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Les Annales de la Compagnie Noire tome 1 sur 13

Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782290330586
379 pages
J'ai lu (26/11/2004)
3.99/5   780 notes
Résumé :
Depuis des siècles, les traditions et souvenirs de la compagnie noire sont consignés dans les présentes annales. Depuis des siècles, la troupe se loue au plus offrant et les batailles qu'elle a livrées on déjà rempli maints volumes. Jamais pourtant elle n'aura traversé de période aussi trouble. Entrée au service de la dame et de ses sorciers maléfiques, la compagnie participe à l'une des plus sanglantes campagnes de son histoire. Les combats incessants, la magie noi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 780 notes
Un premier sentiment mitigé.

Premier tome d'une série de dark fantasy devenue mythique et qui à ce jour compte 13 volumes en français.
En propos liminaire, je tiens à dire que je fais ici la critique de ce premier tome et non de la série entière dont je compte lire encore quelques tomes avant de me faire une opinion.

La compagnie noire, une bande de mercenaires de plusieurs siècles d'existence, ayant compté jusqu'à 6000 membres et moins de 1000 pour ce premier opus. Elle se bat pour l'argent et une vague fierté. La politique, l'éthique ou la morale n'ont rien à voir dans l'affaire. Cette troupe a une histoire : Les annales, tenues en ce moment par Toubib, dont le nom révèle la fonction.
Pour ce premier tome, la compagnie se met au service de la Dame, l'éternelle Canaille, l'Ombre vivante, la veuve noire au coeur de la toile d'araignée, une demi-déesse du mal. Et oui, car peu importe pour qui la compagnie travaille; D'ailleurs le Mal est relatif et dépend de quel côté l'on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. La Dame et ses asservis ou les Blanc et leur Cercle qui compte quelques belles enflures aussi...

Dans cet univers, la magie, ou plutôt la sorcellerie, est omniprésente et occupe une part importante du roman. Parmi les personnages principaux, en dehors de la dame et ses asservis, on retrouve les sorciers de la compagnie, Gobelin, Qu'un-Oeil et Silence, dont les truculentes rivalités égaillent un peu le quotidien de la troupe.
la compagnie est noire, crasseuse et sent la sueur, l'atmosphère est sombre et glauque, mais même si des exactions sont commises, l'auteur glisse gentiment dessus, il ne faudrait pas non plus qu'on en vienne à les détester. Parce qu'au final on les aime bien ces crapules, qui ont d'ailleurs pour certaines un grand coeur, (hein Corbeau ?).

Pourquoi ce sentiment mitigé alors ? Après toutes ces critiques dithyrambiques, je m'attendais à quelque chose d'énorme, genre (Gagner la guerre), mais durant les 150 première pages je me suis ennuyé. le roman a du mal à démarrer, le fil est décousu et le style lapidaire (sujet verbe complément) de l'auteur n'a pas arrangé les choses; Je recherchais quelque chose de plus complexe.
Puis petit à petit, l'histoire a trouvé son rythme de croisière et j'ai fini par m'intéresser au devenir de cette compagnie et à son combat pour la dame, au devenir de ses personnages principaux, peut-être parce qu'on rentrait dans la phase combat ? (qui d'ailleurs restent eux-aussi assez soft en regard de ce qui s'est déjà fait en fantasy comme en sf).

Deux étoiles pour la première partie, quatre pour la seconde. Attendons le second tome : le Château noir
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S'il y a une chose frustrante, c'est de voir le nombre de livres lus avant Babelio et dont on aurait aimé parler à chaud, parmi tous ceux-là il y a "Les Annales de la Compagnie Noire" que tout bon fan de littérature fantasy lira un jour, ne serait-ce que pour découvrir la "Dark" fantasy.
Une saga de treize volumes assez inégale, ce qui est dû à mon sens au parti pris narratif assez particulier de la série car nous suivrons les aventures d'une compagnie de mercenaires qui seront contées par un scribe qui tient à jour les chroniques de la troupe, et clairement en ce qui me concerne j'ai eu une nette préférence pour le premier d'entre eux, à savoir "toubib".
Ce premier tome nous fait entrer dans un univers sombre et brutal, pimenté de magie et de sorcellerie faisant la part belle à la méchanceté (Dark fantasy donc), cette troupe de mercenaires a cette particularité qui est qu'elle existe depuis des siècles et que ses origines sont assez mystérieuses, ce qui nous emmènera, l'air de rien, au treizième tome avec un intérêt certain.
Une des sagas qui m'aura le plus enchanté, un style assez étonnant mais qui finalement m'aura séduit une fois habitué, en un mot, si vous aimez le genre n'hésitez pas à tenter l'expérience.
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"La compagnie noire" traînait sur mes étagères depuis des lustres et je me suis dit qu'il était plus que temps que je me mette à lire ce cycle de Dark Fantasy !

Faudrait mieux ne pas trop laisser traîner sur les étagères les aventures de cette bande de mercenaires qui a plusieurs siècles d'existence... Cette troupe hétéroclite, composée de sorciers et d'anciens soldats qui sont parfois de véritables ordures. Personne ne s'est choisi et la compagnie est devenue leur famille.

Le passé est le passé et leurs existences, bien souvent ravagées ou sombres, n'ont aucun sens hors du bataillon. Dans la compagnie, on accepte chaque homme, même dans ses pires bassesses.

Les soldats de la compagnie noire se battent pour le fric. La politique, l'éthique, la morale, ils s'en foutent comme de leur première paire de chaussettes.

Ici, pas de preux chevalier juché sur son palefroi blanc immaculé et qui s'en va défendre la pucelle innocente et vierge... La compagnie est un corps d'armée, ils se battent, ils tuent, ils pillent...

Contrairement à d'autres cycles (Épée de Vérité), le Mal n'est pas incarné par un être dont la bassesse et l'infamie sont exagérés. Ici, le Mal, ce n'est qu'une question de point de vue. le méchant, c'est celui qui est en face, point barre. le (ou les) Méchants ont de l'humanité aussi.

J'étais donc plus qu'intéressée de découvrir l'histoire de cette troupe de mercenaires, de la suivre dans ses voyages, dans ses contrats, dans ses déboires et dans ses victoires (comme promis par la perspective des 13 romans).

Quoi de mieux que de lire leurs annales, tenues par Toubib, dont le nom révèle la fonction dans la troupe. D'ailleurs, il en est de même pour tous les personnages qui possèdent des noms tels que Tam-Tam, Miséricorde, Corbeau, Qu'un-Oeil, Silence, Bisounours (éliminez le mauvais surnom).

Et bien je suis au regret de vous dire que je n'ai PAS accroché et que la lecture des cent premières pages fut longue et laborieuse en raison du style de l'auteur qui écrit de manière fort basique en utilisant des phrases trop courtes : sujet + verbe + complément (parfois le complément est en option et on a juste le sujet et le verbe et point final).

Autant je suis contre les grandes phrases qui ne nous laissent pas respirer, autant je maudis les trop courtes qui me donnent l'impression d'être arrêtée tout le temps. Ces phrases courtes ont rendu le fil du récit décousu, embrouillé et bordélique et ne sont pas digne d'un auteur (juste bon pour les Harlequin, et encore !).

À la limite, je peux comprendre que l'histoire mette du temps à se mettre en place puisque l'auteur nous présente plusieurs membres de la compagnie, leurs relations entre eux, leurs grades, leurs fonctions. On apprend qui sera leurs futurs commanditaires, leurs ennemis, leurs alliés, comment ils ont rompu leurs engagements envers leur ancien commanditaire.

J'ai apprécié les voir prendre vie devant moi, découvrir leurs qualités et leurs défauts car ce ne sont pas des enfants de coeur.

Oui je râle de ne pas avoir accroché à cause du style d'écriture lapidaire et d'avoir été obligée de laisser tomber la lecture parce que, merde, j'avais vraiment envie de découvrir ce cycle de Dark Fantasy avec ses combats, ses duels, ses sièges, ses sombres manipulations politiques, ses créatures magiques, ses sorciers,... Tout mes ingrédients préférés s'y trouvaient.

Les personnages étaient hauts en couleur, certains attachants, d'autres détestables et même, parfois, les deux. Personne n'est tout blanc et les méchants ne sont pas tout noirs.

Enrageant, parce que j'avais apprécié ce léger humour caustique, ce cynisme dont font preuve les membres de la troupe. Ils se charrient, sont ironiques, et, bien que la vie ait été chienne avec eux, cela ne les empêchait pas d'en rire entre eux.

Le salut de ces hommes se trouvent peut-être dans l'écriture de ces annales car écrire l'histoire de ces mercenaires leur offrira un morceau d'éternité, mais mon salut à moi ne se trouvera pas dans la poursuite de leurs aventures...

Je laisse tomber et ça me fait râler parce que j'espérais passer un foutu bon moment avec ces rudes gaillards ! Surtout au regard des critiques dithyrambiques...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Avec « Les annales de la Compagnie noire », c'est un véritable cycle de « dark fantasy » que nous propose Glen Cook. On découvre ainsi l'histoire et le quotidien d'une compagnie de mercenaires offrant ses services aux plus offrants et ce depuis sa création il y a plusieurs siècles de cela. Mais cette fois c'est avec la Dame qu'ils passent un contrat et très vite les choses ne se déroulent pas comme prévues... L'auteur nous plonge dans un univers dont on ne cerne pas encore vraiment les contours dans ce premier tome mais qui promet bien des surprises. le récit devient rapidement captivant au fur et à mesure que les intrigues, les coups bas, les retournements et les révélations s'enchainent. le tout est épicé par une multitude d'idées plus originales les unes que les autres et intelligemment utilisées comme les Asservis, sbires de la Dame dotés d'une puissante magie.

Les personnages sont durs, cyniques et violents pour la plupart mais possèdent des personnalités extrêmement fouillées qui nous les rendent rapidement très attachants qu'il s'agisse de Toubib, médecin comme son nom l'indique mais surtout responsable des annales de la compagnie, de l'énigmatique nouvel arrivant Corbeau, des sorciers Gobelin et Qu'Oeil... Cette brutalité se ressent dans le style très particulier de l'auteur auquel il est facile de ne pas adhérer mais qui en ce qui me concerne m'a plutôt séduite. Les dialogues brefs et percutants de ces personnages pleins de morgue et au langage fleuri nous plonge de plein fouet dans cet univers sombre et sans concession pour lequel il est difficile de ne pas se passionner. Un cycle majeur qui ne manquera pas de ravir les amateurs d'une fantasy plus mature et surtout plus sombre.
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J'avoue que la fantasy classique qui propose les quêtes initiatiques d'un jeune garçon ignorant tout de la prophétie dont il est l'objet ont fini par me lasser, tout comme les lourdes et habituelles ambiances médiévales européennes. Pour ce premier tome des Livres du Nord, difficile de placer l'intrigue dans un univers aussi classique.

La pluie, le vent, le froid et la glace attendent inlassablement les hommes de la Compagnie Noire. Quand l'élément liquide ne cherche pas à les noyer ou les congeler, c'est un vent aride qui parvient à les dessécher, ou bien une chaleur moite qui les berce d'une torpeur traîtresse. Ou un redoutable homme-panthère si vif et mortel que les sorts l'effleurent, les épées le caressent et les flèches le chatouillent. L'adversité est le lot quotidien de ces mercenaires sans foi, ni loi – quoique cette qualification si facile reste à prouver.

Notre fameuse unité, forte de quelques centaines d'hommes, trouve un employeur ambitieux et obscur en Volesprit. Ses particularités résident en un masque qui dissimule son visage en permanence ainsi que de nombreuses voix, souvent féminines, charmeuses, froides ou effrayantes suivant les circonstances. Ces hommes d'élite ont pour tâche de soutenir l'effort de guerre de la Dame en proie à une rébellion dans le Nord. Leur mission est claire comme de l'eau croupie, le danger omniprésent et surtout multiforme.

Cette Dame, une puissante magicienne, fut libérée de sa prison éternelle en compagnie de ses Dix Asservis (dont Volesprit) il y a dix ans de cela. Depuis, ces puissances malfaisantes cherchent à reconquérir le terrain perdu et asseoir leur domination sur le monde. Les rebelles s'y opposent avec vigueur et surtout l'aide des 18 mages qui constituent le Cercle.

Le cadre de la trame est brossé, et bien que nous ayons à priori une lutte du Bien contre le Mal, cette dichotomie une fois la lecture achevée est loin d'être aussi limpide. Les rebelles n'hésitent pas à commettre des exactions à qui mieux-mieux, à monter des coups tordus ou commettre des crimes odieux afin d'enrayer voire de mettre fin au règne de la Dame. de leur côté, les mercenaires se conduisent en mercenaire, mais ne sont ni dépourvus de coeur ni d'empathie.

Nous sommes bien dans un récit de Dark fantasy, à tel points que le camp du « Bien » n'existe finalement pas, et cette grandeur n'apparaît dans le roman que par fulgurance, par l'intermédiaire d'actions et de comportements individuels : empêcher le viol d'une jeune fille, porter secours à un vieux, l'entraide entre camarade,…

Sombres sont l'ambiance et le propos. Pour autant, je n'achève pas ma lecture sur avec le coeur lourd, l'esprit submergé par le pessimisme, ou les tripes retournées de dégoût. Je suis enchantée de cet univers obscur, brutal et âpre car Glen Cook nous offre un roman fort, captivant et finalement équilibré. La noirceur niche dans les événements, les camps qui s'opposent, mais rarement dans le coeur des hommes de la Compagnie Noire. Il ne s'agit en rien d'angelots ou de paladins, cette unité demeure composée essentiellement de salauds, de criminels, de voleurs et d'autres personnes de la même engeance, mais ils démontrent des qualités qui compensent partiellement les erreurs ou errements du passé, et les tares présentes. de plus, les événements nous sont contés par Toubib qui ne partage pas ces vils traits de caractère, ni les compagnons à qui il prête vie. Certes, nous avons de la rancune et de la violence, mais également un fort esprit de corps, une grande camaraderie, de robustes liens fraternels et une entraide quotidienne.

Ainsi, l'ambiance et l'univers sont sombres, sans submerger le lecteur. La campagne nous est rapportée par l'annaliste de la Compagnie tel un compte-rendu régulier. le rôle de Toubib est crucial pour le moral des hommes, les annales constituent l'essence même de cette unité d'élite. Il rapporte consciencieusement les anecdotes amusantes, l'état d'esprit de ses camarades, les chamailleries, rend compte des morts et des circonstances des décès et chronique les batailles menées et leur issue. Nous avons un récit très personnel incluant ses états d'âmes, ses confidences, ses espoirs ou ses fantasmes à propos de la Dame.

Les annales en elle-même jouent un rôle fondamental pour la Compagnie Noire. Elles honorent l'histoire et la mort des hommes qui l'on constituée, tout en leur offrant une d'immortalité. Elles sont un liant extraordinaire et vital pour le moral, la tenue et l'honneur de la troupe. Les Annales sont l'âme de la Compagnie Noire.

Des personnages principaux – auxquels mieux vaut ne pas trop s'attacher car la mort frappe gaiement – Toubib est logiquement le plus en vue et tangible parmi les mercenaires. Les autres protagonistes bénéficient d'un soin d'écriture du moment qu'ils interviennent régulièrement (Corbeau, Qu'un Oeil, Gobelin,..) les autres sont plus en retrait et du coup moins en chair (Elmo, Les Dix, Chérie,…), cela n'est en rien gênant pour le lecteur qui suit avidement le récit des batailles et différentes péripéties.

Le ton et le langage sont brut de fonderie, pas de langue châtiée et précieuse ici. Ce côté rugueux donne du crédit à l'histoire et renforce la crédibilité des propose et permet une meilleure immersion dans l'aventure. J'ai été conquise par l'ambiance, le ton plausible de l'annaliste qui ne tombe jamais dans l'angélisme et qui évite le piège d'un cynisme facile.

La Compagnie Noire une oeuvre de dark fantasy de référence qui ne tombe dans aucun excès, ni dans la caricature du toujours plus de sang, plus de violence, ou plus de cynisme. En revanche, le lecteur qui est à la recherche d'un bel elfe longiligne, lumineux ou chevaleresque parcourant une forêt millénaire et ensorcelante y perdrait des plumes ou un chaste enthousiasme.
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Nous avons trouvé la première victime au pied de l’escalier qui menait à la tour proprement dite. « Un des nôtres », ai-je grommelé. Le syndic s’entourait toujours d’une escouade de la Compagnie. « Les chambres, en haut ? » Je n’étais jamais entré dans la tour de Papier.
Le capitaine a hoché la tête. « Niveau cuisine, ensuite réserve, quartiers du personnel sur deux niveaux, puis la famille, puis le syndic lui-même. Bibliothèque et bureaux tout en haut. Il veut que ce soit difficile de l’approcher. »
J’ai examiné le corps. « Pas comme ceux du tombeau. Tam-tam. L’a laissé le sang et les organes. Comment ça se fait ? »
Il n’avait pas de réponse. Qu’un-Œil non plus.
Le capitaine a fouillé les ténèbres au-dessus. « Maintenant, ça se complique. Hallebardiers, une marche à la fois. Gardez vos lames basses. Les arbalètes, restez à quatre ou cinq marches derrière. Tirez sur tout ce qui bouge. Les épées au clair, tout le monde. Qu’un-Œil, envoie ton sortilège d’abord. »
Un crépitement. Une marche, une autre, doucement. Odeur de peur. Pang. Un homme a déchargé son arbalète accidentellement. Le capitaine a craché et grondé comme un volcan de mauvaise humeur.
Il n’y avait strictement rien à voir.
Quartiers du personnel. Du sang avait éclaboussé les murs. Des cadavres et des morceaux de cadavres gisaient partout au milieu de meubles invariablement défoncés et mis en pièces. On a des durs à cuire dans la Compagnie, mais même les plus solides étaient ébranlés. Même moi, habitué en tant que médecin à voir les pires horreurs des champs de bataille.
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Prenons les petits enfants. A de rares exceptions près, ils sont mignons, adorables, de vrais amours, aussi doux que du miel battu au beurre. Alors d'où viennent tous les êtres malfaisants ?
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Il y avait des cadavres partout. Ces crétins devaient se croire en parfaite sécurité. Ils n'avaient pas dressé de palissade ni creusé de tranchées autour du camp. Idiot. C'est la première précaution à prendre même avec la certitude qu'il n'y a pas d'ennemi dans un rayon de cent cinquante kilomètres. On s'installe un toit sur la tête seulement après. Mieux vaut mouillé que mort.
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C'est la dernière fois qu'on se replie, a promis le capitaine. Il ne voulait pas qualifier la manœuvre de retraite, mais il n'avait pas le culot de parler de progression vers l'arrière, d'action rétrograde et autre charabia.
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Une fausse rumeur. Un petit coup monté. Un brin de corruption et de chantage. Voilà les meilleures armes. Nous optons pour la bataille une fois seulement que nos adversaires sont dans la souricière. Nous sommes une bande de sournois. Nous voulons que nos adversaires croient leurs rangs infestés d’informateurs. Cela paralyse leurs communications comme leurs décisions.
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Video de Glen Cook (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Glen Cook
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 17 consacré au cycle dark fantasy "La Compagnie noire" de l'auteur américain Glen Cook.
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