4 Octobre 1998. - Je ne pars pas, je m’enfuis. Obligée de m’exiler. Perdue, seule, ne sachant où aller... Que vais-je devenir à présent ? Où vais-je me diriger ? Tous me tournent le dos, ferment leur porte comme si j’étais devenue en peu de temps une pestiférée. Je craignais même être lapidée. Je suis revenue à la maison, mes parents eux-mêmes ne m’ont pas ouvert leur porte, me criant : « Tu es la honte de la famille, nous te renions, ne reviens plus jamais, va au diable ! »