Corps ensaignant : Tombeau

Livre tiré de la PAL, choisi tout simplement parce qu'il est court: je n'avais pas plus d'une heure pour lire un livre.

Zappant la 4 ème de couverture je tombe sur des mots qui sont là pour faire et rendre justice. A la famille de Cécile (pseudonyme emprunté à Louis Ferdinand) et en mémoire de Cécile qui s'est mis une balle avec son arme de service (elle était devenue policière... un choix déterminé par son enfance) . Son malheur, comme celui d'autres enfants de sa génération: avoir été dans une école primaire publique où des enseignants étaient des prédateurs. La mère de Cécile tente d'alerter l'inspection quand sa fille se suicide: elle lui a vidé son sac avant de passer à l'acte.
Prescription des faits, petit potentat local, et franc maçonnerie. Une histoire absolument sordide, impensable, inacceptable, à faire frémir. Non vraiment il n'y a pas de justice. Et quand bien même il y en aurait une, ces actes ignobles ont rompu des enfances, broyé des adolescences, tué des adultes.

Une histoire vraie, racontée avec des mots et des phrases incisives, presque dans un style journalistique.