Lors d'une patrouille anodine, le sergent Chesterfield et le caporal Blutch font la connaissance d'une jeune femme.
À leur grande surprise, elle porte l'uniforme de la cavalerie de l'Union et s'est portée volontaire afin de retrouver son frère, ou de prendre sa place si ils a déserté, pour défendre l'honneur de la famille.
Alors que Chesterfield est tombé sous le charme de la demoiselle, Blutch est beaucoup plus sceptique et ne crois pas beaucoup à la version avancée quant à sa présence aussi près du front.
Mais pas le temps de réfléchir, à peine arrivés au campement, le capitaine Stark ordonne déjà une charge.
Mais rapidement, les confédérés vont profiter des points faibles des positions de l'Union. Pour Blutch, cela revient à confirmer ses doutes, encore faut-il les prouver...
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Mon premier "Tuniques bleues".
Je m'étais toujours demandé ce qu'il pouvait y avoir comme matière à rire sur la guerre de sécession, eh bien effectivement, voir des charges de cavalerie et des assauts à la baïonnette où personne ne récolte la moindre égratignure, ça me laisse quand même un peu perplexe, mais après tout, tous les goûts sont dans la nature.
C'est donc du basique, de la bonne vieille franco-belge à papa.
Et je ne suis pas fan, mais j'aurai essayé.
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Un épisode sympathique des aventures du duo Chesterfield et Blutch.
Une jeune femme déguisée en soldat yankee va solliciter leur aide pour retrouver son frère disparu. Évidemment, le lourdaud sergent est complétement sous le charme. Blutch, plus pragmatique, sera lui plutôt une aide pour la jeune femme en lui apprenant à ne pas se faire canarder en chargeant avec le capitaine Stark.
De plus, la pluie et surtout la gadoue vont se mêler de cette histoire qui prête à sourire, principalement grâce aux dialogues entre les deux protagonistes principaux et qui font toujours mouche.
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C'est le premier des tuniques bleues que je lis. C'est très drôle. La mauvaise foi qu'il y a entre le sergent Cherterfield et le caporal Blutch est à mourir de rire. Bon l'histoire n'est pas des plus originale mais les dessins et les textes sont très réussit. Je crois que le passage le plus savoureux, c'est quand le capitaine Stark doit lancer la charge et qu'il est aphone.
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Blutch et Chesterfield se retrouvent confrontés à une femme ; dans le monde militaire, autant vous dire qu'il y aura quelques clichés sur le sexe faible.
A part ça, nous avons droit à la première fois que le capitaine Stark annule une charge, que Chesterfield fait preuve d'une naïveté impressionnante et que Blutch se révèle beaucoup plus intelligent que son comparse (en tout cas non aveuglé par l'amour).
L'histoire est plaisante et on retrouve une véritable amitié entre les 2 hommes en guise de conclusion, une amitié dont on se posait la question, si elle était véritable ou non ; on a ici la réponse.
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L’espionnage est mis à l’honneur dans cet album. Le tandem Blutch-Chesterfield s’oppose une nouvelle fois, mais de façon encore plus caricaturale : la bêtise et la naïveté de Chesterfield face à la vivacité d’esprit de Blutch.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
- Allez plutôt me chercher à boire, au lieu de cracher votre venin sur le dos de votre supérieur comme un vulgaire chacal !...
- Si les chacals se mettent à cracher du venin, où va-t-on, je vous le demande !...
Et vous mademoiselle ... vous en qui je voyais déjà une héroïne admirable ! ... Vous que j'aimais déjà comme un père, et à qui je promettais déjà les plus belles cicatrices qu'on puisse récolter sur un champ de bataille ! ... Vous qui auriez pu peut-être un jour jouir à mes côtés d'une mort glorieuse ! ...
- Mais enfin, mademoiselle...Vous ne comprenez donc pas que si votre frère a déserté, c'est qu'il avait ses raisons !...Il voulait sauver sa peau !... Et je vous avoue que moi si je n'avais pas cette grosse brute épaisse aux yeux glauques qui me sert d'ange gardien, j'en aurais fait autant depuis longtemps !....
- Hé, sergent ! Vous le remercierez pour moi ! ...
- ... Le remerciez ? ... Pourquoi ? ...
- Pour sont truc ! ... C'est drôlement chouette ! ... On tombe, on fait le mort, et pffuut ... On laisse les andouilles charger à votre place ! ...
* Des patrouilles comme celle-là, je m'en taperais bien tous les jours, Sergent!... Quel calme! Quel silence!... ça change un peu, non?...
* ça ne m'étonne pas de vous, grand lâche!... Plus vous êtes loin du front, plus vous vous sentez heureux!
* Je n'y peux rien si je préfére le charmant gazouillis des petits oiseaux au chant lugubre des boulets de canon!
* Tous les goûts sont dans la nature!
* Et puis, tout le monde n'a pas l'étoffe d'un guerrier... Quand on a des muscles comme les miens, il faut bien que ça serve à quelque chose! Je les ai mis au service de la patrie!
* Pour les muscles d'accord!
Parce que du côté cervelle, ça ne lui aurait pas servi à grand-chose! Yêk, Yêk, Yêk!
* Allez plutôt me chercher à boire au lieu de cracher votre venin sur le dos de votre supérieur comme un vulgaire chacal!...
* Si les chacals se mettent à cracher du venin où va-t-on, je vous le demande!...
Connaissez-vous le créateur des Tuniques bleues?