A moi la vengeance S.A.R.L

Ce petit recueil à tout petit prix (c'est un Folio 2 euros) propose 2 nouvelles de Roald Dahl, 2 récits à l'humour caustique qui rappellent qu'il n'est pas uniquement un auteur pour enfants.

Le premier récit, qui donne son titre au recueil, "A moi la vengeance S.A.R.L" met en scène deux pieds nickelés qui décident de monter une société spécialisée dans la vengeance. Ainsi le gotha mondain pourra se réjouir de voir le chroniqueur qui l'a éreinté dans un de ses articles se prendre un coup de poing sur le nez (500 livres), un crochet de gauche (500 livres également) ou se faire kidnapper puis abandonner en sous-vêtements en pleine rue (ça c'est plus cher).
Ce n'est pas tant l'intrigue en elle-même qui fait le sel de cette nouvelle mais bien la façon de la raconter. Dahl fait preuve d'un humour désopilant. Il sait dépeindre des situations cocasses et composer des dialogues savoureux. Cette nouvelle est un régal qui vaut à elle seule l'achat de ce livre.

Le second récit, "Mme Bixby et le manteau du colonel", est un peu moins excellente mais est tout de même très bonne et montre le talent de nouvelliste de Dahl. Si on peut regretter le côté un peu misogyne de certaines remarques, il est indéniable que cette histoire de vengeance d'un mari trompé est drôle et très bien menée. L'écriture fine et enlevée sont à l'avenant et ajoute encore au plaisir de lecture.

Ces deux nouvelles démontrent encore une fois le talent de conteur de Roald Dahl. Et ce petit livre ne coûte quasiment rien, ce serait dommage de se priver d'un si bon moment. 1 euro la nouvelle, avouez que c'est quasiment donné.

Challenge Petits plaisirs 2016 - 49

Deux nouvelles pour ce court livre, 90 pages, "A moi la vengeance S.A.R.L", titre de l'ouvrage et "Madame Bixby et le manteau du colonel".
Pour la première, deux individus oisifs, cherchant un moyen de gagner de l'argent sans trop se fatiguer, se proposent de faire justice à la place de ceux, de la haute société, lésés par des chroniqueurs peu scrupuleux dans des journaux à scandale. Bien entendu contre une rémunération en fonction de la vengeance.
Dans la seconde, que l'on pourrait appeler "L'arroseur arrosé" il est question d'un vison plus ou moins voyageur...
J'ai énormément apprécié ces deux nouvelles où Dahl change de registre, avec brio, pour conter deux aventures extrêmement drôles mais d'un humour caustique que n'apprécieront pas les victimes dans les deux cas. Pour ma part j'ai bien ri et j'en ai fait profiter mon entourage.
On voit que Dahl est un conteur de première car ici tout s'enchaîne comme des pignons sur une chaîne bien graissée. Les dialogues sont naïfs comme semblent l'être, de différentes façons, les protagonistes qui ne le sont pas tous forcément. Si certains rient, d'autres bien moins. Jean qui rit, Jean qui pleure pourrait être la morale de ces nouvelles.
Le principal est d'avoir passé un (court) bon moment.
C'est fort bien écrit ce qui ne gâche rien.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

J'ai lu avec plaisir ces deux courtes nouvelles de Roald Dahl qui mettent en scène la mesquinerie de certaines gens.
Dans le premier texte, deux amis fauchés fondent une entreprise qui propose de venger les gens qui ont été humiliés publiquement. Dans le second, un homme riche est coincé entre sa femme et sa secrétaire qu'il aime, pour une histoire de prêteur sur gage.

J'adore lire des nouvelles, j'adore Roald Dahl et j'adore le cynisme. Donc j'ai adoré ce livre ! Un humour noir, des personnages haut en couleur et un auteur déjanté, tout ça donne une recette qui fonctionne parfaitement.

Deux petites histoires bien cyniques mais si drôles. A moi la vengeance SARL : deux types ont une idée lumineuse, faire payer des gens riches pour taper sur les gens qui les ont humiliés. Je vous laisse deviner la suite, une drôle d'idée pleine de cynisme et d'argent.
Madame Bixby et le manteau du colonel, une dame a un amant depuis longtemps, il la quitte en lui laissant un beau cadeau, un manteau de vison, comment le garder sans éveiller les soupçons de son mari ? Un humour très noir, des personnages ni bons ni mauvais, ni héros ni victimes. Cela change