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EAN : 9782752907783
320 pages
Phébus (12/04/2013)
2.95/5   30 notes
Résumé :
Dans la famille Copeland, je voudrais les parents. Gordon, le père déjanté grandiloquent, vaniteux et insignifiant, il est gérant de supermarché , et Jean, la mère courage dévastée par le suicide de son amant.
Je voudrais aussi les enfants : Priscilla, l'ado insupportable et délurée qui ne vit que pour les fringues, les mecs et la télé-réalité ; et Otis, le petit dernier un brin allumé.
Sans oublier, les aïeuls : Theodore, le grand-père tendre à la têt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre nous montre une famille américaine, sous différentes facettes : celle de Jean la maman, Gordon le père, Otis le fils, Priscillia l'adolescente, Théodore le grand père, et Vivian l'arrière grand mère.

Le début de l'histoire se lit aisément, on apprécie la présentation des personnages, le côté burlesque qu'ils peuvent avoir, et assez rapidement, on arrive à imaginer leur quotidien.

C'est après cette introduction que les choses se corsent.
Le style est chargé, les phrases longues, voir très longues, et...on se demande régulièrement : mais où veut elle nous emmener?
Le soucis étant que même à la lecture de la dernière page, on ne le sait toujours pas.

Mon avis final sera : Une introduction prometteuse, un corps longuet et un final plat. Une petite déception !
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Une lecture ludique, j'ai adoré le fait que la fameuse famille américaine en prenne pour son grade. L'auteur nous narre l'histoire d'une famille américaine moyenne, on assiste aux scènes de leur vie quotidienne et parfois une voix off nous donne des précisions sur leur pensée, sur eux. On arrive très facilement à imaginer les personnages et on s'attache à leur coté loufoque.

Sur un ton caustique, l'auteur arrive à nous faire passer le passer un message sur la non-communication dans les familles, finalement tout le monde vit sous le même toit mais sans vraiment se connaître. Il n'y a pas de rebondissements à toutes les pages mais on suit avec plaisir les tribulations de cette famille détonante. Chaque chapitre concerne un membre de la famille en particulier ce qui ajoute au sentiment d'indifférence dans laquelle cette famille vit. Les thèmes abordés sont actuels : suicide, télé-réalité, vieillesse, amour, adolescence, les rapports générationnels…

C'est le premier roman d'Elizabeth Crane qui a écrit des nouvelles auparavant, elle a une écriture fluide et un style bien à elle. J'ai beaucoup aimé la causticité de ce roman réussi.

VERDICT

Un super roman pour les vacances , c'est une lecture détente.
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Je ne vais pas être très originale et vais reprendre, pour vous donner une idée de ce roman, les propres mots de l'auteure : « Fille caractérielle, père je-sais-tous, fils gentil et normal quoiqu'un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité/ayant-une-aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy qui perd la boule. ». Voici ainsi présentée la famille Copeland, qui va nous intéresser pendant 300 pages.
Enjeu du roman : dynamiter cette belle petite famille américaine.
Mission réussie de la part d'Elizabeth Crane, même si le résultat n'est pas conforme à mes attentes.
L'auteure prend le temps de présenter tous ses personnages, les uns après les autres, dans des chapitres très courts (elle écrit des nouvelles, normalement) et le lecteur a parfois hâte que l'histoire commence. C'est un peu longuet et on a compris en substance les travers que voulait pointer E. Crane sur les relations familiales et de couple.
Mais une fois que la machine est en route, ça roule tout seul et on se prend de sympathie pour ces personnages attachants, déboussolés et qui n'arrivent pas à prendre leur vie en main.
Dommage seulement que cela arrive si tard...
Pourtant, l'écriture de l'auteure est savoureuse, décapante et drôle, n'hésitant pas à interpeller le lecteur. Mais cela ne suffit pas à rattraper le fond, parfois carrément plan-plan.
« Une Famille heureuse » n'est pas le roman de la décennie, mais il laisse une bonne impression globale de tendresse et de légèreté.
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Une citation (p 35)

"Résumé : fille caractérielle, père je-sais-tout, fils gentil et normal, quoiqu'un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité/ayant-une-aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy qui perd la boule. Nous savons à présent d'où nous partons."


Pour cette histoire de famille en mode caustique, Elisabeth Crane est en fait partie de plusieurs nouvelles vivant leur propre vie jusqu'à devenir un roman. le produit fini peut décontenancer avec son narrateur (intervenant comme "nous") déclarant parfois ne pas tout savoir, et l'impression finale d'une non fin, même si bien sûr quelques événements se sont déroulés entre temps. Des pistes sont proposées au lecteur pour savoir ce qui suivra vraisemblablement.

"Le thème général du livre est l'incapacité de cette famille à communiquer." Il existe en effet des passages plutôt inquiétants où la mère se confie au petit Otis de neuf ans, qui ne comprend rien et on a peur pour lui. Gordon, le père, et son usage(hilarant) des tests de F**k rappellera à certains des souvenirs. Priscilla est souvent pathétique mais si drôle, ne désirant que travailler à la télévision et fréquenter des vedettes, mais quand elle réalise la vacuité de sa vie, sa réaction est positive. L'histoire d'Otis et Caterina (dix-huit ans à eux deux) est très mignonne (mais la famille de Caterina est quelque peu détonnante).

Pas de suspense ou de grands événements surprenants, pas de fin où tout s'explique, mais un roman dont on tourne les pages avec plaisir, grâce à l'ironie douce d'Elisabeth Crane.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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La famille Copeland est constituée de membres tous assez particuliers : "(…) fille caractérielle, père je-sais-tout, fils gentil et normal, quoiqu'un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité / ayant une aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy perd la boule." Les choses vont malheureusement s'aggraver. Jean, la mère, qui tient la famille à bout de bras, va sombrer dans la dépression après le suicide de son amant. Gordon, le père, perd les pédales après ne pas avoir reconnu une ex-petite amie. Insupportable pour celui qui est si fier de son intellect et ne se prive pas pour étaler sa science. Priscilla, la fille, ne supporte pas de ne pas être prise pour participer à une émission de télé-réalité, son ambition absolue. le jeune Otis – le nom repéré dans un ascenseur plaisait à Jean – se questionne beaucoup depuis qu'il est amoureux. Les ancêtres sont les plus stables : Theodore, le grand-père, perd toujours autant la tête et Vivian, l'arrière-grand-mère, continue à ne s'intéresser qu'à elle-même. Chacun est pris dans ses propres problèmes.

Il s'agit du premier roman de l'américaine Elizabeth Crane qui jusque là n'avait écrit que des nouvelles. Elle a souhaité garder l'esprit de la nouvelle dans "Une famille heureuse". Chaque chapitre pourrait être une petite nouvelle et est constitué d'une anecdote, d'un évènement autour d'un des membres de la famille. Cette manière de faire souligne bien l'incommunicabilité entre les personnages. Leurs vies paraissent cloisonnées et sans interaction les unes avec les autres. La forme est parfaitement cohérente avec les sentiments que veut faire passer Elizabeth Crane. Malheureusement ce dispositif s'essouffle et ne peut tenir sur 310 pages. Malgré la diversité des thèmes abordés (la vieillesse, le suicide, la télé-réalité, l'amour), l'ennui s'installe doucement. Les aventures des uns et des autres finissent par être trop anecdotiques et elles manquent d'un certain souffle romanesque. Néanmoins je retiens une chose très intéressante dans ce livre, c'est le ton employé par l'auteur. le titre, "Une famille heureuse", en est symbolique, toute l'ironie d'Elizabeth Crane est déjà là. Elle s'adresse directement au lecteur avec humour et sarcasmes. ce ton est plaisant, accrocheur et me donne envie de laisser sa chance au prochain roman d'Elizabeth Crane.

Si vous aimez beaucoup les nouvelles peut-être apprécierez-vous plus que moi "Une famille heureuse". Sinon vous risquez de rester sur votre faim. Mais l'humour de l'auteur est bon signe pour la suite de son oeuvre.
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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critiques presse (1)
Lexpress
24 juillet 2013
Dans ce livre qui débute dans la pure fantaisie, on cesse peu à peu de sourire pour plonger dans un réalisme féroce. Il ne s'agit pas d'un pamphlet mais d'une oeuvre qui écorne puis dynamite l'image de la famille américaine tant vénérée dans les oeuvres de fiction.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Priscilla pense que sa maman s'exprime de façon métaphorique, du moins l'espère-t-elle, n'a jamais compris pourquoi les gens ne peuvent pas juste dire les choses, genre, normalement, mais pense aussi que sa maman pète un câble, qu'il y a beaucoup de pétages de câbles dans cette baraque ces derniers temps. Sérieux, c'est comme s'il y avait un effondrement général à l'échelle de la famille et qu'elle était soudain, genre, le cerveau de l'opération.
- Et tu sais quoi ? Ce serait peut-être bien que tu arrêtes de te comporter comme une garce.
Est-ce que sa mère vient vraiment de la traiter sans détour de garce ? Rare moment de silence de Priscilla, bouche bée.
Jean hausse les épaules.
- Je ne dis pas que je ne t'aime pas.
Priscilla est littéralement frappée de stupeur.
- Construis-toi ta propre réalité.
Jean dépose un baiser sur la tête de sa fille avant de quitter la chambre.
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Le vent ramène ses boucles en arrière - elle fera sans doute peur à voir, à son retour, mais elle aura bien le temps de s'occuper de cela plus tard. Vivian continue d'avancer, dépasse la dernière propriété, traverse les bois, laissant derrière elle des fermes, des villes, des paysages urbains, laissant derrière elle des montagnes et des océans jusqu'à ce que l'auto quitte le sol pour s'élever au-dessus des arbres et filer directement au cœur des étoiles.
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Résumé : fille caractérielle, père je-sais-tout, fils gentil et normal, quoiqu'un peu bizarre, maman au-potentiel-non-encore-exploité/ayant-une-aventure, arrière-grand-mère vacharde, papy qui perd la boule. Nous savons à présent d'où nous partons.
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La confiance de Priscilla s'était écroulée. Mais cette dame, la femme aux Doc, l'avait légèrement relevée aujourd'hui. Priscilla était un génie. Elle bouillonnait d'idées top mortelles.
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Le principal truc ,avec James,était que Jean éprouvait quelque chose qu'elle ne se rappelait pas vraiment avoir éprouvé avec Gordon. L'impression d'exister aux yeux de quelqu'un.
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