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EAN : 9782246464815
412 pages
Seuil (08/04/1992)
3.33/5   9 notes
Résumé :

Quel usage fait-on de notre argent ?

Dans la France de 1992, la question vaut 3 000 milliards de francs. Chaque habitant de ce pays verse, en moyenne, 55 000 francs par an sous forme d'impôts et de cotisations, il est en droit de vérifier que de telles sommes sont dépensées à bon escient.

François de Closets a mené l'enquête. De l'avion de combat Rafale à l'avion spatial Hermès, de l'Opéra-Bastille à la Sécurité sociale, d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une analyse au vitriol et sans complaisance de tous les gaspillages qui ont participé à la mise à mal de la France. le livre date un peu, mais il fascinera les amoureux de l'histoire de la France contemporaine comme les "justiciers" en herbe ou aguerris qui retrouveront dans certaines frasques d'aujourd'hui quelques-uns des "parfums" d'antan !
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20 ans après "Toujours plus !", on prend les mêmes et on recommence. Triste réalité que de constater que rien n'a vraiment changé ... depuis cet ouvrage honnêtement mené par M. DE CLOSETS qui livre une analyse sans aucune concession sur l'utilisation de notre argent par l'Etat et ses grands argentiers !
Un constat absolument consternant et pourtant véridique de la gestion des fonds publics en France.
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Comment se dépense l'argent public. En 1992 de Closet compilait les anomalies de gestion et dépenses somptuaires. Aujourd'hui on trouve régulièrement ce genre de sujet dans les magazines économiques et même dans la presse généraliste.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
page 216 [...] Les collectivités territoriales n'ont pas leur pareil pour épouser les idées à la mode. A un moment donné, il est entendu qu'une municipalité dynamique se reconnait à un type d'action ou de réalisation. Du jour au lendemain des milliers de communes et de départements se lancent. Tous dans la même direction. On bâcle les études, on s'épargne la réflexion, on n'écoute pas les critiques. De toute façon, on sait ce qu'il faut faire. Les banquiers prêtent d'autant plus facilement qu'ils se sentent rassurés par le conformisme ambiant. L'argent afflue, les projets bourgeonnent et les déconvenues suivent. [...] La presse a fait ses choux gras des malheurs survenus à la petite commune de Fleury-d'Aude, en Languedoc-Roussillon, qui avait rêvé de devenir le centre d'un nouveau loisir : le tourisme sous-marin. En 1988, le maire de Fleury, Christian Montagné, et le président du Conseil général, Raymond Courrière, se laissent séduire par un projet de construction subaquatique. Cet "Aquanaude" consiste en une bulle transparente installée au fond d'un bassin artificiel de 90 mètres de diamètre. Depuis cet observatoire immergé à 15 mètres de profondeur, les visiteurs pourront admirer un échantillon très complet de la faune et de la flore méditerranéennes. La construction est évaluée à 17 millions de francs. Le Conseil général donne son accord. Mais le massif rocheux sur lequel devait s'ancrer la bulle ne se trouve pas à 2,50 mètres comme on le croyait, mais à 13 mètres de profondeur. On passe de 17 à 31,7 millions de francs. Quant à l'eau, elle se révèle d'une turbidité telle qu'elle brouille complètement le spectacle. On a beau déverser toutes sortes de poissons admirables dans le bassin, le spectateur ne voit rien. Peut-être qu'en faisant de nouveaux travaux pour un montant de 15 millions on pourrait exploiter l'observatoire sans faire courir de risques au public ? Le nouveau maire élu en 1989, Christian Marty, préfère arrêter toute l'affaire. La commune se retrouve avec un trou d'une trentaine de millions à combler et la dette de chaque habitant dépasse 25000 francs, atteignant le niveau d'Angoulême. Les impôts directs locaux sont d'autorité augmentés d'un tiers par le préfet. [...]
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Le culte de la providence étatique s'est répandu de manière insidieuse, presque honteuse, sous le septennat de Giscard. A partir de mai 1981, en revanche, il correspond aux idées de la nouvelle majorité et s'affirme comme un principe de gouvernement. Désormais l'argent du contribuable est engagé sur les objectifs les plus variés. Qu'il s'agisse de favoriser le tourisme ou de protéger le patrimoine, de créer des emplois ou d'éviter les licenciements, d'insérer les immigrés ou de soutenir la création théâtrale, il est toujours légitime d'ouvrir une ligne budgétaire, de dégager un crédit. Cet étatisme envahissant a fini par provoquer une prévisible réaction. La dépense publique après avoir été célébrée se trouve vouée aux gémonies, superbe controverse doctrinale entre socialistes et libéraux.
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