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sur 1961 notes
Une nouvelle fois Damasio créé une société qui représente la nôtre, mais excentrée, poussée à l'extrême.
''Une nouvelle fois'' n'est en fait pas le bon terme.C'est pour moi le 3e ouvrage que je lis de cet auteur, c'est pour cela que je l'emploie. Mais en fait, il s'agit du premier roman de cet auteur. Je trouve dedans en germe ce que je retrouve encore plus abouti dans les suivants dans le travail de l'écriture, de la langue, de la syntaxe, de la ponctuation, qui sont manipulés avec dextérité pour contribuer à mettre sur pied cette société nouvelle. Tout a un sens chez cet auteur.
La Terre est dévastée, les hommes ont créé sur Saturne des colonies. ''N'oubliez pas que huit autres Cerclons sont en construction sur notre modèle, dont deux super-cerclons pour les chinois: ils feront sept fois le nôtre! En tout ce sont 150 millions de personnes qui sont appelés à vivre selon nos normes architecturales, politiques et sociales." Mais quels sont ces normes? Une sociale-démocratie, pour assurer la paix et pour que ne se reproduisent pas les guerres qui minent la planète d'origine. Mais en fait, cette transposition dans l'espace, ''elle a simplement consisté à décalquer les techniques sécuritaires de la prison pour les appliquer à la société entière!''

Ces nouvelles mises en oeuvre sécuritaires amènent à une question: Comment échapper au contrôle poussé à l'extrême?
Comment se révolter contre le contrôle à outrance quand le moindre carré de peau peut permettre d'identifier un individu?
Nous allons voir comment la volte ça décoller, s'opposer, agir. Comment va-t-elle se diviser, quel courant va aboutir?
Jusqu'où peut aller la manipulation pour contrôler les masses et les groupes d'opposition, comment garder et maitriser un exutoire pour mettre à l'écart le trop plein de révoltés?

C'est un roman très riche, qui se lit en écho avec ce qui se passe dans notre société actuellement. Un roman, qui pousse à l'extrême le développement des pratiques du numérique, les possibilités qu'il offre, mais aussi les dérives, les dangers et le contrôle qu'il permet sur les populations.
Bref, un roman que j'ai beaucoup aimé, mais qui ne m'a pas redonné la claque magistrale que j'avais prise en découvrant La Horde du Contrevent. Peut-être en attendais-je un peu trop? L'effet de surprise n'a pas joué.
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Avis mitigé.
J'avais découvert l'auteur avec La Horde du Contrevent, que j'avais adoré. J'étais curieux de voir ce qu'il avait fait avant, d'autant plus que ça semblait aborder des sujets qui me tiennent à coeur, autour de convictions que je partage au moins en partie.
Au final, je suis plutôt déçu.
Au niveau de la forme, d'abord. L'intrigue est moyenne, avec des rebondissements que j'ai trouvé beaucoup trop brusques, improbables ou surfaits. Et le style est extrêmement verbeux. Il y a parfois des pages couvertes de monologues (au parfum pas du tout subtil de discours politique), souvent dans des termes très complexes ou inutilement chargés en métaphores poétiques, alors que les orateurs qui les prononcent s'adressent à des gens qu'ils considèrent pas assez éveillés sur les questions dont il retourne. A trop vouloir embellir ses phrases, il les rend trop souvent indigestes, et c'est dommage.
Au niveau du fond, ensuite. On est à cheval entre de la SF et de l'essai. La couche de fiction est parfois trop mince pour réellement romancer les opinions de l'auteur. Et surtout, le propos n'est presque jamais nuancé, même lorsqu'il y a des débats entre les "héros" et leurs ennemis. C'est démesurément manichéen, entre les bons anarchistes d'un côté et les méchants politiciens capitalistes de l'autre. Il m'a manqué quelque chose pour équilibrer les sujets abordés. Je n'aime pas quand on m'assène des propos comme une vérité prête à avaler, même quand je suis d'accord avec : ça a tendance à me brusquer, à me donner envie de m'y opposer. Et là, c'était le cas. L'auteur frôle de trop près la frontière de l'extrémisme pour parvenir à me faire réfléchir pleinement aux sujets traités (pourtant intéressants, importants, et parfaitement d'actualité !), et les lourdeurs dans lesquelles il se perd finissent de nuire à la compréhension profonde du texte.
Une ambition extrêmement intéressante à la base, mais malheureusement mal travaillée à mon goût.
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La filiation avec Orwell et « 1984 », son chef d'oeuvre d'anticipation, ne se limite pas au clin d'oeil du quatrième de couverture. Ni à la date choisie pour faire débuter l'histoire. Elle se retrouve et se ressent presque à chaque page. Dans la lourdeur des ambiances. Dans l'oppressante angoisse que vit cette population. Sans cesse épiée. Et gérée. Gérée par un pouvoir presque absent, dans le quotidien décrit, mais terriblement présent dans la liberté choisie et orientée qu'il offre à ses administrés. On se sent parfois à l'étroit en lisant ces pages. Comme dans « 1984 ». On sourit aussi, parfois. Mais toujours jaune. Comme on rit d'une mauvaise blague dont on serait victime. L'écriture, sa qualité et sa précision, participe aussi à rendre cette fiction presque réelle. Il y a du Céline dans certains passages. L'invention d'un argot qui sonne vrai. Celui des « radieux ». Population abandonnée. Négligée et négligeable. Mais source de la Volte. de son énergie et de sa colère. Pour une (ré)volution. Et la liberté.

Il s'agit donc d'un livre où l'histoire se veut porteuse de messages et de sens. Engagée dans ses revendications et ses craintes. Dans sa volonté de prévenir et de nourrir une certaine idée de la révolution. L'auteur donne des pistes, des idées, à partir desquelles nous, peuples évolués du 21ième siècle, devrions puiser et trouver les raisons de la révolte. Car, à n'en pas douter, elles existent, ces raisons. Elles vivent en nous et l'écho, certes factice, que nous en donne ce livre est assez interpellant et appelle, si non à une révolte immédiate, au moins à une profonde réflexion sur ce que nous sommes déjà capable d'accepter au nom d'une liberté que nous chérissons mais qui peut se faire, sans souci, aux dépens de celle des autres.

Excellent ouvrage d'un auteur, rare, que l'on sent investi et appliqué. le seul bémol, mis à part certaines longueurs, c'est une absence de vulgarisation des concepts développés par Capt, leader de la Volte. Ses théories, aussi intéressantes soient elles, sont bien trop compliquées pour être comprises par le premier quidam venu. Il n'adapte pas ses discours en fonction de ceux qu'il a face à lui. L'histoire perd alors en crédibilité car comment déclencher une révolution si son discours ne peut être compris, et bien compris, que par des universitaires chevronnés. Je force le trait, mais à peine. Mais ce n'est, quoiqu'il arrive, pas bien grave.
Lien : https://unecertaineculture.w..
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Gros coup de coeur pour ce roman classé SF mais qui décrit malheureusement la société qui petit à petit nous entoure, nous englobe et nous formate. C'est l histoire d'un monde artificiel où le pouvoir a plié toute forme de révolte et remisé la liberté au rang de soumission et conformisme sociale. C'est l'histoire d'une conception du pouvoir pour qui la fin (l ordre) justifie l emploi de tous les moyens de (re)pression (violence, pression sociale ou encore surveillance technologique). C est l'histoire d'une lutte menée par des hommes et des femmes qui croient en un ideal humain et se battent pour lui sans hésitation et sans calcul individuel. Ce pourrait être l'histoire de notre société dans un avenir très (trop) proche si petit à petit nous nous laissons endormir par cette musique de fond douce et "rassurante" qui prome(u)t la sécurité au bon citoyen au détriment du premier droit et à la seule condition fondamentale qui devrait definir l existence d'un Être humain : sa liberté.
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Roman d'Alain Damasio.

2083, sur Cerclon, un astéroïde qui fait face aux anneaux et satellites de Saturne, la grande majorité des Terriens a trouvé un refuge après une succession de guerres atomiques et de menaces. Ici, les individus sont soumis au Clastre, un organe de contrôle qui procède, entre autres choses, à l'établissement d'un fichier de prévention contre le crime selon les prédispositions de chacun. Tous les individus sont marqués et hiérarchisés. Plus de nom, mais des suites de lettres qui désignent la place de chacun dans la société. Cerclon est le monde du mérite rationalisé. Quelques personnes refusent de se soumettre. Ils sont la Volte, un groupuscule de citoyens éclairés qui tentent de se faire entendre. Fermement refoulées par le pouvoir, leurs opérations rebelles passent au yeux de la foule pour des actes de terrorisme, menés par des désabusés. La tension s'accumule. le pouvoir sait qu'elle ne pourra plus contenir longtemps Captp, leader charismatique, et le reste des voltés.

Voici un livre qui demande de la patience, de l'endurance et de la concentration. Parfois affreusement verbeux, le texte est pesant. Et soudainement, la narration s'envole, la syntaxe s'allège et le fil des mots vous emporte. Les théories sociales, humaines et politiques sont très travaillées. Il y a de l'ironie dans chaque joute verbale. Bien qu'écrit dans les années 1990, le texte aborde des questions étonnement actuelles: les lois sur les libertés numériques, le contrôle permanent, la surveillance accrue dans les lieux publics, l'affecting dans la publicité, etc. A tous ceux qui veulent un peu de réflexion sur la démocratie et la liberté au XXI° siècle, je conseille la lecture de ce roman.

Et voici un passage pour convaincre ceux voudraient en savoir plus: "Plus un pays progresse vers la démocratie, plus la liberté accordée à chaque individu menace la société d'éclatement. Plus, par conséquent, le pouvoir doit s'exercer haut et profondément." p.277

Ou encore: "Pour moi, le peuple a le pouvoir qu'il mérite et n'a pas d'excuses." dixit A, le président de Cerclon. p.280
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Que dire ! Un style déroutant et merveilleux ! Si je l'avais lu quelques années plus tôt j'aurai vu un roman de science fiction ! Aujourd'hui il me semble trop proche de notre réalité ! Une "dictature" qui se met lentement en place, ou l'état policier fait du "dividu" complice et soumis.
Plus de nom, juste des lettres qui vous définissent et tout le monde, enfin presque, trouve cela normal ! Halte à la délation, mort au moutons de panurge ! Vive la Volte !
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Il s'agit de la seconde édition, réécrite en 2007. Je ne sais pas si la première édition de 1999 a beaucoup été remaniée, mais pour un premier roman c'est un coup de maître. Alain Damasio publie peu (en plus de quelques nouvelles, il n'a écrit que trois romans en vingt ans), mais ça se comprend quand on voit la profondeur de cette histoire et surtout la qualité d'écriture : c'est du haut niveau ! Il joue avec la langue française et écrit des dialogues (notamment) très riches. Il adapte par ailleurs son style aux personnages qui s'expriment, puisque le récit est narré alternativement et essentiellement par les principaux membres de la Volte, un groupe de citoyens qui rejettent la société de contrôle qu'on leur impose (et que chacun s'impose).

Le contexte (une ville futuriste sur un satellite de Saturne avec des objets et modes de vie originaux) est surtout, je pense, un prétexte pour nous parler de la société de surveillance généralisée (garantissant soi-disant liberté et sécurité) vers laquelle on se dirige petit à petit. Et clairement ce livre est avant tout un pamphlet sur les sociétés de contrôle, dans la lignée de George Orwell et son "1984".

Il n'empêche que c'est aussi un excellent récit de science-fiction, avec certes quelques monologues ou débats un peu trop poussés pour moi, mais surtout des séquences d'action très prenantes et allant crescendo, la Volte n'ayant d'autre choix pour se faire entendre et réveiller les consciences que d'aller toujours plus loin dans ses coups médiatiques (et l'auteur regorgeant à ce sujet d'idées assez géniales). L'occasion de quelques passages assez violents, voire carrément gores, mais encore une fois ce sont les débats d'idées qui sont mis en avant à travers les discours et échanges des principaux protagonistes, tous aussi intéressants que différents.
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Nous entrons dans un univers où les hommes se sont installés sur différents points de la galaxie, et nous suivons ici un groupe faisant partie de la communauté saturnienne.

Nous allons suivre plusieurs points de vue, principalement celui de Capt, sorte de leader du mouvement contre le gouvernement. Il n'est pas toujours évident, surtout au début de savoir le point de vue que nous suivons...

La chronique complète sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Ce que j'écris là, ci-après, est-ce une "critique" au sens commun ou on l'entend, je ne sais pas. Plutôt un tour d'horizon des horizons, ouverts par ce livre ;)
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Ce texte… on peut aimer ou pas !
Aimer, après tout, c'est assez vague comme ressenti.
Ce n'est qu'une appréciation personnelle
conditionnée par l'être unique qu'est chacun d'entre nous.
Pour parler de ce livre, je vais m'efforcer de partir de lui et pas de moi.
Car c'est l'oeuvre écrite qui compte, pas mon petit avis subjectif.
Le premier constat à faire,
1) c'est qu'il est dense, copieux, touffu. Il y a de quoi « manger »
pour pas mal de monde, aussi différents soyons-nous les uns des autres.
Sexe (un peu), amour (un peu), amitié, politique (organisation et gestion de la polis), culture, philosophie, sociologie, art, sciences (évidement) métaphysique, aventure, suspens, action, violence, douceur etc.
2) le style ne laisse pas indifférent. Il est surprenant, déstabilisant,
dans la syntaxe, les néologismes. Il est à la fois âpre, viril et fougueux, vigoureux, oui ! c'est çà ! Et plein de poésie et plein de rage. Parfois avec des naïvetés, comme quelques étoiles, éparses sur sa toile de fond.
3) Cet homme aime communier par les mots, cela est perceptible.
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Apologie de la résistance ? oui et non.
Apologie de la vie plutôt !
Mais de la vie, PAS au sens étriqué de la vision bourgeoise qui a infesté le monde entier.
La vie avec un grand V, le v de Volte.
La vie AVEC la mort qu'elle contient en substance,
AVEC le risque, de tout gagner ou tout perdre,
AVEC les douleurs et souffrances,
joies et petits bonheurs potentiels,
AVEC les doutes, les paradoxes, les antagonismes, les contradictions,
AVEC les, je veux ceci et son contraire et en même temps.
AVEC de l'humain totalement inhumain,
parce l'inhumanité est une des caractéristiques
exclusivement humaine, avec la cruauté.
La violence physique, c'est ce qui reste comme possibilité d'action
lorsque les mots sont devenus inutiles.
Trop falsifiés, trop truqués, trop influencés, trop manipulés,
on ne peut plus compter sur eux pour obtenir des résultats.
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Et si, résister, est un signe qu'on est encore vivant, comme je le pense,
alors c'est aussi l'apologie de la résistance, de fait.
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En dehors même du sujet traité, la Volte ou Révolte, j'ai « senti » dans l'écriture même, une agressivité, une violence sous-jacente, très fortes.
L'impression qu'il empoigne les mots comme on s'empare d'une barre à mine ou d'une clé à molette pour mettre une raclée à qui vous a sérieusement emmerdé.
Et en même temps, il vous sort des trucs comme : Boule de chat….
« Sa nature je la pressentais instinctivement comme son visage, et son visage avait les éclats d'un lac ouvert. Tout à sa surface s'y imprimait : les rides furtives du vent ; le ciel qui se reflète, les nuages si blancs, ou ces cercles nés de la pierre qu'on jette et qui s'élargissent à mesure qu'elle s'enfonce et descend. Si un mot-soleil d'un sourire aussitôt l'empourprait, un mot dur, aussi vite, portait une marque à ses joues. Il y propageait une minuscule onde de choc, incoercible grimace, qu'elle accusait au creux des pommettes , petite flaque d'eau troublée de pluie. »
- - - - -
Avec cette oeuvre de Damasio, nous sommes en plein dans la métaphysique. Car finalement, la question essentielle que l'on peut se poser après avoir lu ce livre c'est :
être un vivant biologique humain, et vivre, c'est quoi exactement ?
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Il nous projette dans un monde technologico-dépendant, où la ‘techno' est devenu le référent absolu, où elle est utilisée par le pouvoir pour gérér les foules, et où elle a pris le pas sur le vivant biologique que nous sommes et lui dicte absolument tout ce qu'il est autorisé à faire ou pas. Dans cette colonie de l'espace, la survie de l'espèce est le seul objectif et tout est donc pensé dans cet unique but. le bien-être et le bonheur sont accessoires et peuvent découler ou pas, d'une bonne gestion des ‘unités bipèdiques'. Dans un groupe humain géré par un certain nombre de règles, toujours, une majorité est satisfaite de son sort et toujours, une minorité est insatisfaite et se rebelle. On ne peut JAMAIS, faire l'unanimité, dans un paquet d'humains ; justement parce que ce sont des humains et pas des robots ou des machines.
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Il a construit des personnages très typés, voir stéréotypés, c'est vrai. Ils sont donc faciles d'abord. Peut-être pour la clarté de l'histoire ? pour qu'ils s'effacent devant les sujets qu'il a voulu mettre en valeur. Je ne sais pas !
Peut-être aussi l'auteur est-il bien plus conventionnel qu'il ne le pense lui-même. Corseté dans ses propres clichés et schémas appris, du « pré-pensé » acquis par imprégnation dans le milieu, comme nous tous.
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Après tout peu importe, voulu ou pas, contrôlé ou pas, les persos sont là, et la masturbation cérébrale aussi.
Il y a sensiblement une très grande jouissance prise à étaler du texte comme matériau pur. Je l'ai ressenti et bien perçu tout au long du livre. Il aime manier les mots, y prend un réel plaisir et cela se sent.
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Mais que m'a-t-il donné ?
Des pensées, des réflexions ; Des images mentales, plein… des paysages, des sons, des odeurs ; des questionnements sur le monde actuel, des émotions, surtout à la fin. de magnifiques morceaux de lyrisme pur. Des extravagances et des libertés inédites au niveau de la rédaction. Je ne me suis pas ennuyée. J'ai été dérangée. J'ai ressenti du plaisir et un malaise parfois. Et tout çà c'est la lecture. J'ai nourri la bête ! Et çà me va comme résultat de lecture. J
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2084, soit un siècle après 1984 de George Orwell, de nombreux humains ont quitté la Terre ravagée pour Cerclon, sur un satellite de Saturne. le système social-démocratique y est remis en cause par la volte, groupuscule contestataire qui prône une volution. Ce roman d'Alain Damasio est scindé en deux parties, la première étant beaucoup plus percutante. Certaines idées sont très intéressantes (le classement des habitants par exemple, des 1-lettrés aux 5-lettrés) mais le roman traine parfois en longueur.
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