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Leslie Damant-Jeandel (Traducteur)
EAN : 9782811207618
480 pages
Milady (18/05/2012)
2.91/5   136 notes
Résumé :
Vingt années après Orgueil et Préjugés, nous faisons la connaissance des cinq filles d’Elizabeth et Darcy. Alors que leurs parents sont en voyage à Constantinople, les demoiselles viennent passer quelques mois à Londres chez leur oncle Fitzwilliam. La découverte de la vie citadine, des plaisirs et des disgrâces qu’elle offre, associée au caractère fort différent de ces jeunes personnes, va mener à des aventures – et des amours – inattendues, dans un cadre particuliè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
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sur 136 notes
Depuis longtemps, j'avais envie de lire une suite ou une histoire inspirée d'Orgueil et Préjugés afin de voir comment un auteur pouvait mettre en lumière le destin de certains des personnages du classique de Jane Austen. C'est toujours tentant de replonger dans les aventures de nos personnages de romans préférés et de les voir sous un jour différent, à travers le regard d'un auteur moderne qui se réapproprie leurs traits de caractères imaginés des siècles auparavant. Désormais, c'est chose faite grâce à Elizabeth Aston et aux Filles de Mr Darcy, roman qui s'impose comme une suite de l'histoire d'Elizabeth et de Darcy à travers les milles et une péripéties de leurs filles à Londres. Partis en voyage diplomatique durant de longs mois, les Darcy abandonnent leur précieuse progéniture (composée de pas moins de cinq filles !) chez Fitzwilliam (brièvement rencontré dans Orgueil et Préjugés), pour leur première saison au sein de la haute société de Londres. L'occasion pour elles de se confronter au monde extérieur après une existence protégée à Pemberley.

Cette histoire aurait pu être très sympathique si elle n'était tout simplement pas une suite du célèbre roman de Jane Austen. Après tout, le récit se lit vite et facilement, le style est sans prétention et les rebondissements sont nombreux et font passer un agréable moment au lecteur. Oui mais voilà : quel besoin d'utiliser les bases et les atouts d'un très grand classique pour construire une énième romance sans surprise ?? Je ne vois pas très bien l'intérêt quand on considère que Les Filles de Mr Darcy n'a absolument pas l'envergure de son aîné. Parce que si on souhaite s'inspirer de l'histoire des filles Bennett, voire du couple Elizabeth-Darcy, autant le faire avec brio en respectant les critères du genre, en faisant surtout preuve de la perspicacité, de l'humour subtil et du très grand talent que possédait Austen pour explorer le genre humain - tant d'ingrédients qui font tout le charme de ses romans et expliquent pourquoi, des années après, on continue à lire et à apprécier ses oeuvres.

Ici, les situations toutes plus abracadabrantes les unes que les autres ne suffisent pas à masquer le style médiocre de l'auteur. Les dialogues sont pénibles, répétitifs et parfois même assez incohérents dans le choix des expressions au vu de l'époque où se situe l'histoire. Les personnages sont incroyablement stéréotypés et le manque absolu d'affection entre ces cinq soeurs m'a tout simplement mise mal à l'aise durant toute ma lecture. Letty, l'aînée, est d'une pudibonderie extrême, elle est agaçante, voit le mal partout, s'affole pour un rien, et ne cesse de harceler les plus jeunes sans tenir compte de leur avis. Je crois que c'est celle qui m'a le plus exaspérée pendant ma lecture parce qu'elle a un don pour se rendre désagréable dans toutes les situations. Camilla, la seconde fille et le personnage central du livre d'après ce que j'ai compris, est celle par qui on découvre les évènements. Son regard sur son entourage aurait pu être perspicace ou même naïf - mais dans tous les cas intéressant - et pourtant elle n'a pas su me séduire. A aucun moment on ne se sent concerné par ce qu'elle vit. On ne cesse de nous dire que Camilla est une jeune fille pleine de chaleur et d'humour, spirituelle et moderne, et qui n'a pas la langue dans sa poche... Mouais, et bien pas vraiment. Je n'ai pas trouvé trace d'humour ni de pertinence dans ses propos et celle qu'on veut nous faire prendre pour une nouvelle Elizabeth Bennett est une pâle copie de sa mère, rien de plus qu'une fille banale et froide dont l'histoire d'amour elle-même ne m'a pas touchée.

Contrairement à sa plus jeune soeur - Alethea - qui doit être la seule à tirer son épingle du jeu et qui reste la plus intelligente à mes yeux avec sa force de caractère, sa finesse et son amour pour la musique. Quant aux fameuses jumelles Darcy dont la beauté fait tourner toutes les têtes : oulàlà ! c'est du lourd ! de pures répliques de Lydia Bennett dans sa folle jeunesse (en pire !) vulgaires, débauchées et stupides comme ça n'est pas permis (même pour l'époque !) Avec une pareille troupe d'empotées à la maison (elles sont belles, les dignes filles de Darcy - pauvre Elizabeth qui a donné naissance à de tels énergumènes ! Je comprends mieux pourquoi ils partent s'expatrier à Constantinople au début du livre !...) j'ai presque eu pitié des Fitzwilliam qui les recueillent pour quelques mois (surtout quand on voit le nombre de problèmes qu'elles provoquent à elles seules !) Je ne parle même pas des personnages secondaires imaginés par Jane Austen et qui n'ont plus rien du charme qui était le leur dans Orgueil et Préjugés : ici, les Gardiner sont bien différents du couple rencontré auparavant et ne possèdent plus leur pudeur et leur délicatesse légendaire, Fitzwilliam est un macho de la pire espèce - désagréable et intransigeant à un point difficilement supportable, (je ne me souvenais pas de tels traits de caractère !) et seule l'ancienne Caroline Bingley devenue Lady je-ne-sais-plus-trop-quoi a gardé un peu de sa méchanceté bien connue - mais encore une fois dans des proportions ridicules où la vengeance et la bêtise côtoient allègrement l'amertume... (son frère est tout de même l'époux de la soeur de Mme Darcy et ses motivations ne m'ont pas parues très judicieuses...)

Et que dire des hommes dans tout cela ?

Et bien après la copie "Elizabeth", on a droit (comme je m'y attendais un peu) à la copie "Darcy" pour faire bonne figure... Fitzwilliam (qui était si sympathique avec Elizabeth Bennett lors de leur première rencontre) est quant à lui tellement décevant et imbu de lui-même que ça en devient parfois ridicule. Sans parler de son comportement sexiste avec les femmes de la famille. D'autres personnages secondaires font également leur apparition, mais aucun à qui on s'attache véritablement, et l'apparition en question est parfois si brève que je n'ai pas très bien compris son utilité. Je vous épargne le reste où réactions et évènements en chaîne montrent une étrange similitude avec la trame originale du roman d'Austen... là encore dans des proportions légèrement exagérées...

Maintenant, je ne suis pas idiote et je comprends bien qu'on ne puisse pas s'attendre à retrouver un récit fidèle à l'original dans le style et le bon goût ! Les deux femmes qui ont écrit ces romans n'ont pas vécu à la même époque et ont connu deux expériences de la vie très différentes. Mais le regard de l'une aurait justement pu équilibrer les choses en apportant un petit côté moderne à l'innocence et à la pudeur du récit d'Austen. Je suis juste sceptique qu'on puisse avoir envie de bâtir une telle suite à un classique de la littérature anglaise. Et qu'on puisse surtout penser que construire ce genre d'histoire avec ses gros sabots en estimant que quelques fugues amoureuses, une propension à évoquer les mots "convenable" et "bienséance", et un ou deux scandales bien sentis, sera suffisant...

Bon, il y a quand même quelques points positifs. La lecture est fluide sans être passionnante, on suit avec intérêt les déboires des unes et des autres, et je dois dire que j'ai été assez surprise de la tournure des évènements au milieu du livre. Mais tout cela ne rachète pas ce roman à mes yeux. Quand certaines situations arrivent comme un cheveu sur la soupe, d'autres sont prévisibles dès le départ. C'est vraiment dommage que l'auteur se soit limitée à reproduire à l'excès certains des personnages du récit original, sans faire preuve d'originalité et de crédibilité. Je pense qu'il y avait vraiment matière à construire un récit intéressant en reprenant les bases du roman d'Austen, en jouant sur les caractères et en faisant preuve d'un peu plus de retenue et de subtilité.

Pour conclure, Les Filles de Mr Darcy reste une histoire romanesque et légère comme il en existe des centaines, rien de plus, rien de moins.

Elizabeth Aston est également l'auteur de nombreux autres romans qui mettent en scènes les enfants de Darcy et d'Elizabeth (je suppose que les éditions Milady vont les publier) ainsi que moult cousins Darcy (la famille était apparemment prodigue en héros et héroïnes de tous genres !)
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Laetitia, Camilla, Georgina, Isabelle et Alethea sont les cinq filles d'Elizabeth Bennet et de Fitzwilliam Darcy. Ce dernier s'étant vu confier une mission diplomatique à Constantinople, Lizzie a décidé de l'accompagner. Leur deux fils resteront à Pemberley, sous la garde de Mr Bennet. Mais le vieux grand-père n'a plus l'énergie nécessaire pour s'occuper de ses petites filles et ces cinq demoiselles seront donc confiées à leurs cousins Fitzwilliam.

Fanny, la femme de Fitzwilliam, est ravie d'accueillir ses cousines, surtout qu'elles arrivent juste à temps pour le début de la Saison londonienne. Et la jeune femme aimerait beaucoup trouver un mari aux deux aînées, Letty et Camilla. Et, pourquoi ne pas fiancer Belle et Georgina, les jumelles dont la beauté rend tous les messieurs fous ?

Seulement, tout ne se passe pas comme le souhaitait Fanny. Letty, qui se remet tout juste d'une déception amoureuse, refuse de participer aux réjouissances londoniennes et souhaite retourner au plus vite à Pemberley en y emmenant ses soeurs. Camilla s'éprend d'un jeune homme qui, au premier abord, paraît idéal, mais se révèlera moins que parfait. Et les jumelles subissent la mauvaise influence de leur tante Lydia, qui vit à Londres. Seule Alethea, la plus jeune, paraît bien sage…


It is a truth universally acknowledged that no modern writer can write as well as Jane Austen.

Une fois que l'on a bien compris cela, et que l'on a également bien intégré le fait que ce roman ne parle pas de Darcy et d'Elizabeth mais de leurs filles, il est tout à fait possible d'apprécier la prose d'Elizabeth Aston à sa juste valeur.

"Les filles de Mr Darcy" a été très critiqué, ses détracteurs soulignant qu'il ne vaut pas "Orgueil et Préjugés". Mais, franchement, quel auteur moderne, quel roman, pourrait atteindre la quasi-perfection de Jane Austen et de son oeuvre ? Aucun. Et passée cette déception, la plupart des fans auraient pu apprécier ces "Filles de Mr Darcy".

Car les cinq filles présentent quand même quelques ressemblances avec leurs illustres parents, ou tout au moins avec les filles Bennet telles que Miss Austen nous les a décrites dans Orgueil et Préjugés.
Letitia, l'aînée des Darcy, âgée de 21 ans, m'a rappelée Mary Bennet. Proche de Jane pour la beauté (Letty est considérée comme la plus belle de cinq soeurs), elle est néanmoins très moralisatrice et préfère passer son temps à écouter les prêches des pasteurs qu'à courir les boutiques pour acheter chapeaux et rubans.

Camilla, âgée de 19 ans, ressemble beaucoup à Lizzie. Loin d'être ravissante, elle possède néanmoins un certain charme. Ses principaux atouts sont sa curiosité, son sens de la répartie et son intelligence. Beaucoup lui prédisent des difficultés à trouver un mari : qui voudrait d'une femme aussi ironique, qui n'hésite pas à donner son avis sur des sujets variés ?

Viennent ensuite les jumelles, âgées de 17 ans. Belle et Georgina sont bien les dignes héritières de Kitty et Kydia. Ecervelées et peu soucieuses de leur réputation, les jumelles ne souhaitent qu'une chose : s'amuser. Elles profitent donc de la Saison londonienne pour mettre tous les hommes à leurs pieds et pour papillonner de flirt en flirt sans se soucier des conséquences.

Alethea, enfin, la plus jeune, a 16 ans. Et elle ne ressemble qu'à elle-même. Passionnée par la musique, elle est, comme Camilla, d'une honnêteté à toute épreuve. Elle n'hésite donc pas à asséner des vérités qui font parfois mal à entendre.

En plus de ces cinq demoiselles, le récit nous fait aussi retrouver de vieilles connaissances : Fitzwilliam, les Gardiner, Lydia Bennet (avec un nouveau mari) et Caroline Bingley, devenue Lady Warren. Fanny Fitzwilliam et le couple Gardiner sont de loin les plus agréables de ces personnages. Fanny anime le récit grâce à sa vivacité et les Gardiner y apportent une touche de réalisme car ce sont encore et toujours des gens très raisonnables.

L'intrigue est un savant mélange d'inédit et d'éléments repris d'Orgueil et Préjugés mais même ces emprunts au récit de Jane Austen ne sont pas gênants, tant Elizabeth Aston paraît s'approprier l'histoire de ces cinq jeunes filles. Elle le souligne elle-même par le biais de Mrs Gardiner : les temps ont changé et la jeunesse également. Normal, donc, que les filles ne se conduisent pas aussi bien que leur maman et que certaines de leurs réactions semblent modernes par rapport à celles de Lizzie.
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Attention mesdames et messieurs, le combat va commencer. Voici les protagonistes : d'un côté, Demoiselle-Coquelicote, étudiante, 21 ans, se considérant comme Janéite (= fan de Jane Austen et de son oeuvre), et de l'autre, Les filles de Mr Darcy, roman de Elizabeth Aston, aux éditions Milady. L'arbitre étant moi-même Demoiselle-Coquelicote, le combat sera très inégal, et je m'en délecte d'avance. Je préviens également que je ne détiens pas la vérité universelle, comme toujours je n'exprimerai que mon avis, basé sur mon propre ressenti, avec la franchise qui me caractérise. Je vous demande pardon d'avance si j'offense quelqu'un, ce qui ne manquera pas d'arriver si vous avez aimé ce roman. Merci Matilda de me l'avoir prêté, en effet j'ai pu me forger mon opinion !

La quatrième de couverture nous annonce une suite de Orgueil et préjugés, vingt ans plus tard. Tandis que Mr et Mrs Darcy sont à Constantinople pour une mission diplomatique, leurs cinq filles sont à Londres chez leurs cousins les Fitzwilliam. Première remarque, souvent faites par d'autres lectrices : pourquoi les filles de Mr Darcy ? Elizabeth compte aussi, non ? Alors voici mon explication sur le choix de ce titre : c'est vendeur. Elizabeth Aston, ma nouvelle meilleure ennemie, s'est dit que ça attirerait les Janéites, que son livre se placerait très bien dans le grand courant de la littérature para-austenienne. Bien pensé, mais très vil. C'est tromper des milliers de personnes qui admirent Jane Austen et ses écrits, parce que Aston n'a strictement rien compris à Jane. Ce n'est pas une franchise. Ce ne sont pas des histoires d'amour minables censées vous arracher une larme parce qu'elles finissent bien. Ce sont des propos censés, drôles, un regard incisif porté sur la société. Mais tout dans Les filles de Mr Darcy est insipide et ridicule. Les personnages d'abord. Je commencerai par dire ceci : pensez-vous vraiment qu'Elizabeth et Darcy seraient du genre à pondre sept mômes ? (Oui parce qu'il y a deux petits garçons aussi, après les cinq soeurs.) Je sais que la contraception à proprement parler n'existait pas encore, mais les gens n'étaient pas stupides. Elizabeth, qui a connu le désastre d'être d'une fratrie de cinq soeurs, n'aurait jamais pris le même risque. Sans compter que si je ne me trompe, Jane Austen a vu plusieurs de ses belles-soeurs mourir suite à de trop nombreuses grossesses et savait que la condition de mère était difficile. Je ne la vois pas donner sept enfants à l'un de ses plus beaux couples, même si elle avait voulu faire une suite (et je ne crois pas que ça lui ait jamais traversé l'esprit, mais là n'est pas la question).

Parlons des personnages inventés pour cette suite. On rencontre donc les cinq soeurs Darcy, le premier chapitre est plus ou moins consacré à leur présentation. Dès le début j'ai bien senti que ça n'allait pas coller. L'aînée, Letitia (Letty), est belle comme une déesse grecque (c'est pas moi qui le dit), mais surtout elle est extrêmement moralisatrice, à tel point que ça se rapproche fortement de la bêtise, comme je m'y attendais avec "l'incident Valpy". Elle a un caractère épouvantable, et elle est incapable de penser correctement. C'est une dévote maniérée, ridicule, excessive dans ses paroles et ses gestes (et vas-y que je hurle à la moindre nouvelle, que je prévois toutes les catastrophes possibles et imaginables pour une simple sortie en ville). La deuxième, Camilla (que je hais l'auteure d'avoir choisi ce prénom !), est censée être Elizabeth, dans un style copier-coller d'Orgueil et préjugés. Elle a en effet plus de cervelles que les autres, elle est "moins" jolie, mais elle plaît beaucoup quand même, hein. Trop sûre d'elle, elle va se trouver aveuglée par ses sentiments, blablabla. Et surtout, on la dit intelligente et tout ça, mais j'ai remarqué qu'elle passe énormément de temps à se préoccuper de ses tenues, ce qui lui confère un air cruche qui sied bien à la famille apparemment. Belle (Isabelle) et Georgie (Georgina) sont Lydia et Kitty, en plus belles et plus écervelées encore. Des salopes même, pour employer un vocabulaire moderne. Jumelles (fausses jumelles), elles sont "Jour" et "Nuit" (comme c'est original). La benjamine, Alethea, ne pense qu'à la musique, et elle est très mal élevée, mais elle a le mérite d'être très perspicace. J'ai beau réfléchir, pour moi aucune de ses filles ne pourrait être une enfant du couple Darcy-Elizabeth. Jamais ils n'auraient permis à leurs filles de devenir comme ça, et jamais ils ne les auraient appelées comme ça non plus. J'ai trouvé que Wytton était une insulte à Darcy, et la servante Sackree montre de façon flagrante que Aston n'a pas la moindre idée de comment une domestique se comportait avec ses maîtres. Elle devrait regarder Downton Abbey.

Comme c'est une suite (ça me fait mal de l'écrire), on retrouve certains personnages de Jane Austen, à commencer par Mr Fitzwilliam, le cousin de Mr Darcy. Certes, cela fait un moment que je n'ai pas lu P&P, et mes souvenirs de Fitzwilliam sont assez flous, mais je suis presque certaine qu'il n'est pas du tout comme ça. On dirait un gros débile, vulgaire et idiot (alors qu'il est censé être député...). Sa femme, Fanny, inventée, est un beau paradoxe : on la dit sensée et vigilante, mais elle laisse faire tout et n'importe quoi, et ne parle que de fêtes et de vêtements, elle est complètement inconséquente. Vive la frivolité. Mr et Mrs Gardiner sont assez proches de leurs vrais modèles, mais leur fille n'est absolument pas convaincante. Eux non plus n'auraient pas pondu un gosse comme ça. Lydia, devenue Mrs Pollexfen, est fidèle à son caractère mais sa situation est juste impossible à mon sens : elle n'est pas assez intelligente pour en arriver là où Aston l'a mise. Lady Warren, anciennement Miss Bingley, était tellement exagérée qu'on n'y croit pas. Ses "manipulations" sont ridicules, on la croirait bête comme ses pieds, ce qui est loin d'être le cas. Et c'est tout. Eh oui, ce sont les seuls personnages qu'on voit intervenir directement dans l'histoire. Pas d'Elizabeth, de Darcy, de Jane, de Bingley, de Mr Bennet. Je ne vois absolument pas l'intérêt d'une suite sans eux.

Parlons un peu de l'histoire en elle-même maintenant. C'est là-dessus que beaucoup défendent ce livre. Je suis désolée, mais là encore je dois souligner que c'est n'importe quoi. L'intrigue n'est pas du tout intéressante car ne tourne qu'autour de sujets futiles : être la plus jolie (et la plus conne) pour trouver un mari fortuné. Belle définition de l'amour dites-moi ! Tout le long du livre, j'avais l'impression de regarder un très, très mauvais film, avec quelqu'un à côté de moi qui n'arrêtait pas de me dire que c'est absolument génial, à cause de la façon dont l'auteure présente les choses. Elle tente de nous forcer à adhérer à son point de vue sur les filles Darcy, alors que mes propres réflexions me montraient tout autre chose vu les actions des "demoiselles". Non seulement le dénouement est extrêmement prévisible (copié sur celui du roman austenien), mais les péripéties le sont également, en étant le plus éloigné qu'il est possible des rebondissements de Jane Austen. La péripétie Busby est ridicule (on n'est pas dans un roman d'aventures !), celle de Sir Leigh je l'ai vue arriver des chapitres à l'avance et je l'ai trouvé très déplacée dans un roman qui se réclame du modèle austenien. Ça ne colle absolument pas ! Sans compter que l'ensemble donne une image de la société londonienne très éloignée de la vérité : Aston insiste bien sur tous les travers des gens, à quel point certaines soirées sont dangereuses pour les jeunes filles, mais ne montre jamais ce qu'est une soirée convenable où l'on peut s'amuser sans passer pour une pute. Certaines phrases m'ont fait bondir de mes gonds, m'ont indignée, et j'ai fini le livre vraiment en colère. Exemple : je pense que Jane Austen ne s'étendait pas sur les scènes d'amour et n'écrivait pas sur le désir sexuel parce qu'elle n'y connaissait que peu de choses et surtout parce que ce n'est pas nécessaire pour faire passer des émotions. Cela contribue à faire la pureté et la saveur de ses romans, remplis d'émotions implicites et de non-dits. Mais Aston n'a rien compris. Page 105, Fitzwilliam entre dans la chambre de sa femme qui se change : "Il aimait la voir en sous-vêtements, les cheveux défaits. Cela suscitait en lui les émois les plus intenses." Et c'est du très soft là, pourtant c'est déjà insupportable quand on imagine ses mots sous la plume de Jane Austen. Il y a bien pire plus tard dans le roman. Vous savez que je ne suis pas prude : je critique parce que c'est une preuve de plus de l'idiotie d'Aston. J'étais à une petite centaine de pages quand j'ai eu un espoir fou : je me suis dit que ça se trouve, l'auteure est américaine, ce qui expliquerait en partie pourquoi elle a l'air de ne strictement rien connaître à Jane Austen (oui, je me demande si elle a vraiment lu ses romans en fait) et au XIXème siècle en Angleterre. Mais non, Aston est britannique. Si l'on compare avec Stephanie Barron, qui elle est américaine il me semble, c'est flagrant. Cette dernière n'a pas su non plus imiter le style de Jane Austen, mais on sent à travers ses romans qu'elle l'admire, et qu'elle souhaite lui rendre hommage, quand Aston ne fait qu'utiliser son nom pour faire du fric (et le souiller).

Je vais spoiler un peu sur l'histoire pour montrer à ceux qui ont lu le roman quelques exemples de ce que je n'ai pas du tout aimé. J'ai vu une personne écrire que pour apprécier le roman, il faut considérer que ce n'est pas une suite de P&P, enlever le nom de Darcy. Pour moi c'est impossible, puisque justement Aston a clairement voulu rappeler P&P. Même si on enlève le côté littérature para-austenienne, à mon sens ça reste extrêmement mauvais. Prévisible, ennuyeux, complètement improbable dès qu'on pense qu'on est dans une famille d'excellente condition dans le premier quart du XIXème siècle en Grande-Bretagne. Je ne sais pas quoi ajouter de plus, je suis juste désespérée. Vous savez ce qui est le pire ? La suite va bientôt sortir, et je me sentirai obligée de la lire. À la base, après avoir lu l'avis de Matilda, je m'étais dit "même si c'est vraiment nul, je rachèterai le livre, pour continuer ma collection austenienne", mais en fait non. le deuxième tome me permettra de pousser une nouvelle gueulante, très certainement, mais peut-être en moins forte, car il sera centrée sur Alethea. J'espère qu'elle n'aimera pas les chapeaux.
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Je remercie tout d'abord Babelio de m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre, Les Filles de Mr Darcy de Elizabeth Aston, par le biais de la dernière opération Masse Critique.

Nous rencontrons donc vingt ans après Orgueil et Préjugés (Jane Austen), les cinq filles d'Elisabeth et Darcy dans leurs aventures sentimentales.
Leurs parents partis en voyage à Constantinople, les voilà parachutées de Pemberley, leur campagne natale, à la jungle londonienne, sous la protection de leur oncle Fitzwilliam et de leur tante Fanny. Commence alors pour elles, une saison riche en rebondissements.

J'ai abordé ce roman dans la crainte de ne lire qu'une pâle copie de l'oeuvre de Jane Austen, et je dois malheureusement avouer que je ne me suis pas trompée.
Comme chez Jane Austen, on se retrouve avec cinq jeunes filles à marier. Les traits de caractère des soeurs Bennet, qui paraissaient originaux, sont ici répliqués mais reproduits de manière si simpliste que cela devient quasiment caricatural: Leti, beauté classique mais complétement névrosée, Camilla, moins belle que ses soeurs mais plein d'esprit, Belle et Georgina, jeunes écervelées de dix-sept ans... Seul le personnage de Alethea a réussi à susciter ma sympathie, dans la mesure où elle seule se démarque par son intelligence, par un véritable refus des convenances, par son audace et son esprit indépendant.
De plus, il est assez ambitieux de prétendre apporter une suite à un roman tel que Orgueil et Préjugés: le style d'écriture reste tout de même très en dessous de celui de Jane Austen. L'auteure prend beaucoup de liberté, avec un langage parfois trop moderne et donc en décalage par rapport à l'époque à laquelle est sensée se situer l'intrigue ("reluquait"!!!).
Par ailleurs, on peut noter également un manque de subtilité, de finesse et d'originalité dans la manière d'amener l'intrigue: par exemple, en terme de rebondissement, la fugue amoureuse n'est plus une anecdote romanesque amusante mais semble devenir une habitude à laquelle l'auteure a recours chaque fois qu'elle manque d'imagination pour pimenter son récit.
Enfin, à force de les utiliser à tout va, Elizabeth Aston aura presque réussi à me faire détester les mots "bienséance", "convenu", "convenable"...

Malgré ces défauts, je dois tout de même reconnaitre que la lecture de ce livre n'a pas été totalement désagréable. Certains ingrédients sont bien là pour nous amuser: coups de théâtre à répétition, un peu d'humour....

En résumé, on ne peut qu'encourager Elizabeth Aston dans l'écriture de futurs romans, mais lorsque l'on prétend donner une suite à une oeuvre aussi importante qu'Orgueil et Préjugés, il faut être prudent et ne pas tomber dans la simple transposition. C'est ce qui a été fait ici et de manière assez maladroite. Un conseil: si vous êtes un fan et un puriste de l'oeuvre de Jane Austen, passez votre chemin, vous serez révolté!
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Alors par où commencer ?
Peut-être en disant ceci : qu'est-il arrivé au colonel Fitzwilliam ?? le personnage sympathique et ouvert de Pride & Prejudice a disparu dans cette suite ( les 20 années écoulées ont été désastreuses...). Dès les premières lignes, on comprend que le gentil colonel n'est plus. Vingt ans après le mariage de Darcy nous retrouvons un homme imbu de lui même, strict, sans humour, obsédé par la politique et dépourvu de coeur ou de compassion ( preuve en est de sa réaction en apprenant ce que Camilla a fait...). Sa femme est aussi superficielle et stupide que lui, obsédée par les colifichets et par le fait de servir de chaperon aux cinq pintades, seul son amour pour ses enfants la rachète un peu... Cependant, on peut se demander si ce n'est pas la cousine ou la soeur de Mrs Bennet
Passons à présent aux cinq Darcy (que j'appellerais pour plus de compréhension : les pintades...). Letty, l'ainée, est une caricature quasi grotesque de Mary Benett : plus folle, plus religieuse et avec des angoisses dont on ne connait même pas l'origine.... Dieu merci elle est BELLE mais elle n'a ni grâce ni charme et je trouve quasi impossible pour le lecteur d'éprouver autre chose que de l'agacement à son égard. En plus pour couronner le tout elle est hypocrite !
Camilla : la moins jolie de la portée mais elle a pour elle la vivacité de sa mère, l'intelligence, le côté sarcastique... tout cela serait très bien si elle n'était pas elle aussi assez futile (même si de toutes c'est encore la plus sympathique et la seule qui a un semblant d'éducation). Dommage que le personnage soit là aussi poussé jusqu'à la caricature.
Les jumelles ( Georgina et Isabelle, la première fois que j'ai lu leurs prénoms j'ai mal compris, j'ai cru que c'étaient les chiens des Darcy... quoiqu'en définitive vu la suite des événements, je n'avais pas tort ) : déjà elles ont les yeux VIOLETS (à croire que les lentilles de couleur existent depuis plus longtemps que je ne le pensais)... J'aimerai bien que les auteurs comprennent que les yeux violets n'existent pas (non, non, même si on en crève d'envie, moi la première, la nature n'a malheureusement pas créé de violet pour les yeux) surtout dans une publication qui n'est pas de la fantasy (oui dans la fantasy on peut faire tout ce qu'on veut ^^) Comment les décrire ? Aussi belles que stupides... futiles, idiotes, bref des Kitty et Lydia puissance 10 sans le charme de ses dernières (qui étaient de charmantes écervelées quand celles ci sont juste des pintades) Cerise sur le gateau, l'une des jumelles est brune, l'autre est blonde et elles ont en commun les yeux violets....parce qu'elles sont jumelles : je ne saurais que trop conseiller à l'auteur de lire un ou deux articles concernant la génétique et les différences entre vrais et faux jumeaux...
Et la cadette Alethéa : obsédée par la musique, malicieuse ( elle a le gène de l'aventure en elle youhou ) mélange peu réussi d'Elizabeth et de Georginia (pas la pintade, l'autre, la vraie Miss Darcy). Elle se comporte sans la moindre dignité ni éducation : ce qui est admirable ! Elle est une rebelle dans l'âme youpi ! Sauf que désolée... on est en 1813... alors ce genre d'attitude ça ne passe pas !
Quand on voit ce comportement des 5 filles, totalement inadapté à l'époque où se déroule l'histoire et particulièrement vulgaire on ne peut qu'être soulagé que Lizzy et Darcy ne soient pas là pour voir ça... Sauf que c'est là une grosse faille de l'histoire : qui pourrait avaler que Darcy et Lizzy laissent leurs filles faire leur première saison sans être présents ? Pire ... qui pourraient croire qu'ils leur aient donné une éducation aussi détestable ? Elles sont encore plus mal élevées que Lydia !
Sur Lydia justement, c'est un des rares personnages que j'ai aimé dans ce roman, là l'auteure est selon moi tombée juste en faisant d'elle une femme creuse, futile, remariée et portée sur la gaudriole ( mais en même temps c'est ce qu'elle a fait de tous les personnages féminins donc...)
Idem, j'ai aimé retrouver Caroline Bingley, Lady Warren désormais, toujours aussi odieuse et méchante... Bon son plan à la Mme de Merteuil est clairement too much mais bon ce n'était pas le pire du roman...
En revenant à ce qui ne va pas, je passe aux Gardiner... Qu'est-il arrivé à la gentille tante, pleine de sagesse et bons avis d'Elizabeth ? Les vingt années écoulées ont fait d'elle une créature futile, creuse et sans intérêt... Sa fille, Sophie, est aussi odieuse et mal élevée que les cinq pintades Darcy et je me demande réellement si tous ces personnages, si fins, subtils et l'éducation parfaite n'ont pas subi une trépanation durant les vingt ans... Comment excuser le fait que les Darcy, tous deux si conscients du poids de la réputation et de la respectabilité, aient pu délivrer une telle "méséducation" (oui j'invente des mots et alors ? Dans un monde où les gens naissent avec les yeux violets, tout est permis) à leurs filles ?
Sur les personnages masculins on a bah le sodomite, le mini Wickham, et une sorte de Darcy même si ses difficultés sont toutes autres ( bah oui s'éprendre de la fiancée de sa cousine c'est ballot... et c'est si subtilement amené que dès leur seconde rencontre on devine ce qui va arriver...). Quoi d'autre ? le Collins/Elton (rien ne pourrait être complet sans lui) et un apprenti Bingley (Layard), voire même deux...
Le résultat d'un mélange de tels personnages est un roman creux, futile, qui ne respecte aucun des usages de l'époque qu'il est sensé décrire et trahit pour beaucoup de points les personnages de Jane Austen. L'histoire est vulgaire, tout comme les pintades... mais ne manque pas de rebondissements, on ne s'ennuie pas, je lui accorde volontiers cela et sans le label "Sequel Pride & Prejudice" j'aurais très certainement trouvé cela très divertissant d'autant plus que l'écriture de l'auteure est agréable à lire. Et... je vais conclure.

Ce que j'aime : L'écriture de l'auteure, le fait qu'il n'y ait aucun temps mort dans l'histoire. le personnage de Lydia. Camilla aussi, plus sensée et respectable que ses soeurs, j'ai particulièrement aimé le passage de l'auberge en France ! L'amie de Camilla aussi, celle qui tient salon et justement les passages dans ce salon qui étaient intéressants, Mr Portal

Ce que j'aime moins : le reste ? Plus sérieusement, les yeux violets des jumelles. Les jumelles en général, Letty la saoulante, Alethéa... Ce que l'auteur a fait de la plupart des personnages de Pride & Prejudice. La surenchère de l'auteure : on a des Lydia & Kitty puissance 10, une fugue à la Lydia mais encore puissance 10... La fin d'une rare mièvrerie....Même si Isabelle se rachète un peu.
Bref pas mal de choses

En bref : Un roman qui aurait pu être plaisant et divertissant si son ambition n'avait pas été d'être une suite à Pride & Préjudice. Dans ce contexte, je trouve l'histoire vulgaire (pourtant je n'ai rien d'une bigote et absolument aucune réserve sur les épices... j'aime plutôt ça dès l'instant où c'est clairement établi dès le début : exemple je vais me régaler avec les diverses "clandestine classics" et "wild and wanton editions') J'ai également trouvé les personnages trop futiles pour que je puisse ressentir un semblant d'empathie pour eux. Là où Lydia et Kitty étaient attachantes, leurs caricatures sont désagréables, voir carrément antipathiques. Enfin, malgré une plume agréable, le tout manque de finesse et de la subtilité qui m'ont charmées dans Pride and Préjudice. Alors oui, sûrement que cette histoire de course aux prétendants est plaisante ... et je l'aurais sans doute aimée si les personnages ne s'étaient pas appelés Darcy mais hélas ce n'est pas le cas et je n'ai rien trouvé ici qui corresponde à l'idée que je me fais d'une "bonne sequel" de Pride and Prejudice...

Ma note : 4/10 (j'ai failli mettre 3 mais je donne un point de plus pour le style de l'auteure, j'ai détesté le fond mais apprécié la forme)
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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critiques presse (1)
Actualitte
02 juillet 2012
Avec ce roman, Milady inaugure une nouvelle collection de titres, dans le domaine de la romance… Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça marche.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Doux Jésus regardez ! C'est Emily Cantor. Voilà une coiffure extraordinaire ; on dirait vraiment un épouvantail. Emily, ma chère ! Vous êtes superbe. Quelle élégante coiffure, ce soir !
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- Je ne suis pas un dandy, cela dit, poursuivit-il. Je ne me préoccupe pas seulement des foulards et de la coupe d'un manteau. J'apprécie les combats de boxe – si je puis me permettre d'évoquer un tel sujet en compagnie de dames – et l'on estime que j'ai l’œil pour les chevaux. De plus, je ne suis pas un de ces citadins insipides qui se sentent souffrants dès qu'ils quittent la ville. Je prends autant de plaisir que quiconque à passer quelques jours – je dis bien quelques jours seulement – à la campagne.
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Ce valet. Oh, mon Dieu! Elle n’arrivait pas à le croire. Elle nageait en plein cauchemar. Elle n’allait sûrement pas tarder à se réveiller, troublée par la précision de son rêve, mais soulagée de trouver une réalité plus joyeuse.
Malheureusement, c’était le genre de songe dont on ne sort pas. Elle chercha son mouchoir.
- Je dois rentrer, réplique-t-elle. Dites que je suis souffrante. Dites ce que vous voudrez.
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Les jeunes gens ont changé, poursuivit-elle. Ils sont pétris d’idées romantiques auxquelles nous ne pensions jamais de mon temps. Ils veulent aimer et être aimés, et cela l’emporte sur tout le reste.
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Comme les auteurs écrivent sans cesse, nous continuons à les lire. C'est une bien triste affaire.
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Videos de Elizabeth Aston (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elizabeth Aston
Vidéo enregistrée le dimanche 24 mars 2013 au Salon du Livre de Paris
Le succès des histoires d'amour ne se dément pas. Les destins guidés par la passion bercent plus que jamais notre imaginaire. Quels sont les différents genres de la littérature romantique ? La romance n'est-elle qu'une mode ? le règne sans partage des sentiments est-il un signe des temps ?
Conférence animée par Agnes CAUBET (www.lesromantiques.com) avec Elizabeth ASTON (Milady Romance), Cassandra O'DONNELL (J'ai lu), Karen HARROCH (blog Au Boudoir Ecarlate) et Valérie REVELUT (bloggeuse).
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