On peut difficilement critiquer un livre qui présente les idées pour lesquelles des hommes ont été assassinés.
Alors reprendre quelques têtes de chapitre de ce petit essai qui m'ont questionnée.
"Le racisme ringardisé par l'islamophobie", excellente démonstration.
"La foi, c'est se soumettre", merci de nous rappeler cette évidence.
"Condescendance des élites et infantilisation", le doute m'envahit, peut on généraliser ?
Alors en détaillant, je reprends " les journalistes au service de l'islamophobie", l'utilisation des médias pour alimenter le faux sensationnel. Constat accablant fait chaque jour aux grandes messes des journaux radiotélévisés.
MAIS
"La politique au service de l'islamophobie", procès un peu simpliste, certes il est facile de se laisser piéger par la peur de la provocation et se laisser tenter par le silence ...
Certains sont peut être tombés dans ce piège,
Mais accuser nos politiques ou des dessinateurs tels que
Plantu d'être complices, je ne crois pas pouvoir suivre
Charb dans son plaidoyer.
Le silence est il complice de l'amalgame entre critiques ou caricatures d'individu et celles d'une religion ?
Par contre j'ai mal, j'ai vraiment très mal quand je lis à la lumière des événements qui ont eu lieu deux jours après la finalisation de ce texte :
"La polémique s'est terminée par une amusante sortie de Disiz, toujours sur Instagram, a l'attention des dessinateurs de Charlie hebdo : " même si vous étiez muets je vous couperai la parole, vous voulez savoir comment je ferai ? Eh bien je vous couperai les mains " .....
7 janvier 2015 ... 11 morts .... L'horreur !