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EAN : 9782702180716
360 pages
Calmann-Lévy (03/02/2021)
3.59/5   80 notes
Résumé :
Chaque ultimatum peut être le dernier... Son métier, c'est de trouver une issue. Non fatale.
Stanislas Monville est négociateur professionnel. Il intervient dans les kidnappings, les séquestrations, les extorsions… Ses années de service dans les forces spéciales comme les missions privées qu’il conduit désormais lui ont donné un instinct très sûr pour repérer les situations à risque.
Aussi, lorsqu’il est contacté pour prendre en charge une négociation... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Stanislas Monville est un négociateur, il a l'habitude des kidnappings et autres prises d'otage. Un jour, il est contacté dans le plus grand secret par un homme énigmatique qui lui propose un contrat mirifique concernant un gigantesque conservatoire de la biodiversité. ● Je m'en veux car j'ai une fois de plus été pris au piège par la prestation médiatique de l'auteur, en l'occurrence dans l'émission 28 minutes d'Arte. L'auteur est en effet négociateur au parcours brillant (RAID, FBI…) et je pensais lire un thriller sur une négociation particulièrement serrée. ● Or on nous sert un énième roman sur l'effondrement de notre civilisation et son cortège de collapsologues illuminés. ● L'intrigue est ridicule, rien n'est crédible, on perd son temps à lire de telles fadaises. Ne faites pas comme moi, passez votre chemin !
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Stanislas, dit Stan, est négociateur: avec son équipe, il fait face à toutes les sortes de négociations, en général dans des affaires criminelles. Son CV fait état de services dans l'armée et dans la police, ce qui l'a amené a se forger une expérience hors norme autant dans la tactique que dans le domaine psychologique, ce qui lui donne une assurance un peu arrogante (quand même). Toutefois, quand un client lui demande de l'aide sur un dossier en panne, du genre inhabituel, il fait preuve de curiosité et accepte le défi. Il lance ses collaborateurs sur la piste, tandis qu'il apparait que son client n'est peut être pas celui qu'il prétend être.
Il aurait sans doute dû y réfléchir…
Les points positifs: une histoire très rythmée et qui change pas mal de ce que l'on nous donne à lire en ce moment et du coup, ouf ça fait du bien. Les personnages sont bien pensés, bien construits, tout est efficace.
Le point négatif tient essentiellement dans l'arrogance très très poussée du personnage principal, Stan, qui est le meilleur, super bien foutu, qui a une femme extraordinaire et qui ne craint pas les balles, etc. Seul point faible, sa fille: on dirait un vieux film d'Arnold S. et confrères, dans les années 90. Et ça, c'est bof bof.
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Livre gagné dans le cas de la masse critique de mars alors déjà merci infiniment a Babelio et les éditions Calman Levy!
J'ai d'abord été intrigué par la couverture, puis le titre et le résumé et je me suis laissée tenter...

On fait la connaissance de Stan, ancien militaire des forces spéciales, ancien flic et qui est maintenant négociateur a titre privé. On le découvre en pleine action directement sur une mission pour sauver un enfant : le décor est posé! On y découvre aussi une partie de son équipe, personne de très grande confiance pour lui, sa famille de coeur.
Par le biais de son agence, il est amené parfois a diriger quelques conférences privées. Et c'est notamment grâce a l'une d'elle qu'on va pouvoir entrer dans le vif du sujet. Il s'est déplacé a Singapour et c'est la que tout va débuter...
Il est contacté après cela de manière étrange par un homme qui a besoin de ses services de négociateur. Il ne peut pas vraiment lui révéler l'ampleur du projet car trop risqué mais il apprends qu'il s'agit d'un sujet sur la biodiversité et du Laos. Stan obtient des informations au compte-goutte, juste assez pour lui donner envie de se lancer mais pas entièrement pour le rassurer...La curiosité l'emporte! Il se lance dans ce qu'il va appeler le projet X...Sauf que plus lui et son équipe avance dans ses recherches pour négociations écologiques, plus la violence apparait...Toute action a ses conséquences, toute information se paye au prix fort...Et le prix va vraiment se révéler trop fort...au point d'un non-retour possible...

La plume de l'auteur est fluide! Les chapitres courts donnent le rythme! on rentre dans une course effrénée! On choppe le tournis en essayant de dépatouiller toutes ses infos. l'auteur nous amène sur un coté pour paf nous dérouter et promener ailleurs pour retourner au point A ect ect...Et quand enfin la fin arrive, que tout s'est dépatouillé, qu'on a enfin le fin mot de l'histoire...un coup de téléphone, quelques mots prononcés et le doute est relancé!
On peut donc dire que j'ai adoré cette lecture! et prendrait plaisir a retrouver la plume de cet auteur
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De la théorie de l'effondrement...
À 45 ans, Stan Mongeville représente une certaine excellence à la française : une brillante carrière dans l'armée (qui lui a laissé des cauchemars récurrents) puis une reconversion dans la police où il devient le négociateur du RAID. Prises d'otages, kidnappings, réditions de forcenés, il a tout connu. Désormais à son compte, avec trois associés, il s'occupe de négociations dans le domaine privé, mandaté par des entreprises ou de riches particuliers victimes d'extorsion, et donne des conférences dans le monde entier.
À l'issue de l'une d'elles, devant un parterre d'entrepreneurs fortunés il est contacté par l'un d'eux qui le met en relation avec un homme mystérieux désireux de s'offrir ses services. Agissant pour le compte d'un groupe japonais, Joshua confie à Stan la négociation d'un contrat très particulier, une négociation ultra secrète et à haut risque : il s'agit ni plus ni moins d'acheter une partie du territoire du Laos... afin d'en faire un conservatoire de la biodiversité mondiale.
L'idée est la suivante : le monde actuel courre à sa perte, les hommes épuisent toutes les ressources naturelles (en 2020 le "jour du dépassement de la Terre-le jour où l'humanité a déjà consommé les ressources que la nature peut renouveler- était fixé le 22 août), le changement climatique est une réalité, l'extinction des espèces (faune et flore) se poursuit à un rythme exponentiel, bref, la fin du monde (ou du moins de notre monde) est proche. Autant l'anticiper et s'y préparer en construisant des Arches de Noé modernes et des oasis ultra protégées réservées... aux plus riches bien sûr !
Thriller haletant et sans temps morts, bâti autour de la collapsologie, le premier roman de Laurent Combalbert nous plonge dans les arcanes des négociations secrètes des puissants de ce monde.
J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur lors d'un séminaire professionnel. Excellent orateur, il nous avait captivé avec des anecdotes tirées de son expérience personnelle. Je n'ai jamais oublié son intervention brillante, un après-midi d'avril 2011, ni certains de ses conseils pour mener une bonne négociation (win-win comme diraient nos amis anglo-saxons).
Premier roman réussi (où l'auteur a certainement mis beaucoup de lui-même), il en appelle d'autres !
Pour ceux qui seraient intéressés par la théorie de l'effondrement : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/10/pablo-servigne-cette-crise-je-ne-l-ai-pas-vue-venir-alors-que-je-la-connaissais-en-theorie_6036175_3244.html
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Lecture rapide. Action immédiate. Les premières pages rencontrent mon souhait de percer les arcanes de la négociation de haut vol avec des malfrats ou des géants industriels. L'auteur est un ancien négociateur formé au FBI mais hormis le prologue, terminé les face-à-face psychologiques.
L'engouement initial prometteur disparaît à la vitesse de lecture de pages empilées à la va-vite. Stan et son équipe me font penser à l'agence tous risques. le héros est indestructible sauf quand on touche à sa famille (que de clichés). Alors, il perd son sang-froid. Erreur fatale comme le fut l'achat de ce produit appelé à faire des petits.
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critiques presse (2)
Lexpress
17 mai 2021
A 50 ans, l'ex-policier d'élite du Raid se lance sur le terrain de la fiction et publie Négo, un thriller palpitant sur fond de péril écologique.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeSoir
08 mars 2021
Pendant des années, cet ancien lieutenant de police a mené des négociations aux quatre coins du monde. De quoi constituer la base d’un « Négo » efficace et flippant.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
L’air est chaud. Au travers du plastique, Joshua voit des
silhouettes, la lumière vive, perçoit des mouvements. Les
voix sont étouffées, il appelle à l’aide mais aucun son
ne semble sortir du sac. L’air se raréfie. Joshua tousse.
Crache. Il sent sa tête, comme dans un étau. La douleur
qui irradiait tout à l’heure lui écrase le crâne. Il cherche
de l’air, avale le sac, le recrache. Joshua essaye encore de
bouger, les liens sont déjà profondément enfoncés dans
ses chairs. Des bourdonnements dans la tête, des fourmis
dans les mains. Un acouphène. Inspirer. Vite. Fort. Le
sac qui s’enfonce plus loin dans la bouche. Joshua sent
une immense bouffée de chaleur. Son corps se dérobe.
Un voile noir s’installe doucement autour de ses yeux.
La douleur dans le crâne est insupportable.
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Stan revient au cœur du dossier :
- La discrétion et le secret sont vitaux. On n’a jamais traité d’affaire comme celle-là et nous n’avons pas encore une vision complète du dossier, des acteurs et des enjeux. On va nommer le dossier avec un nom de code, comme on le fait d’habitude.
- Dossier « Phoenix » ? La renaissance des animaux ? Ou dossier « Reborn » ? propose Moïse.
- Pourquoi pas dossier « J’achète le Laos » ? rétorque Stan. On va essayer de faire plus discret. Notre mission sera identifiée sous le nom de « Projet X ».
- X comme quoi ?
- Comme X. Impossible de faire le lien avec quoi que ce soit.
- Bonjour la créativité, grogne Moïse sous l’œil amusé de l’équipe.
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Il a indiqué que le petit Edgardo était un bon garçon, gentil et intelligent. Et qu’il ne lui serait fait aucun mal si la famille ne prévenait pas la police et si elle était prête à trouver un arrangement. Pour l’arrangement, Stan y travaille. C’est son job depuis un peu plus de vingt ans. Pour ce qui est de la police, par contre, cela va être plus compliqué : les kidnappeurs n’ont pas fait dans la dentelle quand ils ont attaqué la voiture de la mère d’Edgardo, il y a maintenant un peu plus de vingt-quatre heures : un gros 4 × 4 pour percuter la voiture de la jeune femme, deux motos pour entourer le véhicule et menacer de leurs armes les occupants pendant qu’une troisième moto déposait celui qui allait arracher l’enfant de l’habitacle pour le jeter dans le 4 × 4. Le tout a duré trente secondes. Peut-être quarante. Pas plus. Des professionnels. Propres et directs. Mais difficile de cacher l’affaire quand cela se 9passe sur un carrefour très fréquenté par les parents qui amènent leurs enfants à l’école. La police est déjà dans la boucle et le capitaine Alvarez, assis en face de Stan, ne perd pas une miette des échanges qu’il mène avec Arnoldo.
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Un bruit résonne à l’autre bout du fil. Comme si Arnoldo avait posé son portable. Les secondes s’égrènent. Autour de Stan, tout le monde retient son souffle. Max, le père du petit garçon, complètement perdu. Le capitaine Alvarez. Miguel, le négociateur vénézuélien de l’équipe de Stan. Encore du bruit. On touche au téléphone. Puis, une voix :
— Allô ? Allô ?
Le visage de Max s’éclaire. Il crie :
— Edgardo ! C’est papa !
Stan pose la main sur le bras de Max et exerce une légère pression pour lui signifier de s’arrêter. Il faut qu’on puisse parler à l’enfant.
— Edgardo, tu m’entends ? Comment ça va ? demande Stan en espagnol.
— Il va bien.
Arnoldo a repris le téléphone. Il ne donne qu’au compte-gouttes. Stan tente sa chance :
— Je dois lui parler. Être sûr que c’est lui.
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Stan reste concentré sur la conversation. Un casque vissé sur les oreilles pour s’isoler dans sa bulle. Imperturbable, il évite les regards fixés sur lui. Surtout, ne pas capter leurs angoisses ou leurs interrogations. À cet instant, il ne veut qu’une chose : la preuve de vie.
— Écoute, je suis disposé à continuer notre échange. Comme je te l’ai dit tout à l’heure, on veut tous que tout se passe bien. Mais j’ai besoin de lui parler, juste pour savoir que tout va bien.
Stan est ferme mais calme. Son espagnol est presque parfait, si ce n’est une légère pointe d’accent français. 8Dans d’autres circonstances, cela aurait été un atout, mais dans la conversation qu’il mène à cet instant, c’est une contrainte. Même si le kidnappeur ne lui a pas fait de remarque particulière
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Vidéo de Laurent Combalbert
Extrait du livre audio « Negociator » de Laurent Combalbert et Marwan Mery lu par Antoine David-Calvet et Morgane Hainaux. Parution numérique le 24 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/negociator-9791035414009/
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