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EAN : 9782283023532
462 pages
Buchet-Chastel (08/01/2009)
3.1/5   15 notes
Résumé :
1940-1945 : un homme, sous plusieurs identités, parcourt l'Europe. En toute impunité, il collabore avec l'ennemi et tue. Des années plus tard, un commissaire, hanté par les années noires de l'Occupation, et un officier, condamné à Nuremberg, essaient de retrouver sa trace. De trouver un coupable. Juste pour le plaisir est un roman qui a le rythme du thriller. Mercedes Deambrosis brosse une galerie de portraits impressionnante : petites gens, salauds, trouillards, na... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Et bien , moi, j'avais bien aimé..:)
il s'agit en fait d'une enquête policière, menée sur de nombreuses années, entre 1942 et 1987, par deux policiers, un français et un allemand, sur un triple meurtre, celui de trois jeunes filles.
Ce n'est même plus un roman choral, c'est un roman puzzle, et au début, on est complètement perdu. On passe d'époque à époque,de personnage à personnage, le point commun semblant être quand même, au fur et à mesure que l'on progresse dans le récit, la description d'une humanité médiocre , cupide, opportuniste,dont les talents délateurs et malhonnêtes ont eu tout loisir d'éclore pendant la guerre et l'occupation allemande...
Et ce qui est très bien ( enfin, dans le roman..) c'est qu'il n'y en a pas un pour racheter l'autre! La famille juive dénoncée par ses domestiques qui veulent récupérer l'appartement, elle est très antipathique!
Et puis, il y a, au milieu de ces juste pourris, un vrai psychopathe assassin, qui tue pour le plaisir. Et deux flics, l'un allemand, l'autre français, qui n'abandonnent jamais leur enquête, et dont le destin va se croiser.
Au début on se demande où on va. Et puis , petit à petit, et très habilement, tout se met en place, et c'est assez jubilatoire!
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Quand un auteur commence son roman par cette phrase : " une fois , il a essayé de me passer par la fenêtre .
Rire"
Et qu'il insiste trois lignes plus loin par : " Une autre fois, il a balancé ma tête contre le radiateur."
Je me dis que je suis parti pour une longue traversée du désert sans eau.
Et quand en bas de page (la première !) l'auteur conclue par " J'en ai pissé le sang. le visage, ça pisse toujours beaucoup de sang. C'est comme l'oreille".
J'ai fermé le livre en murmurant.
- Laisse Pisser....
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Deambrosis Mercedes - "Juste pour le plaisir" - Buchet-Chastel, 2009 rééd Points, 2013 (ISBN 978-2757814581)

L'idée n'est pas mauvaise : l'auteur décale quelque peu dans le temps et étend géographiquement à toute l'Europe les agissements du "vampire de Dusseldorf" (Peter Kürten) qui eurent un impact considérable en Allemagne juste avant la prise de pouvoir par les nazis : le criminel mis en scène dans ce roman traverse toute l'Europe, pendant toute la durée de la Seconde Guerre Mondiale.
Deux policiers, l'un français, l'autre allemand, tentent d'élucider ces crimes, jusque bien après les années 1980, sans y parvenir. Pour épaissir cette période d'après-guerre, l'auteur intègre également l'histoire de la surveillance du dernier nazi à Spandau, Rudolf Hess, décédé en 1987 tandis que, pendant la période d'Occupation, elle rend compte abondamment de la spoliation des biens des juifs, ainsi que de la rafle du Vel d'Hiv.

En soi, ce roman pourrait être vraiment bon, et je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt. Malheureusement, l'auteur use et abuse des multiples techniques d'éclatement du récit : éclatement temporel (tantôt avant, tantôt pendant, tantôt bien après la période de guerre et des crimes), éclatement entre les personnages (quasiment chaque bref chapitre adopte le point de vue d'un des nombreux personnages, sans en prévenir d'emblée le lecteur), éclatement des lieux (de l'Espagne à l'Allemagne, en passant par différents endroits de France), sans oublier l'assassin servant de fil rouge et changeant de patronyme. Un lecteur peu habitué ne peut que s'y perdre, et l'abus d'une technique devient rapidement un procédé dans la pire acception du terme.

Curiosité linguistique, dont je ne sais si elle provient d'origines hispaniques : il arrive assez souvent que l'auteur commence un paragraphe en causant par exemple d'un personnage masculin, mobilisant donc le pronom "il", pour passer sans crier gare au pronom "elle", dont on remarque ensuite qu'il se rapporte au personnage féminin entrant en scène dans la phrase suivante. Bizarre.

Bref, un roman qui aurait pu être excellent, mais qui n'est que bon par excès de "technicisme d'écriture". Cela limite considérablement sa portée intellectuelle, le lecteur étant trop occupé à suivre les personnages.
Dommage.
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Avant de lire ce roman j'ai lu les critiques sur le site, et du coup, j'avais hésiter à l'attaquer. Finalement je me suis dit que je pouvais toujours le commencer "pour voir".

C'est vrai qu'il y a beaucoup d'histoires et de personnages qui se télescopent, mais si on lit chacune sans chercher le lien, finalement c'est assez agréable. D'ailleurs le lien n'arrive que dans les dernières pages.

Pour ma part ce n'est pas un thriller mais plutôt un livre sur les atrocités de la seconde guerre mondiale et comment le "Français moyen" se laisse embarquer dans ces histoires sordides.

Une bonne découverte tout même, mais je n'en lirai pas deux.
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Ce roman est très confus. Beaucoup de personnages interviennent dès le début du livre, à différentes dates et différents lieux, sans qu'on ait beaucoup de repères pour savoir qui est qui. Je n'ai rien contre cette structure de roman, sachant que toutes ces histoires doivent se rejoindre à un moment, mais ici, page 200, on n'en sait toujours guère plus qu'au départ et ça devient long et lassant. Ajoutez à cela une certaine platitude de l'écriture et vous comprendrez, je l'espère, mon abandon de lecture aux alentours de la page 220, sur un livre qui en compte environ 500. le même roman, en plus condensé, m'eut agréé davantage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
" tiens" j'ai oublié Régine Desmarquets."
Une pensée qui ne troublera en rien le sommeil qui le gagne, mais qui restera là en suspens, car on ne peut jamais tout oublier, ni tout pardonner.
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Video de Mercedes Deambrosis (2) Voir plusAjouter une vidéo

[Mercedes Deambrosis : Milagrosa]
De Madrid, Olivier BARROT présente la réédition du roman de Mercedes DEAMBROSIS "Milagrosa", chronique douce amère de l'Espagne de 1950 dont il lit un extrait
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