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EAN : 9782213713090
200 pages
Fayard (26/08/2020)
3.75/5   28 notes
Résumé :
Vous avez les plus belles jambes du monde, vous serez ma femme ou ma maîtresse. Voilà ce qu’est devenu l’amour de ma vie. Moi, épouser un Juif, jamais ! Barbara juive ? Tais-toi donc mon garçon, elle est si gentille. Avec un instinct sûr, vous choisirez votre siège. Vous prenez votre petit déjeuner à la table de ce nazi ! Comme c’est gentil de me reconnaître, Jacques Lacan. It’s no greek ! Madame, Madame, j’ai compris l’étymologie de concierge. À partir de combien d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Il s'agit d'une autobiographie, dans laquelle l'helléniste, membre de l'Académie Française, nous livre les étapes importantes de son parcours, de manière subjective. C'est une autobiographie de philosophe, c'est à dire les idées, les choix conceptuels sont aussi importants que les événements. En réalité Barbara Cassin montre que les deux sont liés intimement : un certain rapport au monde, un choix préside aux deux. Elle a choisi de s'intéresser aux sophistes, a une défiance vis-à-vis de Platon, mais aussi un rapport à la vérité, au choix de l'unique dans sa vie de femme, d'être humain qui sont en accord. Peut-être qu'une personnalité, des choix viscéraux, une manière d'être au monde déterminent des choix philosophiques, sans que forcément on en soit conscient. Quitte à bâtir ensuite des démonstrations « rationnelles ». Mais on sait que n'importe quel point de vue peut être défendu de manière logique et convaincante du point de vue de la raison, et que cela n'est pas une garantie de véridicité.

L'auteur évoque aussi un certain nombre d'événements, de personnes qui ont comptées pour elle, sans forcément faire le récit de sa vie d'une manière construite et continue : c'est plutôt un choix d'épisodes et de personnes essentielles. La famille, les amis, les proches, une vie en dents de scie, où rien ne semble avoir été construit de manière programmée et volontaire : des coïncidences heureuses, des rencontres. Bien qu'elle ait raté de nombreuses fois l'agrégation de philo, qu'elle a occupé des postes dans l'enseignement secondaires peu prestigieux, à un moment les choses s'enclenchant et elle finit par être reconnue et même entrer à l'Académie Française, sans plan de carrière. Au contraire d'une vie linéaire, tendue vers un seul but, Barbara Cassin décrit une existence tout en volutes, en opportunités, vagabonde et libre.

La dernière partie du livre, qui évoque son mari défunt, est une très belle déclaration d'amour et de tendresse, qui ne tire pas trop sur la corde sensible : finalement le summum d'une existence réussie est de partir au bon moment, sans regrets, dans une sensation de plénitude. Cela apaise aussi ceux qui restent, et qui gardent comme un précieux talisman cette fin somme toute heureuse.
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De l'anecdote à l'idée. Voilà ce qu'essaie de cerner dans cette autobiographie philosophique de cette écrivaine et philosophe exceptionnelle qu'est Barbara Cassin qui a longuement travailler sur les Sophistes.

Une autobiographie littéraire et philosophique au fil de laquelle l'auteure déroule la construction du souvenir et de l'identité. Pourquoi ce souvenir agréable ou douloureux ?

Une autiobiographie construite autour de phrases qui l'ont marquée, et dans laquelle les anecdotes les plus banales a priori mènent à la réflexion profonde et philosophique.

"Je me souviens, je ne me souviens pas. Il y a tant de charme, mais aussi tant de ruse dans ce dont on choisit de se souvenir. Ces phrases sont comme des noms propres, elles titrent les souvenirs. Quand j'en parle, quand je parle, je comprends pourquoi et comment elles m'ont fait vivre-et-penser. Si dures soient-elles parfois, elles donnent accès à la tonalité du bonheur."

Un livre qui fait du bien à l'âme et au coeur!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je tiens d'abord à remercier les éditions Fayard et la Masse critique de Babelio qui m'ont permis la découverte du livre de Barbara Cassin, " le bonheur, sa dent douce à la mort "

Dans cette Autobiographie philosophique, l'auteur va nous permettre de mieux comprendre ce qu'est finalement la philosophie et surtout nous faire connaître quel est son chemin personnel en lien avec elle. B. Cassin a eu une enfance heureuse entre deux parents peintres. Elle écrit qu'une des grandes différences entre la peinture et la philosophie est l'endurance. Elle peut s'arrêter quand quelque chose d'inattendu apparaît sur la toile alors qu'en philosophie, elle continue, elle cherche et persiste encore...
Elle a appris de ses parents qu'aimer, c'est ouvrir le champ des possibles. Elle relate le souvenir suivant: petite, elle se réveille la nuit, descend seule de son lit puis se rend à la cuisine d'où lui parviennent des voix. Quelqu'un la prend sur ses genoux et la câline. Elle retourne dans son lit et se rendort. le bruit des voix la réveille à nouveau un peu plus tard. Elle retourne dans la cuisine où elle est ré-accueillie et rassurée. Elle se rendort "d'une grande goulée de sommeil". Une troisième fois, elle se réveille, se dit que ce n'est pas raisonnable, que c'est trop puis se décide et rejoint ses parents dans la cuisine. Ils l'ont prise avec tendresse dans leur bras puis l'ont recouchée en douceur. de ce moment fondateur, elle retient qu'elle est aimée inconditionnellement par ses deux parents et qu'aimer et être aimée ouvre la porte de tous les possibles.

Dans ce livre, nous apprenons que l'auteure partageait avec son amant, compagnon et mari, Etienne Legendre , la passion du cheval . La première chose qu'il lui a apprise, c'est de regarder et voir avec les yeux du cheval.
Cela peut non seulement permettre de sauter un obstacle mais aussi de porter un regard différent et prendre de la hauteur dans sa vie. Son livre rend un hommage à Etienne Legendre, son mari, mort d'une tumeur au cerveau.
Le titre de son ouvrage, "Le bonheur, sa dent douce à la mort" met en évidence sa connivence avec l'amour, la gaieté et la mort qui se côtoient avec grande intensité dans un seul et même moment.

Barbara Cassin a un nombre d'engagements un nombre de responsabilités nombreux et variés.
Sa spontanéité et sa liberté de pensée vont la conduire à explorer la philosophie en lien avec la psychanalyse et sortir des sentiers battus dans ses explorations et publications.

L'écriture de l'auteure et surtout l'organisation de son livre peut perturber le lecteur mais nous apprenons à la connaître et à mieux comprendre sa vision de la philosophie. Barbara Cassin va intervenir en Afrique du Sud dans le cadre d'une mission pour le CNRS . Lors de celle-ci, elle va être tout particulièrement confrontée au sens du Pardon et à la Vérité . L'Apartheid a effectivement marqué durablement les âmes et les hommes.
Elle retient de son expérience comme philosophe et éditrice, une prise de distance, une paix dans le jugement:

" C'est pourquoi politique et esthétique sont liées à mes yeux. La culture ça s'apprend. La beauté du monde, ça s'apprend aussi. S'il existe un devoir politique, c'est de les enseigner, c'est-à-dire d'ouvrir des possibles. "

En fait tout au long de son autobiographie philosophique, elle examine les évènements les plus marquants de sa vie à la lumière de sa passion du langage, des mots et de la philosophie.
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Madame Cassin n'était sans doute pas assez sage pour n'aimer que la sagesse, ce qu'elle s'est démontré en échouant plusieurs fois, avec obstination, à l'agrégation de philosophie. le génie mais pas le talent, lui a dit un examinateur. Autre handicap pour une apprentie philosophe : la vérité ne l'intéressait guère, elle s'en explique. Mais elle aimait les mots en toutes langues, qui l'ont sauvée. Son « dictionnaire des intraduisibles », sous-titre du « Vocabulaire européen des philosophies » dont elle a été pendant quinze ans la sage-femme obstinément – encore - penchée sur sa brèche accouchante, restera comme sa grande déclaration d'amour à la parole, aux idiomes, à l'humanité.
Son « autobiographie philosophique » prend un titre rimbaldien : « le bonheur, sa dent douce à la mort ». On sait ce que les philosophes doivent aux poètes : l'audace et la force des collisions qui explosent la langue et autorisent de nouveaux assemblages qu'ils nomment « concepts ». le parcours de vie de madame Barbara Cassin est étourdissant, comme une suite d'explosions. Rien n'y semble prémédité, sinon d'avoir toujours su saisir le kairos, le moment qui donne et à qui on se donne entièrement, en choisissant de préférence les « entrées interdites » du Temps.
Des mille expériences vécues par l'académicienne, si peu académique qu'elle ose conjuguer le verbe "beurker", on retiendra sa contribution à la Commission Vérité et Réconciliation conduite par Nelson Mandela et Desmond Tutu. Elle y a reconnu une nouvelle fois « le pouvoir du langage ». La première fois, ç'avait été en intervenant comme professeur de français auprès d'adolescents psychotiques, sous l'égide de Françoise Dolto. C'est à coup de mots grecs qu'elle leur avait fait entrevoir leur langue maternelle.
Ce récit autobiographique se lit comme le roman époustouflant d'une femme qui détestait l'Un et lui a toujours préféré l'Autre, les autres, infidèlement fidèle dans sa tour de Babel multilangues. Chaque page rebondit sur la précédente pour mieux sauter sur la suivante, dans un apparent désordre qui est celui de la Vie quand on s'y tient, sans chercher rien d'autre qui vaille mieux que ce parcours d'obstacles - voire d'arrêts - arrêts dont elle fait aussi l'éloge paradoxal.
Le dernier chapitre consacré à Étienne, le compagnon de son existence, le père de ses deux enfants, n'est pas le moins beau. La barrière est plus haute. Il y est question de chevaux et de morts, cette mort que, paraît-il, nous envieraient les dieux grecs du haut de leur éternité lassée. Pour l'écrire, Madame Cassin, cavalière d'elle-même, a sans doute pris le mors aux dents et, une nouvelle fois, ne se dérobe devant rien.
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En d'autres lieux (Jacques le Sophiste : Lacan, logos et psychanalyse) ), Barbara Cassin s'est présentée comme « femme-philosophe ».
Dans son dernier livre au titre inspiré par Rimbaud, elle nous propose une « autobiographie philosophique », « un chant d'amour ».
Elle le dédie à ses deux fils comme « une manière de leur donner de la liberté ».

On le sait, Barbara Cassin est une spécialiste des présocratiques et de la sophistique grecque. Mais ici, même si elle revisite les étapes de ses recherches et de sa vie, elle affirme encore et encore que philosopher, c'est mettre des mots sur les actes, les choses, les êtres pour les faire vivre.
En résumé : comment passe-t-on de la vie à la pensée ? de l'anecdote à l'idée ?
Rien de dogmatique. Rien d'ennuyeux.

Les mots pour elle sont essentiels. Elle y a consacré son existence. Aux mots rares. Aux mots intraduisibles. Aux mots qui « éveillent » et « réveillent », comme elle le raconte dans une anecdote.

Si on la lit, si on la connaît, on retrouvera ici de nombreux épisodes de sa vie évoqués ailleurs. Ses amours avec René Char, sa rencontre ratée avec Lacan, ses activités auprès d'enfants handicapés, son amour de la Corse, ses entreprises universitaires ou pluridisciplinaires.

Mais c'est l'épilogue de ce livre qui donne une tonalité émouvante à ces 244 p. qui se parcourent en apnée, avec admiration et parfois agacement, car Barbara Cassin réussit tout, même à être une cavalière d'exception et une artiste peintre de talent. Elle a pourtant échoué à l'agrégation plusieurs fois, mais elle avoue que les échecs peuvent être féconds, et même souhaitables. Il vaut mieux ne pas aboutir et continuer à chercher.
Il vaut mieux préférer l'altérité à l'Un.
Il faut connaître « plus d'une langue », comme elle l'a fait graver sur son épée d'académicienne. Plus d'une langue pour savoir celle que l'on parle.
Et mentir souvent, mais en laissant des « traces de son mensonge pour que la personne à qui je mens puisse savoir que je mens, et donc que je ne lui mens pas. »

Et enfin Barbara Cassin dit que des épreuves peut naître le bonheur.
Dans son cas, c'est la maladie et la mort de son mari aimé qui lui ont permis paradoxalement de répondre à la question : « Qu'est-ce qui donne de la joie ? ».
« Nous étions incroyablement heureux, alors qu'il était mourant. C'est fou. Mais ce n'est pas fou du tout : cela tient à la perception de ce qu'est, un autre ».

D'où le titre rimbaldien choisi pour ce livre « le bonheur, sa dent douce à la mort ».


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critiques presse (4)
Lexpress
21 septembre 2020
Elle a changé notre vision de l'Antiquité grecque. Aujourd'hui académicienne, Barbara Cassin revient sur sa vie. Non pour la ressasser, mais pour a mettre librement en scène. Eblouissant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
17 septembre 2020
Ce récit merveilleusement littéraire, bien plus que maints romans de la rentrée, se pointe toujours là où on ne l’attend pas, créant des écarts au bord de la langue.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeMonde
17 septembre 2020
Un récit bouleversant et intrépide, qui célèbre la puissance amoureuse et politique de la langue.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
24 août 2020
Avec « le Bonheur, sa dent douce à la mort », l'académicienne signe un très beau livre, où se dessine le portrait d'une penseuse qui rend la vérité suspecte.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
" Les imprévus de l'existence, souvent des choses très banales, un mot d'enfant, une histoire que ma mère m'a racontée pour voir mes yeux quand elle me peignait, les mots d'accueil d'un homme, une phrase, toujours une phrase : voilà que cela cristallise et génère un bout de savoir d'un autre ordre, quelque chose comme un concept, une idée philosophique. Comment procède-t-on parfois, de manière imprévue et précise, comme autoritaire, de la vie à la pensée ?Un souvenir m'a suffi pour comprendre ce que je voulais capter. Passant à côté de Samuel, mon fils tout petit qui s'accrochait au radiateur pour tenir debout devant le mur en miroirs, je lui dis : "Toi, tu pues, tu as fait dans ta culotte." Il me répond distinctement : "Non, maman." Puis il se tourne face aux miroirs et dit : "Menteur !" Qu'est ce qui s'invente là de la vérité, qui fait qu'elle ne sera plus unique ni majuscule ? La Vérité avec un grand V ? Très peu pour moi. Comment l'exiger ou même la désirer ?"
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Donc, je n'aime pas l'Un. C'est de là que me viennent mes rapports étranges à la vérité : je ne crois pas à la vérité, je crois davantage au mensonge, parce que là, il y a le choix.
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Étienne comme autre, donc.
La famille d'Étienne était hypercatholique, avec évêque dans la famille, le frère aîné était prêtre, la sœur aînée bonne sœur, même si défroqués tous les deux, le père était notaire à Chartes.
[...]
Lyotard m'a dit un jour : "Toi, tu t'occupes des Grecs pour ne pas t'occuper des juifs."
[...]
Étienne était revenu d'Afrique avec une vilaine plaie à la jambe, qui ne guérissait pas, dangereuse, gangrenable, On l'avait hospitalisé à Saint-Antoine. Ma sæur, médecin, était venue lui apporter à manger [...]
Nelly est brune de peau, un beau visage sous un casque de cheveux noirs, pas loin du Fayoum.
Ma belle-mère arrive et ma sœur s'en va. La mère demande à son fils : " Qui est cette femme, si typée ? " Étienne répond : " Mais Maman, c'est Nelly, la sœur de Barbara. Barbara, elle est juive.
"Mon petit garçon, ne dis pas de bêtises ! Elle est si gentille !" D'une évidence inoubliable. Étienne m'a toujours dit que j'étais folle de m'étonner. De fait, sa mère avait une sœur, religieuse aussi, âgée et retirée dans un couvent. Elle avait exprimé à Etienne le souhait de voir ses neveux. Il n'en avait guère envie et
jai proposé de les accompagner: " Non, non, je ne te conseille pas. " De fait, quand il en a parlé, tante Antoinette lui a dit : " Pas de Juive. " Je ne savais pas, je ne veux toujours pas savoir, qu'il existe en France profonde un antisémitisme naturel, viscéral, prêt à vibrer n'importe quand, comme en latence.

p.207-207
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Pour moi, tromper, mentir, etc., est intégralement, non seulement autorisé, mais requis. Il faut pouvoir le faire, il faut savoir le faire, pour soi, pour d'autres.
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C'est par amour, par gentillesse, par connivence que l'on ment. On ment pour qu'il n'en soit plus question, pour pouvoir faire un pas de côté, pour pouvoir continuer à inventer. Toutes ces zones de liberté me paraissent, et m'ont toujours paru, philosophiquement essentielles.
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