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EAN : 9782882505231
165 pages
Noir sur blanc (01/03/2018)
3.18/5   63 notes
Résumé :
Marie-Hélène Coulanges, dite Marilène, grandit à Brigneau, un hameau perdu au milieu de la campagne. Lieu de l'enfance, des cabanes et des jeux, creuset de la mémoire, Brigneau c'est aussi le lieu des premiers désenchantements, un endroit où la pauvreté semble figer les êtres et les choses. Le Bruit du monde est le récit d'une quête de liberté, une histoire de déracinement, de séparation, d'identité perdue et de luttes. Stéphanie Chaillou parvient à dire les blessur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Née au milieu des années 60, Marilène passe sa jeunesse dans une commune rurale de Vendée. Son père peine à maintenir l'exploitation agricole.
Marilène en gardera pendant des années une honte poisseuse et invalidante, le sentiment de n'être nulle part à sa place - au point de...

Ce récit (en partie autobiographique ?) rappelle les témoignages de Annie Ernaux et Edouard Louis : les difficultés d'intégration de personnes issues de milieux défavorisés.
On pense également aux propos de Bourdieu (cf. 'La reproduction', 1970), et au 'paradoxe d'Anderson', illustré par Pascal Manoukian dans son dernier roman homonyme.
Et évidemment à toutes les questions que soulève le mouvement des Gilets jaunes.
« Elle voit des hommes et des femmes pliés. Des hommes et des femmes courbés. Des hommes et des femmes ratatinés. [...] Une assignation à être là, et pas ailleurs. Parce que ailleurs n'est pas pour tout le monde. Tout le monde ne peut pas être ailleurs. Il faut que certains soient là pour que d'autres soient ailleurs. »

J'ai dévoré ce livre, mais je me suis de plus en plus éloignée du personnage central. La honte qu'elle décrit et ses traces indélébiles, je peux les comprendre.
Cependant, je ne les attribuerais pas à 'la pauvreté', mais à la précarisation et au sentiment d'infériorité ressenti.
Dans la famille de Marilène, on n'est pas si démunis matériellement, socialement, intellectuellement, pour l'époque : on a un toit, de quoi manger, on sait lire, on respecte les enfants, on fête Noël chaque année, on a rarement des vêtements neufs, certes, mais dans les 70's, on recyclait beaucoup d'un enfant à l'autre, et nos mères tricotaient et cousaient.
Et surtout, chez Marilène, l'amour, la compréhension et le soutien des parents sont là. Qu'ils n'aient pas de bibliothèque faute de livres à mettre dedans, ce n'est peut-être pas si grave...
Bref, elle m'a semblé un peu ingrate et injuste, à ressasser cette 'misère', comme Annie Ernaux dans ses textes les plus récents.
En tout cas, j'ai l'impression qu'elle se trompe de colère, Marilène : ce qui colle à ses semelles, c'est plutôt l'humiliation de l'échec paternel, et le regard des autres sur sa famille, ou celui qu'elle imagine qu'on a porté sur elle.

Quoi qu'il en soit, ce constat est indéniable : « Comme si c'était vrai, cette 'égalité des enfants sur la ligne de départ'. Comme si elle était fondée, cette affirmation. Que rien ne venait la mettre à mal, la démentir. »
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Le bruit du monde, roman concis de Stéphanie Chaillou, est la chronique presque ordinaire d'une femme que nous rencontrons la première fois au bord de l'enfance. Et puis nous allons la suivre, de page en page, dans ces tranches de vies qui vont la faire passer d'enfant à femme, son itinéraire de vie, à la fois personnelle et sociale.
Marie-Hélène Coulanges, dite Marylène, est née le 18 juillet 1964 dans une famille pauvre. C'est par cette petite phrase anodine et qui reviendra régulièrement dans le récit comme une litanie, que nous faisons connaissance avec le personnage principal du roman. Marylène vient en effet d'un milieu très pauvre. Nous sommes dans la France profonde, la France rurale, oubliée... Elle vient d'un endroit perdu au fond de sa mémoire, avec des cabanes en bois, des cours de récréation, des blouses grises, la nappe en fleurs sur la table, de la brume au fond du paysage qui fige immuablement les arbres, les personnes et les choses... Elle en a honte, elle grandit dans cette honte.
Le récit est sobre, va à l'épure. Point d'émotion ici, ou plutôt c'est une émotion contenue, retenue, un peu comme une digue qui retient un morceau d'océan.
L'auteure va à l'essentiel, sans détour, le rythme est saccadé, ne laisse pas de place à l'égarement des mots. Parfois j'ai trouvé l'ambiance du récit implacable, se déroulant comme de manière un peu froide.
Marylène est une voix en chuchotement, comme venant d'une arrière-cour ou d'une arrière-saison.
Ici les premiers désenchantements sonnent comme des fausses notes dans l'élan de la vie, des notes discordantes qui font trébucher les pas. C'est triste, c'est douloureux lorsque cela renvoie à des choses que vous avez pu connaître vous-même sur les bancs de l'école...
Pourtant, à des moments du récit, j'ai senti cette envie de Marylène de tordre le cou à son destin qui semble tracée comme une droite rectiligne implacable, une envie de quitte la brume de son paysage, de s'envoler, une envie de s'éprendre de liberté, ce récit est celui d'une quête, d'un devenir, d'une tentative de déracinement...
Dans le bruit du monde, il y a des chemins perdus, des rêves blessés, une voix qui se heurte à des murs, qui tente de les franchir, de les gravir, puis retombe et s'en va dans la brume du paysage. Puis recommence...
Comment passer d'une rive à l'autre ? L'ancien monde, celui d'où l'on vient inéluctablement, et l'autre, celui tant convoité, celui de tous les possibles et en même temps que nos hésitations rendent parfois impossible. Où se trouve la barque, bon Dieu ? Je tenterai de dire : où se trouve la barque, Bourdieu ? Y-a-t-il en effet une telle fatalité dans la sociologie des villes et des ruralités qu'il soit impossible de passer d'un versant à l'autre ?
Elle rêve, elle désire... Et puis une main invisible semble la retenir au dernier moment pour la faire revenir à la triste réalité de sa condition sociale, ou plutôt de ses origines sociales.
C'est un peu comme si Marylène errait sur cette barque fragile, à la dérive entre deux mondes...
Elle lutte, mais dispose-t-elle des clefs pour lutter contre elle-même ? Le rivage n'est pourtant pas éloigné...
C'est un livre qui m'a laissé un goût étrange au fond de moi, sans doute à cause de cet égarement, de cette barque où l'on ne sait pas s'il est possible un jour d'atteindre le rivage tant convoité. Quelque chose m'a gêné dans le propos du récit, non pas cette honte poisseuse qu'elle évoque en parlant du milieu social dont elle vient, mais davantage ce déterminisme qui coupe les ailes de Marylène au surgissement de sa jeunesse, cet empêchement comme une fatalité d'être capable de capter le bonheur en plein vol. Et puis un questionnement : d'où vient réellement la douleur de Marylène ? Est-ce vraiment de son milieu social, ou bien d'autre chose ?
Dans le bruit du monde, il y a aussi des abimes de silence, des choses qui ne se diront jamais...
Je me suis demandé par moment si ce récit n'était pas autobiographique, tant l'écriture se déroule sous nos doigts avec une si grande justesse.
Ce livre m'a laissé un goût étrange au fond de moi, peut-être parce qu'il me renvoie à quelque chose que j'ai vécu.
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La Feuille Volante n° 1293
Le bruit du monde – Stéphanie Chaillou – Éditions Notab/lia .

Tout au long de ce court roman, j'ai entendu la voix chaude de Jean Ferrat murmurer que « nul ne guérit de son enfance » et c'est un peu l'histoire de Marie-Hélène Coulanges, dite Marilène, née dans une famille pauvre de la France profonde, rurale et catholique et confrontée très tôt à la faillite de l'entreprise familiale et à un état de gêne chronique que ses parents combattent comme ils le peuvent. Par chance, et contrairement à ses frère et soeur promis à l'apprentissage, elle a la passion de la littérature et des facilités qui la destinent à de hautes fonctions. Boursière elle s'inscrit dans une classe préparatoire à une grande école et on imagine le boulevard qui s'offre à elle, la réussite, la revanche sur son enfance pauvre coincée entre une mère abusive et névrosée et un père transparent, on songe à la méritocratie, à la réussite grâce à l'éducation, à l'égalité des chances, à l'ascenseur social de la République dont on nous parle tant depuis tant d'années...Pourtant, sans qu'elle sache exactement pourquoi, elle renonce à cet avenir brillant, à cette promotion, à cette vengeance aussi, choisit de se souvenir d'où elle vient, et, ne se sentant pas à sa place dans ce monde nouveau des élites où, pense-t-elle, elle n'a pas sa place, elle abandonne tout. Il en résulte un mal-être qui lui fait détester le monde entier autour d'elle. Interloqués, ses parents qui sont fiers d'elle, cherchent à comprendre mais elle ne parvient même pas à formaliser avec des mots son refus de la réalité, à se confier à quelqu'un et la solitude qui résulte de cet état génère une souffrance intime. Elle tente bien un sursaut pour s'intégrer dans cette vie, pour faire comme toute le monde. Elle se marie mais divorce peu d'années après, malgré toutes les attentions amoureuses de son époux, devient institutrice alors qu'elle n'aime ni les enfants ni même enseigner. Là aussi c'est l'échec et elle abandonne une carrière qui aurait occupé sa vie et l'aurait mené vers la retraite. La mécréante qu'elle est prie même et attend sans trop savoir quoi, espérant sans doute qu'un miracle la sortira de là, oubliant simplement que la justice immanente n'existe pas. Elle a constamment à l'esprit l'image de ce hameau pauvre de son enfance et du Christ en croix à un carrefour, comme deux visions à la fois contradictoires et obsédantes. Puis c'est l'exil volontaire dans le sud-Ouest de la France, peut-être à cause de l'accent et de la douceur de vivre et c'est là qu'elle trouve un semblant d'équilibre à sa solitude, grâce à l'écriture.
Le livre refermé et bien que cet ouvrage porte la mention « Roman », je me suis demandé si c'en était effectivement un. Moi j'ai lu le témoignage de quelqu'un mal dans sa peau, qui n'a pas sa place en ce monde et le sait et je me suis dit que nous sommes nombreux à avoir espéré quelque chose de notre vie, d'y avoir cru au point de prendre nos espérances pour des promesses, de les avoir artificiellement entretenues et bien entendu, à la fin du parcours, de nous être aperçu que tout cela n'est que du vent. On peut toujours se culpabiliser, accuser la malchance, le hasard ou les autres, le bonheur dont on nous rabâche qu'il est dû à chaque être humain, est rarement au rendez-vous.
Une autre idée m'est venue, celle du refus de l'avenir au nom de la peur de n'être pas à la hauteur d'une tâche juchée impossible à accomplir simplement parce qu'on y est pas à sa place, qu'on a peur de n'être pas à la hauteur. On peut toujours nous dire que c'est un défi et qu'on se doit de relever. Il ne manquera jamais de gens pour le faire, surtout maintenant où on ne parle que de réussite et ils jetteront un anathème d'autant plus facilement que cet aspect des choses leur échappe.
Le livre se termine sur la solution trouvée qui consiste à mettre « des mots sur ses maux », à formaliser ses craintes, à expliquer ses doutes, ses renoncements. Pourquoi pas ? Mais je ne suis pas sûr que l'écriture soit vraiment une libération à ce point salvatrice, qu'il suffise de tracer des mots sur une feuille blanche pour être libérer d'un mal de vivre qui vous suivra toute votre vie. Que la souffrance soit un extraordinaire moteur de la création artistique, c'est indéniable, mais qu'un apaisement s'en suive et avec lui une amélioration durable, j'en suis maintenant beaucoup moins sûr. le malaise ressenti et exprimé, me semble lui coller à sa peau comme une ombre. A ce destin implacable on pourra toujours opposer la liberté individuelle mais Marilène a le sentiment que, quoiqu'elle fasse, la partie est perdue d'avance pour elle. Elle est comme prédestinée au malheur, au mal-être, maintenue dans une vie qu'elle n'a pas voulue, qu'elle ne supporte plus, où elle est perdue et qui est pour elle vide et inutile.Je ne suis pas bien sûr non plus que les parents de Marilène apprécient son choix d'écrire ainsi sa vie où forcément ils vont figurer, pas forcément à leur avantage, mais c'est un autre sujet.
J'avoue avoir été été étonné par ce livre, autant par le sujet traité que par le style volontairement dépouillé et sec de l'auteure. Ma lecture a été attentive et curieuse et même si je ne partage pas l'épilogue que j'imaginais différent il constitue un bon sujet de réflexion.
© Hervé Gautier – Novembre 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]

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Marie-Hélène Coulange naît en troisième position dans une famille paysanne pauvre. L'exploitation familiale fait faillite, son père embauche à l'abattoir, et le quotidien de la jeune fille ne s'améliore pas trop. Mais elle réussit à l'école et s'ouvre les portes des classes préparatoires.
Ce récit commence bien, avec un style sec et sans fioriture adapté au contexte triste et limité. le thème de l'enfant qui tente de dépasser sa condition par l'étude a déjà été moult fois abordé. Ici l'auteure choisit de le faire de l'intérieur : qu'est ce qui peut pousser à avancer quand l'environnement n'est ni ouvert, ni admiratif des résultats obtenus ?
Et puis, le récit (autobiographique ?) part dans le décor. Condisciples plus brillants (sur tous les points), mariage dans la simplicité, travail non motivant ; Marie-Hélène va tour à tour détruire tout ce qu'elle avait construit. En imputant ces échecs à cette enfance pauvre, à un sentiment d'infériorité, dont elle n'aurait jamais su se débarrasser. Explication un peu facile, qui ravira les amateurs d'analyse psychologique et autres adeptes des sciences sociales.
Pour ma part, l'auto-satisfaction de Marie-Hélène face à sa déconstruction – reconstruction comme écrivain m'a laissé indifférent. Je reconnais les qualités d'écriture de ce petit roman, mais la thématique développée n'est pas ma tasse de thé.
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« Marie Hélène Coulange, dite Marilène, est née le 18 juillet 1964 à Pouzauges. »
Ainsi débute ce court roman (165 pages), après un préambule d'une quinzaine de pages sur la pauvreté.

Pouzauges est une commune du bocage vendéen, située à une trentaine de kilomètres au sud de Cholet (Maine-et-Loire) et à une cinquantaine de kilomètres de la Roche-sur-Yon (Vendée).
Y vivent actuellement environ 5 500 personnes, soit un millier de plus qu'au milieu des années 1960.
Marilène a grandi dans une campagne considérée comme arriérée (à l'époque de cette histoire). Ce retard, et la pauvreté de ses parents agriculteurs, imprègnent sa personnalité et pèsent sur sa vie. Nous la suivons sur plusieurs décennies.

Le ton de ce roman, écrit à la troisième personne, est très impersonnel. C'est probablement volontaire de la part de l'auteure. Stéphanie Chaillou souligne ainsi que Marilène ne maîtrise pas son destin.

Cela m'a aidé à comprendre cette femme mais empêché d'éprouver de l'empathie à son égard, et donc d'entrer dans le livre.
La brièveté des phrases - si l'on peut appeler ainsi quelques mots entre deux points, souvent sans verbe - n'arrange rien. J'ai aussi été déçu par la fin.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Rentrée scolaire 1970. Quand Mme Laveau demande à ses élèves ce qu'ils veulent faire plus tard, ils répondent qu'ils veulent être fermiers, comme leurs parents. Certains disent : moi, je veux être vétérinaire. Marilène, elle, ne dit rien. Elle ne sait pas ce qu'elle veut faire plus tard. La seule chose qu'elle sait, c'est qu'elle ne veut pas avoir une vie semblable à celle de sa mère. Elle ignore comment c'est, une vie qui ne ressemble pas à la vie de sa mère. [...]
Mme Laveau a fait des études. Elle a lu des livres. Marilène veut bien ressembler à Mme Laveau. Il y a dans le visage de Mme Laveau une paix qui fait envie à Marilène.
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Le premier remède à la 'misère du monde', c'est la mise au jour de la richesse dont elle est porteuse. Car le mal intellectuel premier n'est pas l'ignorance, mais le mépris. C'est le mépris qui fait l'ignorant et non le manque de science. Et le mépris ne se guérit par aucune science mais seulement par le parti pris de son opposé, la considération.

• Jacques Rancière, 'La philosophie et ses pauvres'
(cité en préambule)
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Elle a dit que la liste de ce qu’elle exécrait, à l’époque, était longue. Qu’elle ne pouvait pas l’énumérer. Que c’était le monde en entier qui lui était insupportable. Qu’elle ne parvenait plus à supporter. Le monde en son entier. Tout. Le ciel. Le vent. Les arbres. Les nuages. Les bouches des gens. Les bus. Les mots qui sortaient des bouches. Le bruit des klaxons. Les femmes enceintes. Les journaux. Tout. Tout ce qui était là sous ses yeux. Tout ce qui était dit. Tout ce qu’elle savait. Ce qui adviendrait. Tout. Elle ne pouvait plus rien supporter.
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[Elle] est née le 18 juillet 1964 dans une famille pauvre. Ce n'est pas noté sur sa carte d'identité [...] qui s'en tient exclusivement aux informations administratives. [...] D'un point de vue strictement virtuel, Marie Hélène Coulanges a un avenir aussi ouvert que les champs qui bordent la maison familiale. Même s'ils sont hypothéqués.
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p163: Elle dit la privation. Ce qu'enlève la privation. Les possibles en moins que représente la pauvreté pour celui qui est pauvre. Ce qu'il ne fera pas. ne verra pas. Ne mangera pas. Les livres qu'il ne lira pas. La musique qu'il n'écoutera pas. Les voyages qu'il n'imaginera pas. Les maisons qu'il n'habitera pas. Les mers dans lesquelles il ne se baignera pas. Les rêves qu'il n'aura pas. Les futurs auxquels ils ne songera pas. Les histoires qu'il ne se racontera pas. Les avenirs qu'il n'aura pas.
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