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EAN : 9782822605977
340 pages
Editions ESI (28/06/2018)
3.26/5   23 notes
Résumé :
« Lâcher prise ? Juliette n'en a pas besoin ! Tout va bien dans sa vie. Pourtant, lorsqu'elle apprend que son père, qu'elle n'a jamais connu, veut la rencontrer, toutes ses certitudes si bien ancrées s'écroulent. Avec ses deux meilleures amies, Carole et Liz, elle décide de sauter le pas : direction Tahiti, les paysages paradisiaques, les journées à la plage et... la confrontation avec ce fantôme du passé. Les filles vont vite réaliser que, même à seize mille kilomè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre est présenté avec un concept novateur. Il aborde le lâcher prise avec une situation ‘vécue' dans un roman, puis une seconde partie ‘coaching' .

Dans la partie roman, la vie et les problèmes de trois femmes doivent me permettre de m'identifier. Donc trois copines de longue date : Juliette qui travaille dans une Mission locale, Liz expert comptable et Carole épouse d'un chirurgien. il n'y a que des femmes. Out les hommes. Probablement pas la meilleure cible pour vendre le livre selon le service marketing. Ou peut-être les hommes savent-ils de façon innée comment lâcher prise... le seul personnage masculin explique dans un pseudo charabia comment méditer. Car bien sûr, rien ne vaut le dépaysement pour pouvoir régler ses problèmes, ce qui au passage nous permet de devenir incollable sur Tahiti. L'auteur nous décrit le lieu en une suite de cartes postales et abonde en lieux communs.

Ces trois filles vont donc au même moment être confrontées à des difficultés. Elles se ressemblent étrangement comme trois gouttes d'eau, et surtout ne semblent pas avoir vieilli depuis leur rencontre dans une cour d'école. Les réactions relèvent de collégiennes attardées (le but étant de montrer ce qu'il convient de ne surtout pas faire si on veut rester zen) mais ceci perd toute crédibilité car est largement exagéré. le tout doublé de dialogues basiques, que ce soit sur le fond ou la forme. D'ailleurs le problème principal de ce roman réside bien dans le langage et le vocabulaire choisis. Tout le monde parle de la même façon, sans que l'auteur s'attarde sur le contexte socio-professionnel des différents protagonistes. Pour les trois copines en question passe encore, mais ceci affecte également tous les autres personnages, quels que soient leur âge, leur métier, l'endroit où ils vivent. Tout ceci est monolithique.

Pour conclure, ce concept ne m'a pas convaincue. J'ai eu le sentiment désagréable de lire un roman Harlequin, je n'ai rien contre ce genre de publication mais ici nous avons un mélange de fleur bleue dans un livre de développement personnel. Ce qui m'était vendu comme tel par l'auteur et l'éditeur. Quant à la deuxième partie, elle n'apporte rien de très novateur. Beaucoup d'éléments relèvent largement du bon sens.


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Je reprends cette critique suite à des propos peu amènes de 4 amis sincères et lecteurs s'étant procuré cet ouvrage suite à ma première lecture/critique louangeuse. Ils m'ont fait savoir qu'ils ne retrouvaient rien de mes propos dans ce livre. J'ai donc choisi de le parcourir de nouveau avec plus de distance. Il n'est pas rare qu'une relecture modifie les perceptions par ailleurs : https://www.babelio.com/mescritiques.php?pageN=0&tri=app&pageN=2 avec la critique de Mastodonia par exemple. Voici donc le fruit d'une lecture plus neutre.
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Ce livre est construit sur le concept du roman-coach à savoir qu'il y a d'abord une partie roman (ici 267 pages) destinée à illustrer le thème traité (ici le lâcher-prise) puis une partie plus théorique destinée à proposer des outils aux lecteurs. Ici cette partie, de 50 pages environ cherche à donner « les 6 clés du lâcher-prise ».
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Afin d'illustrer cette notion nous avons un trio d'amies d'environ 35 ans. Juliette, l' « héroïne », dépend de l'injonction « être forte » et se trouve dépassée lorsqu'elle doit à la fois gérer l'Alzheimer de sa mère, une relation amoureuse impliquante et la révélation du fait que son père n'est pas l'homme attendu mais un inconnu vivant à Tahiti. Liz, dépendant de l'injonction « sois parfaite » est submergée par le travail et en burn-out et Carole (« Fais plaisir ») apprend l'infidélité de son mari. Toutes 3 vont partir à Tahiti et se trouver en pension chez un couple d'homosexuels qui vont leur apprendre la pêche à la ligne… non, suivez un peu : les clés du lâcher-prise.

Comme dans tout roman « feel-good » la fin, après de très nombreux retournements de situation, sera très positive et heureuse, même si quelques drames viseront à éviter l'effet trop sucré. Je n'en dévoilerai pas plus sur l'histoire afin de ne pas pénaliser qui s'y risquera.
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Je me suis franchement ennuyé lors de la reprise de cet ouvrage, tout en repensant aux propos de lecteurs dont j'apprécie l'acuité.
- Si, contrairement à l'un d'entre eux, je n'irais pas jusqu'à dire que les personnages ont des soucis et une approche de la vie de collégiens, il est difficile pour autant de considérer qu'il s'agit d'adultes au sens plein du mot. À partir de là il est très malaisé d'adhérer aux problématiques tant ces personnes semblent immatures et souvent naïves (pour rester gentil). le regard qu'elles portent sur le monde est largement dénué de la plus élémentaire éthique/responsabilité mais surtout très pauvre et souvent infantile. Pour autant ce n'est pas ce qui est le plus dérangeant à mes yeux. Ce qui est le plus troublant est que ces personnes « sonnent faux », d'une certaine façon elles font penser à un arbre dessiné par un jeune enfant, sans racines, ou à des couleurs décrites par un daltonien. Ici ces personnes semblent ne pas avoir de vie intérieure réelle et être tout aussi incapables d'aimer autrui pour ce qu'il est. Ne parvenant pas à être elles se réfugient dans le faire et dans le paraître mais leurs comportements semblent parfois totalement faux, comme si une articulation prenait une position impossible. À partir de là comment se sentir quelque chose de commun avec qui semble si peu crédible en tant qu'être humain à part entière ? Ce souci pour donner vie à des êtres réalistes et profonds me semble le plus fondamental de tous.
- le second point est que l'auteur multiplie les cartes postales de Tahiti et les rebondissements pour tenter de masquer le manque de densité/crédibilité des différents protagonistes. Chacun semble défini par quelques caractéristiques sommaires et, comme il faut « remplir » il « leur arrive diverses choses ». À contrario d'écrivains de premier plan qui réussissent en quelques mots et peu d'actions à donner une incroyable vie à des êtres qui ensuite nous accompagnent toute notre existence (Je pense à Montag, à Lennie, à Humbert Humbert, à Winston Smith et à tant et tant d'autres) ici j'avais déjà oublié les prénoms des « héroïnes » en quelques semaines. L'absence de consistance/réalisme/intérêt des principaux protagonistes amène donc à multiplier les décors et autres coups de théâtre mais en vain, l'ennui survient très vite.
- le troisième porte sur le style, très « chick-lit » qui peut plaire mais aussi déranger. Je laisse chacun se faire son avis :
« – Aaaaaaaah OK. Oui, c'est vrai qu'on est censé se tutoyer. Désolée, je ne m'y suis pas encore habituée.
– Ce n'est pas grave. Tu vas bien ? Tu as l'air… fatiguée.
– Oui, et je crois que c'est un euphémisme ! Je suis épuisée, effectivement. J'ai pas mal de choses en tête qui… m'empêchent de dormir.
– Ah bon ? Tu n'es pas venue ici pour te libérer de toutes ces choses et de ces voix dans ta tête justement ?
– Ces voix ? dis-je, un peu surprise.
– Oui, ces voix. Ou plutôt cette voix. Cette petite voix intérieure, celle qui te dit toujours que « tu devrais faire ci, tu ne devrais pas faire ça, tu aurais dû dire ça »… Notre conscience quoi.
– Ah, OK, tu me rassures. J'ai cru que tu me prenais pour une schizophrène…
Ma blague tombe à l'eau. Je cache mon embarras comme je peux. Jo m'intimide un peu, ce qui n'est pas courant pour moi. Mais il semble vraiment… minéral. Je ne vois pas d'autres mots. Pas froid, attention. Mais solide comme un roc plutôt. Et serein. Profond même. Je ne sais pas pourquoi. Il ne sourit pas énormément et n'est pas jovial comme peut l'être Denis, mais il dégage une sorte de magnétisme étrange.
– Et donc euh… tu vas bien ?
– Ça va. Merci.
– Et… tu viens souvent… méditer par ici ?
– Chaque jour, depuis neuf ans environ.
– Ah oui, en effet. C'est donc une… habitude…
– Oui. On peut dire ça. Super. Bon. #GrandMomentDeSolitude. Que dire ensuite ? Alors que je suis en train de réfléchir très intensément à la prochaine platitude que je compte asséner à mon interlocuteur, j'ai la curieuse impression que mon cerveau est aussi productif qu'un hamster obèse qui court dans une roue. »
Cette façon d'écrire, si elle veut « animer », m'a semblé très pesante et répétitive au final (avec ici et entre autre une orgie de points de suspension et d'interrogation par exemple). C'est aussi le sens des retours que j'ai eu suite à ma première critique de cet ouvrage. Il est déconseillé de lire ce livre après un auteur classique voire confirmé tant la comparaison peut sembler cruelle.
- le quatrième point est que l'ensemble, malgré les efforts de Marie-Laure Cuzacq, reste très attendu, très prévisible. La trame générale est apparente et la « commande » par trop évidente pour qu'il soit possible d'adhérer au roman. Les ficelles sont trop grosses, ce qui est peut-être attendu partiellement cela dit pour ce type d'ouvrage… mais que nous sommes loin de la littérature là encore !
- La partie coaching accumule les banalités et il est difficile de déterminer le public visé tant ces exercices vont sembler transparents à tout adulte qui réfléchit un tant soit peu. Plus dérangeant : elle n'apporte vraiment rien contrairement à des ouvrages comme celui-ci par exemple : https://www.babelio.com/livres/Kondo-La-magie-du-rangement-illustree/1031384 . C'est la différence entre un savoir construit patiemment et une rapide compilation de documents.
*
Pour conclure, si je souhaite méditer sur ce sujet je prendrai un autre support. Sinon, si je veux en rester à une philosophie sommaire disant qu' « il faut tenir compte de ses émotions », « accepter ses limites », « se focaliser sur l'instant présent » et « rester lucides et bienveillants » (les conclusions « analytiques » offertes au final ici), je pense que je vais plutôt revoir la guerre des étoiles et me défier du côté obscur de la Force. Je n'apprendrai rien de moins mais ce sera notablement mieux construit et infiniment plus amusant. « Je suis ton père Luke ! » et les éclairs et le sifflement si caractéristique des sabres lasers ! Oui, ce sera rafraîchissant et… mérité ! Tam, tam, ta-ta-ta-ta-tam, ta-ta-ta-ta-tam, ta-ta-ta-ta !!
*
Au final cette relecture m'amène à présenter mes regrets à qui a tenté de lire ce livre suite à mes conseils. Pour autant je ne vais pas « incendier » cet ouvrage. Il faut parfois le T de temps pour passer d'écrit vain à écrivain et il n'est pas facile de débuter dans cet art complexe. L'effort est ici évident même si le résultat m'a semblé insipide. L'auteur devrait progresser au fil des années et des vécus, je le lui souhaite.
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Même si le concept de ce livre semble très prometteur, je le referme plutôt déçue.

Je ne suis pas très portée par les livres de développement personnel pour la simple raison qu'ils ont tendance à beaucoup se ressembler les uns les autres et à soit viser une catégorie de personnes en particulier soit, au contraire, à viser un trop large spectre. Résultat : je ne m'y retrouve presque jamais.

Ici, la partie coach manque tout simplement de développement. C'est très très très général et donc très compliqué à mettre en application. Ma première surprise, alors que je fais partie, me semble-t-il, de ces personnes qui ont beaucoup de mal à lâcher prise (sujet du livre), est que d'après le test proposé il s'avère que je suis une déesse (ou presque) du lâcher-prise ! Sauf que... En fait, pas vraiment, en particulier quand je vois la pression que je peux m'infliger lors d'une prestation musicale... Finalement, je n'ai pas eu le sentiment d'apprendre quelque chose ou de pouvoir me servir vraiment, dans mon quotidien ou plus spécifiquement dans la musique, des conseils donnés. Dommage.

La partie roman, quant à elle m'a laissée franchement sur ma faim. J'ai été fortement gênée par le langage très populaire qui ne se prête pas, a priori et selon moi, aux personnages (l'une est femme de médecin renommé, une autre est comptable, la dernière travaille dans un centre social). Je n'attends pas d'un livre de devoir me plonger dans le dictionnaire tous les deux mots mais tout de même, de la part d'un auteur français, j'attendais un vocabulaire un peu plus riche.

Ensuite, toujours sur le style d'écriture, la ponctuation beaucoup trop présente (parenthèses, guillemets, points de suspension bien souvent en surnombre), les répétitions (on sait vite qu'on parle de lâcher prise et on nous le rappelle à une fréquence assez impressionnante), les quelques fautes d'orthographe (honte à l'éditeur sur ce coup), les transitions temporelles (beaucoup de chapitres commencent par "X temps plus tard" ce qui n'était pas utile ici), m'ont énormément agacée. On pourrait croire qu'on lit un très jeune auteur alors que ce n'est pas le cas.

De plus, le choix de prendre un des personnages comme narrateur ne me parait pas pertinent dans la mesure où les trois personnages sont dans une optique d'apprendre à lâcher prise. Pourquoi choisir un seul personnage et pas les trois ? Pourquoi celui-ci en particulier et pas un autre ? Pourquoi ne pas utiliser un narrateur extérieur qui finalement, nous ferait partager l'évolution des trois protagonistes ?

Enfin, même si l'histoire est assez sympathique, elle manque, tout comme ses personnages, cruellement de profondeur. A plusieurs reprises, j'ai eu le sentiment que l'auteur voulait en finir vite, que d'écrire cette partie roman était plus un calvaire qu'autre chose. Cependant, la partie coach est un peu dans le même état d'esprit.

Ma conclusion est : quel dommage ! Il y avait un concept réellement intéressant, un sujet qui aurait pu non seulement nous emmener loin mais qui pouvait se prêter à un décorticage très intéressant pour la partie coach, les trois personnages ayant des caractères, métiers, situations très différents. Tout ceci manque de développement et gâche ce qui semblait si prometteur... Déçue !
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Merci aux éditions ESI ainsi que Babelio et la masse critique qui m'a permis de découvrir ce roman-coach qui nous propose de trouver le bonheur, qui semble-t-il est en nous. La solution proposée ? Apprendre à lâcher prise : plus facile à dire qu'à faire !

Mais, au contraire du programme proposé par ce livre, complexe à mettre en place, la lecture se fait avec une facilité déconcertante ! J'ai, littéralement, dévoré ce livre ! D'ailleurs, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu aussi rapidement et avec autant de plaisir.

J'ai été particulièrement sensible à cette longue histoire d'amitié entre Juliette, Liz et Carole et ce malgré les années et les aléas de la vie. Elles sont toutes trois très différentes ce qui permettra à tous de s'identifier à l'une de ces protagonistes. Elles ont su, à tour de rôle, me toucher à un moment du roman, à tel point que j'ai regretté d'avoir lu si vite car cela a précipité la séparation avec cet univers, ces personnages...

D'autre part, j'ai apprécié l'ouverture d'esprit de l'auteure et la liberté qu'elle laisse à ses lecteurs ou lectrices. Elle ne nous impose pas ses conseils, bien au contraire, elle nous laisse la possibilité de suivre ou non ces derniers, de faire le tri en fonction de nos besoins.

Le parallèle avec le film d'animation Vice-Versa m'a vraiment fait sourire ! D'ailleurs, pour ceux qui s'apprêtent à lire ce livre et qui n'ont pas vu ce dessin animé : foncez le regarder avant d'attaquer votre lecture ! Cela sera encore plus parlant pour vous. Cette technique vous aidera beaucoup, enfin cela a été le cas pour moi.

Pour finir, le questionnaire, à la fin du roman est une bonne idée et peut être très efficace s'il est adapté à votre profil ce qui ne sera pas forcément le cas si vous travaillez à domicile par exemple... J'ai trouvé ça dommage.

En conclusion, ce livre va très certainement plaire à beaucoup de lecteurs (le roman comme la partie coaching). Il va vous permettre d'apprendre à vivre dans l'instant présent, à être bienveillant envers vous-même et envers les autres pour vivre chaque jour intensément.
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Juliette a 35 ans et tout va bien dans sa vie malgré son côté Bridget Jones (celibattante et fière) assumé. Elle a son appartement à Bordeaux, un boulot qui lui plait et le fait de changer de mec régulièrement lui convient. Enfin jusqu'à ce qu'elle reçoive des nouvelles de son père biologique, ce qui va la perturber dans son quotidien, à tel point qu'elle va faire le voyage pour le rencontrer. Ce voyage va lui ouvrir les yeux et lui permettre d'apprendre à lâcher prise. Un beau roman qui m'a fait pleurer. A la fin il y a une partie pour mettre en pratique "comment accepter et relativiser les choses". J'ai dévoré ce livre en une soirée. Je l'ai dévoré ça se lit facilement c'est bien écrit. Encore une fois les héroïnes sont d'un milieu aisé mais c'est souvent le cas dans les romans feelgood. Dans ce livre, elles sont trois à faire le voyage, chacune ayant ses soucis à régler. Juliette notre héroïne, Liz et Carole ses meilleures amies, l'une travaille trop et est à la limite du burn out avec un parent toxique, l'autre est embourbé dans un mariage ou elle ne voit plus son mari... Bref ce voyage tombe à pic pour tout le monde. J'ai bien aimé ca m'a rappelé un peu #kilometrezero sur la façon de penser, l'amitié et le voyage initiatique. Un très bon roman, bien sympathique!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Lâcher prise, pour moi, c’est arrêter de s’accrocher à des choses qui n’ont pas d’importance. C’est arrêter de vouloir contrôler des choses qui ne sont pas contrôlables. Et c’est arrêter de fuir un problème quand ce problème se révèle être en nous, et en nous seulement. Comme la plupart des problèmes d’ailleurs. Aller à l’autre bout du monde ne changera rien. Parce que lâcher prise, c’est accepter sa fragilité, sa vulnérabilité, ses émotions, son passé, son manque de confiance en soi. C’est accepter l’incertitude et tenter de vivre quand même, en n’étant jamais certain de rien, sauf de vivre l’instant présent. C’est faire le deuil de tout ce qu’on n’a pas été, de tout ce qu’on n’a pas eu, ou de tout ce qu’on a fait et qu’on n’aurait pas dû…
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Juste deux petits conseils si vous devez un jour vous prélasser sur ce type de plage : premièrement, ne mettez pas de vêtements de couleur claire, car le sable noir, d’origine volcanique, est bien plus fin que le blanc ; du coup, il s’incruste dans les mailles des vêtements et il est quasiment impossible de l’enlever (mon maillot blanc n’y a pas survécu).
Deuxièmement (on l’a appris à nos dépens), ne marchez jamais pieds nus dessus ! Le noir absorbe la chaleur et le sable devient tellement chaud qu’on se brûle littéralement les pieds…
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C’est simple : si tu n’acceptes pas ces émotions qui déferlent, elles finiront par te détruire, comme un tsunami. Elles deviendront de plus en plus fortes, de plus en plus envahissantes, angoissantes… Elles s’ancreront au plus profond de toi… Cela te coûtera de plus en plus d’énergie pour lutter contre elles… Et je ne te cache pas que tu seras très malheureuse… C’est pour cela que lutter est inutile. La seule voie possible, c’est l’acceptation.
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Je ne veux plus me faire marcher sur les pieds. Je ne veux plus tout accepter des autres par peur de ne plus être aimée. Je ne veux plus me conformer aux attentes des autres au détriment de mes propres besoins. Je ne veux plus me mentir, faire semblant et me dire que tout va bien alors que je me sens mal.
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Ça demande des efforts, c’est sûr. Et beaucoup d’honnêteté pour faire une introspection constructive. Mais plus tu seras consciente de tes émotions négatives, plus tu seras capable de faire une introspection constructive. Mais plus tu seras consciente de tes émotions négatives, plus tu seras capable de les analyser, plus tu prendras de la distance avec elles, mieux tu les toléreras, et moins tu en seras l’esclave…
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