Une jeune femme cherche à retrouver les bribes de souvenirs d'un père qu'elle n'a pas assez connu, pas assez longtemps, un homme qui semble pourtant l'avoir beaucoup marquée. Cette jeune femme n'est autre que l'autrice, qui commet ici son premier livre, à mi-chemin entre l'essai biographique et le recueil d'anecdotes personnelles. le livre est parsemé de vieilles photographies de famille qui n'ont pas toutes comme qualité première d'être artistiques, mais qui sont du type que l'on peut tous retrouver dans nos propres albums, dès lors qu'on a plus que 30 ou 40 ans: des images jaunies ou noir et blanc, des gens pris sur le vif qui ne sont pas mis en scène, des gens tirés de la vraie vie, des instantanés de moments furtifs. L'alternance entre le texte et les images parvient à évoquer, sans tout livrer, l'attachement de la jeune fille pour son père, qu'elle a cherché à percer à travers ces quelques traces qui lui sont restées: images, souvenirs, anecdotes et même quelques cartes tracées à la main des lieux de son enfance. J'ai beaucoup aimé ce petit bouquin, tout en évocations, qui nous fait savourer ces moments d'une vie personnelle vécue de l'intérieur de la même façon qu'on l'aurait fait avec une grande fresque.
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Un roman sans vraiment d'histoire à l'intérieur. Je m'attendais à suivre un personnage et ses actions mais cela se révélait être complètement différent de ce que j'espérais et pas dans le bon sens du terme.
Ennuyant est le mot pour décrire ma lecture. Je comprennais mal les descripions que l'auteure employait et cette dernière changeait de sujet à chaque chapitre, ce qui me faisait détester le livre.
La seule petite chose que j'ai appréciée était les images présentes à l'intérieur. Cela m'aidait un tout petit peu à suivre le courant du récit.
La page couverture ne m'a pas non plus poussé à lire ce livre.
Je recommande ce livre aux personnes qui cherchent un roman sans vraiment de but.
Ce livre ne me correspond pas mais cela ne veut pas dire qu'il ne correspondait pas à d'autres!
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" L'été, on allait au Belmont tout le monde ensemble. Notre manège préféré c'était la souris folle, on faisait des tours jusqu'à en avoir mal au coeur. Le Belmont, c'était ça, le bruit des manèges et le sucre des barbes à papa. Aller là, c'était comme un rituel." p.172
"Comme toutes les filles de l'école, je porte le nom de mon père et le nom détermine bien des choses, à commencer par la place qu'on occupe dans le rang pour rentrer de la récréation et le pupitre qu'on nous assigne." p.14
" À l'automne 1983, après soixante et un étés de montagnes russes, de danse et de sideshows, le parc Belmont ferme ses portes. Le "Coney Island de Montréal" disparaît de la carte." p.196
" Hervé Guibert soutient qu'avec l'âge personne ne veut plus nous photographier. La grâce de l'enfance s'est évanouie, notre corps disgracieux n'intéresse plus personne. " p.146
" L'affection Paternelle, c'est une main chaude sur mon ventre quand j'ai mal." p.202