Briser l'armure: Du GHB à la pleine présence

Comment se relever après une agression et un viol ? Comment dépasser ces traumas quand on se rencontre aucune compassion, ni aucun soutien ? Comment vivre avec cette culpabilité qui vous ronge ? Car, comme souvent, c'est la victime qui se sent coupable, c'est elle qu'on montre du doigt. Et quand est 'il du bourreau ?
A travers ce récit, l'auteure, Aurélie Croiziers de Lacvivier nous livre, avec pudeur, un pan douloureux de sa vie. Depuis cette nuit fatidique jusqu'à son combat pour se sortir de ces vieux schémas, Aurélie s'est battue pour se réapproprier son histoire, pour recoller les morceaux, et retrouver les faits que sa mémoire a effacée. Si au début, elle se referme sur elle pour passer le cap, bien vite, son corps lui fait comprendre que non, il faut qu'elle avance. Ces cellules, son âme ont été meurtries, et il s'agit maintenant de reprendre la main sur sa vie. Grace à certaines rencontres, à l'écoute attentive des certaines personnes et à la pratique de certaines activités holistiques, un chemin vers la guérison se dessine. Mais, le chemin est long et c'est avec force, courage et persévérance, qu'Aurélie s'avance sur ce chemin.
A travers ce témoignage, l'auteur veut nous mettre en garde contre les dangers qui nous guettent, nous montrer et démontrer que tout est possible, qu'on peut faire preuve d'une grande résilience et surtout, qu'il faut sortir de sa position de victime. Il existe une foison de pratiques, de procédés pour y parvenir.
Les mots sont justes, bien posés, la plume fluide et légère, malgré la gravité du sujet. On ne tombe pas dans le patho. C'est plein d'espoir, lumineux, et fortement nécessaire dans notre monde actuel.

Merci à @netgalleyfrance et aux Editions Mama de m'avoir permise de découvrir ces mots.

Un témoignage essentiel pour mettre des mots sur la drogue du violeur et la reconstruction après l'agression.

Aurélie nous livre son parcours avec beaucoup de justesse, d'émotion d'une façon vraiment intime. Chaque mot nous livre un bout de son histoire et une force nous ai transmise. Côté spiritualité, j'ai trouvé son récit clair et inspirant. Son chemin pousse l'admiration et ses découvertes nous invitent à s'interroger sur nos propres maux. Impossible de rester impassible devant autant d'ondes positives de plus en plus présentes au fils des pages. J'ai beaucoup aimé lire ce roman que j'ai trouvé inspirant et indispensable.
Coté personnelle, le récit est moins fluide, peut-être parce que ce n'est pas le sujet ici, mais cela m'a apporté parfois quelques confusions et incompréhensions. Aurélie nous parle de ses garçons qui prennent une grande place dans sa vie et ensuite … plus beaucoup. Ce sont les parties que j'ai le moins accroché, mais dans son chemin de la spiritualité est très clair.

Aurélie est une femme qui s'ouvre au fils des pages, comme une fleur qui éclot. C'est très beau et très encourageant. Dans son roman, elle est très accessible, presque comme une amie qu'on n'aurait pas vu depuis très longtemps et qui nous raconterait sa vie. Je me voyais bien prendre le café avec elle pendant qu'elle m'explique ce que la méditation ou toutes autres pratiques lui a apporter.

En bref: Un livre accessible à tous, inspirant, touchant et qui nous pousse à nous interroger sur nos propres maux. La réflexion peut-être superficielle ou plus profonde, mais en aucun cas, le parcours d'Aurélie vous laissera insensible.
Lien : https://labibliothequedemell..

Au royaume des biographies, rares sont celles qui parlent de viol au GHB.
C'est cette destinée, et les pistes qui l'aideront à s'en sortir que Aurélie Croiziers de Lacvivier choisit de dévoiler avec beaucoup de vérité.

Le GHB, c'est cette camisole chimique que certain violeur -averti- ou oserais-je dire -EN SÉRIE- utilise pour rendre une "proie" docile ET amnésique. Un moyen de s'en tirer à bon compte, en somme.

Le pire -si on peut dire- dans ce déjà traumatisme, c'est l'amnésie qui rôde et se révèle après les faits. Elle renvoie inévitablement la "victime" -mais moi, je préfère le mot "cible" depuis que j'ai lu Myriam Leroy- dans un marasme existentiel, en quête des pans de sa mémoire perdue et très bien enfuie pour sa propre survie.

La culpabilité de ne pas pouvoir et même de savoir, se justifier ou de se souvenir renvoie durant des années, Aurélie CdeL dans les tréfonds de son intériorité.

Dans cette juste quête de réappropriation, elle tentera d'absoudre cette invisible supposée faute qui la ronge. Aidée de sa foi, de ses expérimentations holistiques, elle va peu à peu réaffirmer la personne qu'elle est depuis toujours mais qu'elle a perdu un 31 janvier à Shanghai. Un double traumatisme qui l'aura fait perdre son identité/corps. (Oserais-je dire décorporation ?)

Avec une écriture très sensible, authentique et claire Aurélie CdeL ose parler de son intimité. C'est, je crois très utile en les temps qui courent.

CE LIVRE EST POUR TOI SI : Tu as besoin de mettre des mots et éclairer de ta lumière les faits de la vie. Tu cherches un livre qui t'explique -car il y a des précisions scientifiques à la fin-

MERCI