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3,96

sur 1981 notes
La Zone est le 1er roman d'Alain Damasio mais il faut signaler que l'édition de 2007 est une réécriture ; on peut alors en déduire l'importance intellectuelle certaine accordée à ce texte par son auteur. Voici un titre on ne peut plus représentatif d'une SF française politisée, voire revendicative, où le texte, en décrivant un futur "possible", porte une analyse éclairée sur notre société actuelle. Dans le cas présent, la cité artificielle créée non loin de Saturne (le "Cerclon") est censée représenter une démocratie idéale. Pourtant dans chacun des premiers chapitres, Alain Damasio aborde un thème porteur de nos démocraties actuelles en le poussant dans des dérives tout à fait crédibles : la notion de hiérarchie / classement / spécialisation professionnelle, les contrôles d'accès, le contrôle biologique (et la perte du corps), les médias anti-démocratiques (car noyautés par le pouvoir central), la justice spectacle...
Le deuxième mouvement du livre est le passage à l'action, la "volte". Il se termine sur la mise en application d'une forme de société anarchique.
Tout le discours est porté par une philosophie politique cohérente (proche de Michel Foucault, ici), qui est exaltée par la force persuasive de la fiction. Elle se présente presque comme un programme avec les valeurs suivantes (chap. VII "Les fournisseurs d'accès) :
1. La liberté inconditionnelle des forces de vie ;
2. La volonté de créer ;
3. L'exaltation de la multiplicité des pensées, des perceptions et des sentiments donc du non-conforme, du hors-norme et du subversif qui en sont la condition ;
4. La vitalité
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La Zone du dehors, est le premier roman de Alain DAMASIO, je l'ai lu après avoir découvert cet auteur à travers la Horde du Contrevent.

Je pense que beaucoup de lecteurs passeront par se même chemin tant le bouche à oreille autour de la Horde est important (et non sans raison), et qu'après la lecture de cet épique voyage beaucoup voudront à nouveau gouter à la prose de M. DAMASIO.
Toutefois, l'ouvrage dont il est question ici pourra, à n'en point douter, non décevoir, mais en décontenancer certains, tant les deux ouvrages, bien que semblables sur la forme, sont radicalement différents quant aux sujets abordés.

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Ca démarrait bien, et je trouvais le personnage plutôt cool et sympa, le genre de prof qu'on aimerait bien avoir car il nous mène à la réflexion, et puis le cadre ! un astéroïde avec vue sur Saturne, une société futuriste...
Mais déjà, il m'a perdue avec ses envolées lyriques qui n'apportent strictement rien au récit, à part de me faire faire des lectures en diagonales.
Ensuite, je me suis laissée emporter par l'histoire, qui est plutôt séduisante parce que bien tournée et bien écrite, il y a du suspense, des points de vue multiples..
Enfin attendez, non, mettons sur pause un instant. Je me laisse séduire facilement par les récits bien tournés parce que je suis "bon public". Mais là j'ai pris le temps de la réflexion pour analyser tout ça.
Déjà, M. Damasio a une tendance fâcheuse à torturer des représentantes du genre féminin (ici il y a quand même 2 petites-filles qui se font découper, violer, tuer... je vois pas l'intérêt ?)
Ensuite, ça m'a rappelé certaines "organisations" qui revendiquent une idéologie et l'imposent par le biais de la violence et des armes. Vous voyez où je veux en venir ?
Là on fait quand même l'apologie d'un terrorisme assumé par ses héros. On glorifie la violence, au nom d'une idéologie (l'anarchisme... tres peu pour moi) dont les gens n'ont pas l'air de vouloir. Ces mêmes gens sont considérés comme stupides parce qu'ils ne veulent pas entendre le discours de ce groupuscule pseudo intellectuel.
Évidemment qu'on tient à notre vie privée et que cette société du contrôle nous fait peur et nous glace, mais en fait, les gens, les autres, le veulent bien ! ils s'y complaisent et même ils votent pour que cela existe ! En sont-ils des imbéciles pour autant ? Peut-être, peut-être pas, peut-être même que leurs souhaits sont réfléchis, autant que ceux des intellectuels qui s'imaginent pouvoir révolutionner les pensées avec leur idéologie.
Bref, tout ça pour dire que j'ai refermé le bouquin avec un sentiment de dégoût de m'etre laissée séduire par le récit avant de mieux le comprendre et d'en détester le contenu.
Je mets deux étoiles parce que malgré tout, j'ai lu, et j'ai apprécié l'univers réfléchi et ce futur qui paraît possible sinon probable comme évolution de notre société.
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Je dois avouer que je suis déçu par ce premier roman de Damasio, j'avais aimé la horde du contre-vent, et là, je suis vraiment resté sur ma faim.
Trop politique, pas assez SF à mon goût, avec une vague impression que le projet d'écriture n'était pas achevé, que les efforts stylistiques étaient trop pesants, et l'injonction à la révolte pas convaincante...Je n'ai pas cru à cette longue ébauche de roman, j'ai lutté jusqu'au bout mais en vain!
Dommage
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Damasio est désormais un monument ; un monument de la SF, cela va de soi, mais aussi de la littérature française dans son ensemble. Pour preuve, son livre, Les Furtifs, est élu meilleur livre de l'année 2019 par le magazine « Lire », tandis que sa Horde du Contrevent se retrouve en 12e position dans la liste des 101 romans préférés des lecteurs du « Monde ». Et comme tout monument, Damasio suscite l'admiration, le respect et – le gauchiste assumé qu'il est ne s'en émouvra pas – un brin de transgression. Difficile, cependant, de former un jugement mitigé sur ses écrits ; ici « La zone du dehors ». La tiédeur, les sentiments mélangés ne semblent pas faits pour lui. le contraste, en revanche, n'est pas inapproprié. Il y a chez lui des aspects qui suscitent des wouah ! d'enthousiasme et d'autres plutôt des bof ! de dépit. Enfin, c'est ce que je ressens pour ma part…

Au titre des motifs d'engouement, figure cette unité extraordinaire de contenu et de forme, une caractéristique qu'il a su développer sans grand équivalent. Damasio, c'est un monde à part. Avec un récit qui s'alimente à la source de l'imaginaire le plus éblouissant, un sens de l'épopée qui se renouvelle en permanence. Et ce style ! La formule qui frappe : « réfléchir, c'est fléchir deux fois » (titre de chapitre), « Dieu n'a pas d'yeux », « Trouver l'échappée belle », « Je viens de n'être », « L'existence précède l'essence. Et l'enflamme. »… ; quasiment des slogans à faire blêmir de jalousie le publicitaire en panne d'inspiration. Ou alors ce phrasé juste et élégant : « Je le regardais entrer à pas feutrés. Il est des démarches courtes et étriquées qui fatiguent les meilleures moquettes et les esprits forts. Il en est de longues et amples où les muscles se contractent et se déploient dans un beau froissement d'étoffe, d'autres hâtives et chancelantes qui dénotent quelque folie cachée ou quelque fourberie dont il faudra se méfier… » (p. 352). On n'est pas surpris d'apprendre que cet auteur publie avec parcimonie, préférant peaufiner et repeaufiner inlassablement ses textes pour parvenir à la forme, sinon parfaite, en tout cas la plus adéquate.

À côté de cela, il y a des aspects qui – de mon point de vue – sont plutôt déplaisants. Cet auteur me paraît souvent adepte de la complication inutile. Si la multiplicité chorale peut être un plus pour le roman, avec lui – par exemple ici dans « La zone du dehors » – on se perd facilement. Qui dit quoi, qui fait quoi, ne sont pas, chez lui, des questions appelant des réponses aisées. Parfois, l'action tourne en un brouillamini indémêlable : par exemple, j'avoue ne pas avoir saisi ce que les protagonistes effectuent précisément dans la fameuse Tour qui leur sert de cible terroriste…
Et puis, le « message militant » transmis peut être agaçant. Je sais bien que le b.a.-ba de la critique du roman requiert de ne pas assimiler les vues des personnages mis en action avec celles propres à l'auteur, mais Damasio s'est tellement engagé politiquement, et d'une manière si explicite, qu'on a peine à ne pas voir dans ses écrits des prises de position politiques, marquées à l'ultra-gauche. Or, je sais bien qu'actuellement une certaine frange renoue avec la violence censée accouchée des lendemains qui chantent, que la démocratie représentative fait dorénavant figure de vieille revêche face à la belle foule insoumise, mais on a le droit de ne pas être convaincu. Quand je lis, par exemple : « Ils parlaient entre eux, avec leurs voisins, des groupes spontanés se formaient – et c'était ça la vraie démocratie » (p. 582), personnellement je reste songeur…
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J'ai encore dans ma bibliothèque la première édition de la Zone du Dehors, aux éditions Cylibris, celle de 2001. C'est un collector que je garde jalousement. Chaque fois que je lorgne dans sa direction, je me souviens du choc…
Un style littéraire décapant avec ses signes de ponctuation libres qui vont finir par devenir la marque de fabrique de l'auteur, une satire de la société à peine camouflée, un décor grandiose avec Saturne en toile de fond, des personnages rebelles à souhait et terriblement attachants, tous les ingrédients d'une lecture inoubliable sont réunis.
Et cet énorme cube culmine jusqu'en un délire imaginaire et orthographique qui m'aura marqué à jamais.
Un choc, je disais, comme j'aimerais en subir plus souvent ! Un choc, d'autant plus rare, que l'auteur ne sort ses romans qu'au compte-gouttes. Mais comment le lui reprocher ? À chaque fois, il tutoie la perfection…
Lien : https://www.pascific.fr/2001..
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La Zone du Dehors – Alain Damasio

Nous sommes en 2084 à Cerclon, ville cosmique construite sur un astéroïde de Saturne. Une part de l'humanité y a trouvé refuge, contrainte à l'exil par une guerre chimique faisant rage sur Terre. Dans ce nouvel environnement, tout y est prudence, autodiscipline, moindre effort et normalisation. En voici le résultat : des êtres humains standardisés et aseptisés en proie à devenir des coquilles vides. L'Aliénation y est criante et la vie sans goût ni saveur.

À la tête de cette société, un régime démocratique soucieux de préserver cet état d'endormissement généralisé. Ce contrôle insidieux vise à anesthésier le citoyen au motif de le protéger de lui-même, de sa nature humaine.

Parmi cette masse molle qu'est devenue la population cerclonienne, un noyau dur connu sous le nom de Volte est épris d'émancipation et conserve la rage de vivre au ventre. Capt, enseignant en philosophie, sera notre guide au sein de cette rébellion. Où va le mener sa volonté de construire une alternative à cette « société du consensus » ? La zone du dehors, hostile et symbole de liberté à la fois, pourra-t-elle en être le terrain ?

Le lecteur est lui aussi attiré par l'appel de cette étendue extérieure, par la majesté de Saturne. Pourtant, c'est de l'espace intérieur dont il est question dans ces pages. Cette dystopie renvoie avec force au 1984 de George Orwell (chef-d'oeuvre du roman d'anticipation dont l'impact est toujours aussi puissant près de 70 ans après sa publication). Alain Damasio effectue avec habilité la transition du fameux « Big Brother vous regarde » de 1984 au « Souriez, vous êtes gérés ! » de 2084.

La lecture de ce roman s'avère parfois ardue et laisse un réel sentiment de malaise. C'est néanmoins une réussite portée par une écriture exigeante. Ponctuée par la philosophie (Nietzche, Foucault ou encore Deleuze), cette science-fiction pousse à s'interroger sur la société moderne, la social-démocratie et la condition de l'homme. La zone du dehors ne se livre pas facilement.

Marie Van Der Vynckt
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En quelques mots...
Je viens de lire que Babelio propose le Nobel de SF... J'adore l'idée :-)
Alors je joue...! Just for fun.
Pour le moment je suis en train de lire des romans du siècle dernier 😉 et je me suis dit au moment d'écrire ceci que je n'avais pas vraiment envie de faire une critique de ce chef d'oeuvre sans l'avoir au moins refeuilleté. Mon projet de critique était alors : je rappellerais (avec force) ce que 2 fans ont déclarés dans leurs critiques (les extraits suivent) et j'y ajouterais mes commentaires...
Maintenant je me rends compte que j'aurai pris un couple d'heures pour cette critique: je suis fou ! Il est temps de terminer et je lis les critiques de plusieurs autres fans qui apparaîtront au début. Je ne ferai de commentaires que sur les 2 derniers (qui étaient les premiers de ma soirée...). Je regrette de ne pas pouvoir tous vous lire...et vous citer.

Tout est parti de la question que je me suis posée… : quels sont les auteur(e)s qui m'ont le plus impacté ces dernières années.
Immédiatement 2 Français et un Belge me viennent en tête:… Dont Alain Damasio, La Zone du dehors - La Volte, 2007.
De Neurot. "C'est original, c'est varié, c'est très soigné, c'est beau, c'est brut, c'est vivant et recherché. Une maîtrise parfaite de la langue française, des jeux de mots, un travail sur les sons, des néologismes, de l'argot, des métaphores en veux tu en voilà. Un travail d'orfèvre. Ça ne ressemble à rien d'autre qu'à du Damasio. Il vous prend parfois l'envie de relire un paragraphe que vous venez de finir, juste pour le plaisir."
De Euphémie : Ce roman est habité par la flamme de la jeunesse , celle qui bâti "ses lendemains", mais aussi de la sagesse de celui qui "pense", une lucidité sur chacun de nous, si misérable dans ses craintes et si grand dans sa capacité de résistance.
Il est hélas aussi prémonitoire, commencé en 1992, certains passages sont familiers déjà de notre esclavagisme volontaire..."
De Fabledheartless : "J'ai aimé la façon dont la volution prend forme, elle monte lentement, puis explose. Les actions menées tendent à ouvrir les mentalités, à délier les esprits, pour ensuite frapper fort, et j'ai adoré prendre part à ce combat. La tension est palpable à mesure que les actions s'intensifient et que la menace de se faire attraper augmente. Les personnages perdent parfois leur confiance en eux, et en leurs alliés, mais se confortent finalement dans le combat qui est le leur."
De Boudicca : « Une bonne grosse claque. Voilà ce que vous prendrez en pleine face en lisant « La Zone du Dehors ». Premier roman écrit par Alain Damasio en 1992, puis retravaillé par l'auteur il y a quelques années, l'ouvrage cherche a répondre à une question au premier abord d'une grande simplicité mais qui, au fond, relève d'une complexité abyssale : comment, aujourd'hui en Occident, se révolter ?... »
C'est la plus belle "claque dans la face" qui m'ait été donné de prendre en 40 ans de lecture SF / Fantasy et…j'en vibre encore.
Les valeurs défendues par le héros décalé sont élémentaires : l'honnêteté, l'amour, la liberté de circuler, de penser, de s'exprimer, la fraternité, la solidarité, l'intelligence,...
Evidemment, pour aimer ce livre il faut probablement être assez conscient et critique des dérives de la société et avoir la fibre un peu « activiste » ou révoltée par ses excès et ses déséquilibres…**
De Solasub : « Lecture de pleine nuit jusqu'à ce que la fatigue l'emporte à 6h du matin, lecture sidérante et dévorante, lecture de rage, happée, captivée... Lecture de veille, de réveil, dans tous les sens du terme. »
C'est exactement comme cela que je l'ai vécu…le seul roman de ces 10 dernières années qui m'a tenu éveillé toute la nuit…
Il y a un courage, un humour, qui se dégage du héros principal que le système essaie d'identifier puis de briser qu'on a envie de lui crier : « Vas-y mon gars ! Continue, je suis avec toi ! Je fais partie de ton équipe ! Je mourrai au combat avec toi ! »...
Je ne vous explique pas le boost d'adrénaline…Les 6 ans que l'auteur a pris pour écrire ce livre intelligent ont été magnifiquement bien exploités.
Un chef d'oeuvre de finesse, d'humour, de courage, d'amour, de mort, de combat (presque) sans violence,…
Quand je manque de courage, il suffit que je me rappelle le nom du livre pour avoir les larmes qui me montent aux yeux (comme maintenant) : la zone du dehors ! Et me voilà reparti de plus belle !
Quel livre ! Ce n'est pas moi qui l'ai choisi c'est lui qui m'a trouvé et conquis entièrement.

**…tout en acceptant ce qu'elle a de meilleur - à savoir ?...Babelio ? (mais jusque quand ? Alors profitons-en avant que ce ne soit interdit😊)…


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Lecteur comblé de la Horde du Contrevent, je me suis intéressé sur le tard à la Zone du Dehors avec un soupçon d'inquiétude.
Et pourtant je ne regrette pas cette lecture. Certes, il ne faut pas s'attendre à une oeuvre de space opera ou de hard SF. Damasio utilise la SF comme un laboratoire pour faire ses expériences de pensée sur l'espèce humaine. Voilà d'ailleurs un des seuls reproches qu'on peut lui faire concernant la Zone : un brin trop expérimental, le roman se perd parfois dans des exposés philosophiques que la Horde du Contrevent arrive à éviter par un pragmatisme impressionnant. Mais c'est tout de même là la force de Damasio : parvenir à rendre palpables des concepts philosophiques empruntés à Nietzsche, Deleuze ou Foucault. À chaque fois qu'il semble tomber dans un utopisme naïf, Damasio se rattrape par des analyses mordantes et pertinentes des politiques qu'il souhaite combattre. On peut ne pas adhérer à sa vision des choses, mais il est impossible de l'accuser d'être réducteur.
On pourra également reprocher quelques personnages un peu bâclés ou certains passages d'un lyrisme douteux, mais le fait est là : l'oeuvre de Damasio prise dans sa globalité est d'une force incroyable. Une claque pourvu qu'on y laisse un peu de sa sensibilité.
Je conseille d'ailleurs aux personnes intéressées de lire la Zone du Dehors avant la Horde du Contrevent, parce qu'elle pose un cadre explicatif qu'il n'est pas inintéressant de connaître avant d'attaquer la lecture de ce dernier.
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Après avoir découvert "La Horde du Contrevent" qui est aujourd'hui mon livre préféré, on m'a conseillé de lire "La Zone du Dehors". Je n'ai pas été déçu mais suis par contre terriblement frustré. Pourquoi ? Parce que j'ai lu les deux seuls livres d'Alain Damasio .. et que je n'aurai plus le plaisir de m'évader et de réfléchir sur ce qu'il écrit. Si bien sur, il y a un recueil de nouvelles mais c'est encore différent.

Que dire de ce livre ? Alain Damasio pose la question de la révolte. Comment, aujourd'hui dans nos sociétés, se révolter ? Contre qui ? Pour quelles raisons ?
Nos sociétés de la norme, ou tout est fait pour maîtriser l'individu, est-ce réellement ce que nous voulons ?
Appliqué, complexe, travaillé, encore une fois, l'auteur nous offre un récit de grande qualité.

Tout le monde devrait connaitre cette plume.
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