit, puis s’endort. On a essayé d’épicer un peu tout ça (il a déjà porté une de mes petites culottes, m’a bouffé la chatte dans un bus de nuit, et j’ai des nudes de lui sur mon téléphone) et des fois quand on est chez ses parents et qu’ils ronflent devant Antiques Roadshow, on monte à l’étage et on baise sur leur lit. Et là c’est pas mal du tout, j’imagine à cause du risque que ça implique. Mais son répertoire au lit est devenu aussi prévisible que n’importe quelle série télé au bout de la quatrième saison. Je connais le trajet que va parcourir sa langue, je sais à quel moment il voudra que je sois au-dessus, et combien de va-et-vient il faudra pour arriver au bout. C’est devenu un peu toujours la même rengaine.
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J’ai vu rouge, littéralement, en m’imaginant Ron et Claudia en train de bouillir dans un énorme chaudron rempli d’huile bouillante, à la médiévale. Enchaînés dos à dos, pendus au-dessus du liquide bouillonnant, hurlant de toutes leurs forces. Les orteils qui touchent la surface. Leurs corps qui s’enfoncent centimètre après centimètre dans l’huile brûlante, leur peau grise rougissant et rougissant encore, se décollant peu à peu de leur chair, le visage de Claudia incarnant la terreur la plus insoutenable de toute l’histoire de l’humanité, Ron suant, criant, suppliant avant d’être enfin réduit au silence par la mort.
Ouais, ce serait pas mal du tout. Je CRÈVE D’ENVIE de tuer à nouveau. J’en crève d’envie. J’en aurais presque des fourmis dans les doigts.
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Je n’ai pas fait mon deuil comme une personne normale. Seren m’a dit que ma réaction à la mort de papa avait été « très perturbante ». Elle a dit que c’était « comme de regarder par la fenêtre quand il pleut » : une surface lisse et froide, et les gouttes qui glissent dessus. Je ne savais pas trop ce que j’éprouvais. J’étais juste anesthésiée. Une fois, j’ai fait des recherches sur le Net à ce sujet. J’ai lu quelque part qu’il était « très commun d’éprouver un sentiment d’insensibilité lors des premiers jours du deuil : c’est le cerveau qui s’efforce d’accepter ce qui vient d’arriver ». Je n’ai rien trouvé sur un sentiment d’insensibilité qui perdurerait pendant des années. Faut croire que ça n’existe pas.
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Prendre une photo époustouflante ou écrire un article brillant, décrocher la une, me faire recommander pour une bourse du Conseil national de formation des journalistes et me hisser jusqu’au statut de rédactrice junior. Le terme « junior », par opposition à « senior », pue bien évidemment la maternelle (comme si ça consistait à rester bien sagement dans mon petit parc au milieu du bureau, à téter un nichon adipeux de Linus), mais ce serait au moins un moyen efficace de mettre un pied dans la porte.
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Video de C. J. Skuse (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de C. J. Skuse
Bande annonce réalisée pour la sortie du premier roman de CJ Skuse "Pretty bad things"
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