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EAN : 9782848656113
342 pages
Sarbacane (02/05/2013)
3.21/5   19 notes
Résumé :
L'action commence dans le commissariat de San Francisco, en Californie. On est dans une salle d'interrogatoire en compagnie de cinq types : un mafieux russe, un mercenaire, deux gardes du corps et un sculpteur. Derrière la porte, tous les flics sont morts.
C'est que le début des emmerdes. Ailleurs en ville, un croque-mort se fait interroger par deux inspecteurs coriaces, un biker au T-shirt ZZ Top rose fluo veut se faire une réput', une rouquine complètement ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Tarantinesque !
S'il ne fallait qu'un seul mot, ce serait celui-là.
50 Cents évoque Kill Bill et Pulp Fiction, avec ces personnages caricaturaux et invulnérables, sa construction en cut-up, son mélange de pulp fun et de massacres hallucinants...
Thomas Carreras invoque un casting de fou avec "la version africaine d'Arnold Schwarzenegger" et des personnages renvoyant directement à Chuck Norris, Clint Eastwood et Machete.
L'action non-stop est servie par un style vif, jouissif, bourré d'humour (souvent noir) et une manière de creuser les personnages qui rend toutes ces brutes soit attachantes (!) soit tellement crétines qu'on jubile de les voir se prendre du plomb dans les parties sensibles.
Certes, l'auteur est capable de mieux (impossible d'égaler le très surprenant "100 000 canards par un doux soir d'orage"), mais ici il promet du lourd et il envoie du lourd. Donc si vous aimez les raclures patibulaires qui ont la réplique facile et les biker au QI négatif, si vous rêvez de voir les Expandables se battre comme dans Matrix, et si vous pensez que Steven Seagal devrait écrire des livres, plongez rapidement dans ce bouillon sanglant !
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Il va m'être difficile de résumer ce roman…
Dégoter une pièce, c'est le début de la fortune, paraît-il. Apparemment le mot est passé, car ici tout le monde cherche une pièce de 50 cents. Attention pas n'importe laquelle.

San Francisco de nos jours, dans une salle d'interrogatoire, Samuel Stevenson, un sculpteur est poings liés et interrogé, mais pas par des policiers, non par un mafieux russe et trois autres types guère fréquentables. Dans le reste du bâtiment, le chaos, tous les flics de la ville sont morts. Tous ? Non, deux résistent encore et toujours, Trafalgar et Barthélémy, dans une autre partie de Frisco. Autre part, une folle de la gâchette, un Zimbabwéen qui bouffe des mains… Tous sont à la recherche de ces 50 cents. Mais pour tout comprendre va falloir voyager à travers les époques.

D'où vient cette pièce ? Comment fonctionne-t-elle ?

C'est un sacré bordel foutrement bien organisé que nous propose Thomas Carreras pour son premier roman. Beaucoup de personnages se croisent ou se sont croisés, ce qui pourrait rendre la lecture difficile, mais que nenni, chacun à sa personnalité et sa spécificité. Chacun est surtout une caricature de lui tout seul, tous plus cinglés les uns que les autres. Les deux inspecteurs, Tralf et Bart, rappellent Vincent Vega et Jules Winnfield issus de Pulp Fiction, d'ailleurs on s'imaginerait dans un film de Tarantino à la fois par son rythme déchaîné voire survolté et sa violence.

En effet, n'escomptez pas trouver un vocabulaire châtié… ohhh que non, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil (euh, pas si profond, vous allez atteindre la cervelle), pas de boyscout dans les parages, c'est un livre de gangsters donc le langage correspond et les insultes fusent, on s'habitue et on y prend même plaisir. Bon, le plus jouissif reste les bains de sang (ouais, j'ai un côté psychopathe, je ne vous l'avais pas dit ?). En tout cas, un individu qui m'a vraiment éclaté, c'est le Zimbabwéen avec sa manie et son phrasé, un régal. J'avoue que tous, à leur façon, sont touchants, voire attachants (et je ne sous-entends pas l'utilisation des menottes !). Moby est une des protagonistes qui nous apparaît très mystérieuse une bonne partie du roman, sa folie meurtrière ainsi que son raisonnement font que nous l'adorons, toutefois pour découvrir son vécu il faudra patienter que surgissent de nouveaux personnages encore plus ambigus et dont nous ignorons beaucoup de choses en fermant l'ouvrage. "Ceux qui pensent que je vous prépare un 50 cents 2, levez la main !", ma main s'est élevée, j'attends !

Thomas Carreras, en plus d'être un fou furieux, est d'une sadiquerie (je dis ce que je veux) inimaginable. du départ il évoque le massacre qui aurait déclenché beaucoup de choses, et il en rajoute au fil des pages comme quoi c'est un truc ouf, mais sans nous livrer le fin mot de l'histoire… du moins jusqu'à ce qu'il daigne ENFIN nous le raconter et, croyez-moi, il nous fait languir. Et le pire dans tout ça c'est que ce petit malin sait pertinemment que nous sommes curieux aux travers de ses interventions. Tiens, en passant je trouve ça marrant que l'auteur interagisse ainsi avec ses brèves remarques au cours du récit, c'est rafraîchissant. J'ajouterais qu'elles sont les bienvenues, horripilantes, certes, mais bienvenues, car elles sont des goulées d'air permettant d'affronter les chaînes d'événements, d'actions… Bref, chaque instant de répit est un soulagement.

La plume de Thomas Carreras est jeune, il n'avait que 18 ans à l'époque, mais il la maîtrise carrément. En outre, il s'est amélioré, on le voit clairement avec son deuxième titre. Nan, je ne parle pas de 50 cents 2, faudrait suivre un petit peu, et faire travailler votre mémoire sinon j'vous bouffe la main ! Non, je me réfère à 100 000 canards par un doux soir d'orage. J'en profite pour vous recommander chaudement la lecture de ce dernier, car c'est une bonne fiction barrée au possible et drôlesque à souhait.

Je tiens à remercier une nouvelle fois les Éditions Sarbacane pour ce partenariat et ces superbes découvertes.

Alors si vous aimez l'humour, si le sang ne vous fait pas peur et que la violence gratuite est un exutoire qui vous sied, foncez ! Par contre je ne pourrais être tenu pour responsable des balles perdues...
Lien : http://encoeurdeslivres.blog..
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Bon eh ba quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, hein !

Oui, je sais, ce n'est pas bon quand je dis ça au début de mes chroniques, vous l'aurez deviné, je n'ai pas du tout accroché à « 50 Cents ».

J'ai choisi ce roman dans le catalogue des Editions Sarbacane, pour (une fois n'est pas coutume) sa couverture que je trouve vraiment sympathique. J'aime son côté décalé, ces couleurs vives, bref... Je m'attendais à ce que son contenu soit à l'identique de mes premières impressions, alors, si je vous disais que ça n'a pas été le cas, je vous mentirais, car il est clair que ce roman contient des événements inattendus, mais malheureusement pour moi, pas dans le bon sens.

En ce qui concerne l'ensemble du récit, je dois dire que tout n'est pas négatif. Au début du roman, j'ai été agréablement surprise par cette histoire de pièce de 50 cents qui porte bonheur à celui qui a la chance de la détenir. Je dois dire que si le roman avait tourné exclusivement autour de ce point, j'aurais certainement apprécié ma lecture, malheureusement, tout le reste vient noircir mon point de vue et je ferme la dernière page de mon livre avec le goût amer de la déception.

Il y a, pour moi, trop de personnages. Je n'apprécie pas les livres qui sont bourrés de protagonistes. Je ne sais plus ou donner de la tête et je ne m'attache à aucun d'eux.

Surtout que là, ça part dans tous les sens, on fait quelques lignes ou pages avec un et hop, on saute à un autre et ainsi de suite... Ça a un autre désavantage, c'est que ça rend le récit complexe et il faut s'accrocher pour suivre le fil de l'histoire.

Bon, j'avoue quand même avoir apprécié plus particulièrement Moby, la tueuse complètement timbrée et Trafalgar et Barthélemy, les deux flics pour leur côté gros méchant mais pas trop quand même.

L'auteur :

Aie !

Je n'ai rien contre le langage familier, je n'ai rien non plus contre quelques gros mots dans un roman, mais quand l'auteur fait le choix d'inclure des « putains » à pratiquement toutes les pages, là, ça me saoul et je ne cite qu'un mot parce qu'il y en a beaucoup d'autres...

Trop de vulgarités à mon goût, trop d'insultes, même si je comprends que Thomas Carreras a écrit son roman de cette façon car ce langage colle bien avec ses personnages, trop, c'est trop !

Du coup, je ne peux pas vraiment en dire plus sur la plume de l'auteur parce que les gros mots étant tellement présents que pour moi, c'est tout ce que je retiens du style de Thomas Carreras.

Je tiens à préciser que j'ai bien noté que c'est un jeune auteur, seulement âgé de 18 ans et que c'est déjà une belle performance de sa part d'avoir écrit et publié son roman.

Pour conclure :

Une lecture sans grand intérêt pour moi, je suis désolée, car j'apprécie grandement les Éditions Sarbacane et en particulier leur collection Exprim', il est rare que je sois autant déçue par un de leurs ouvrages.

Personnellement, je ne ferais pas d'éloge pour ce livre et ne le conseille pas particulièrement.

Thomas Carreras laisse une petite ouverture à la fin du livre en sous-entendant qu'il pourrait y avoir une suite à son roman, pour ma part, je ne la lirais pas, surtout si elle est dans le même registre que ce premier opus.

Lily
Lien : http://leslecturesdelily.ove..
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Publier un roman sur la vie de Curtis Jackson alors qu'on écoute Mambo n°5 est un pari plus que risqué. Heureusement qu'ici, on s'en cogne complètement de la star du rap US, sortie sans parapluie un soir où il pleuvait du plomb. Allons y franchement même, on s'en balek'.

Thomas Carreras donc. Outre le fait qu'il ait un humour à t'exploser les zygomatiques (et dont tu veux partager les blagues avec les gens qui vivent avec toi, mais que t'arrives pas à faire rire parce que putain ils comprennent vraiment queutchi au truc), ce jeune prodige est un petit génie qui pourrait sortir du même utérus que l'auteur anonyme Du Livre sans nom.

Trois massacres gigantesques en 342 pages plus un petit dernier au passage pour se faire plaisir, de quoi foutre ce satané Bourbon Kid à la retraite.

Des gangsters mexicains, un chef de guerre africain bouffeur de mains et fanatique de la machette, une rouquine aussi succulente que dangereuse, un mafieux russe, des flics rastas, ... Je suis obligé de m'arrêter là, les personnages sont tous plus charismatiques les uns que les autres (mention spéciale au moustachu démembreur-danseur, merci).

Un objet magique (les satanés 50 cents) qui permet à celui qui le détient d'avoir le cul bordé de nouilles. du coup surenchère des protagonistes qui cherchent tous à récupérer la pièce et qui vont se massacrer à tour de rôle.

Ajoutez à ça une bande son plus qu'improbable, on nage en plein délire d'action sauce 90's. Dans un San Francisco qui faisait fureur dans les séries télévisées du samedi après midi sur TF1. Quelques guests (ou comment se foutre un fan de Clint Eastwood dans la poche).

Banco mon gars ! je voulais du violent qui gicle de partout après mes égarements sentimentaux, j'ai été royalement servi.

Pour faire simple 50 cents c'est la Ben & Jerry's sur la pizza de chez Speed Rabbit, la boulette d'Afghan tombée dans le fond de ton canapé et que tu retrouves quand tout va mal, le sopalin à proximité de tes chiottes quand t'as plus de PQ.

(Je vous teste un peu bicause dans le roman tu vas en bouffer de la métaphore, accroche toi bien, genre Marty Mc Fly dans sa DeLorean tu vois ?).

Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Alors, je l'avoue, au début, j'était un peu perdue avec cette foule de personnages. Ils vous tombent tous sur le coin de la figure, mais une fois leur connaissance faite, on n'a pas de mal à les resituer. Parfois, il y a quelques personnages secondaires en plus, mais ces petites bêtes meurent facilement et on les oublie vite.
Les dialogues sont vifs, les situations absurdes, le sang gicle à chaque coin de rue pour le plaisir de nos yeux ébahis, on se croirait dans un Tarantino version bouquin ! L'action est au rendez-vous, ça c'est clair !

Aah, si vous craignez le sang, les tripes et la mauvaise humeur d'une tueuse qui a besoin d'un petit carnage pour se remettre les idées en place, ramassez votre paréo et retournez lire des romances !

50 cents offre également une dimension interactive. En effet, l'auteur s'adresse directement à nous et ne se gêne pas pour glisser des petits commentaires pertinents (ou pas) entre deux scènes !
Ce livre est vraiment plein de surprises !

Que dire de plus ? Il y a beaucoup de référence à des livres, ou films (dont une à Fight Club, une autre à Lost, alors rien que pour ça, ce livre est cool), le rythme est constant, et pour un premier roman, l'auteur s'en tire très, très bien !

Le 2 mai, vous savez ce qu'il vous reste à faire : courrez acheter 50 cents, vous ne le regretterez pas !
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Video de Thomas Carreras (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas Carreras
A l'occasion du salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, édition 2013, Thomas Carreras présente son ouvrage « 50 cents » aux éditions Sarbacane.
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Thème : 100 000 canards par un doux soir d'orage de Thomas CarrerasCréer un quiz sur ce livre

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