Nous sommes en 2030 : Les hommes, malgré les avertissements répétés des scientifiques, ont tout cassé, tout déréglé.
Des pluies torrentielles et des nuées de particules fines extrêmement toxiques se sont abattues sur la Terre et ont provoqué la rétro évolution rapide de l'espèce humaine. Quelques rescapés dont Raymond Scie - historien pince-sans-rire - et Brigitte van Dyck - artiste névrosée – ont été métamorphosés en poissons et errent sans but au fond de l'océan, ou ce qu'il en reste.
L'histoire manque un peu de peps, mais l'information qui est essentiellement à portée écologique est agréablement étayée par de beaux dessins à l'aquarelle, des références artistiques, de nombreuses citations et des traits humoristiques particulièrement grinçants (le pétrole ayant entrainé leur chute, les humains finissent par mourir en nombre, se décomposent au fond de l'océan et se transforment lentement afin de donner quelques 300 millions d'années plus tard… du pétrole. Chic alors !).
Cet album est doté d'une bonne préface écrite par Claire Nouvian et par des cahiers intéressants sur les poissons, crustacés ou mammifères marins (les "personnages") ayant été acteurs dans ce livre avant de terminer par quelques sujets techniques traitant des thèmes suivants :
- "Océan et humanité"
- "Vers une pèche durable"
- "Les menaces du dérèglement climatique"
- "Le défi des pollutions marines"
- "Les espèces envahissantes : le cas du poisson-lion"
Et enfin sur l'association BLOOM qui porte ce projet et qui est dévouée à l'océan et tous ceux qui en vivent. Son objectif est de protéger les océans et les espèces marines tout en favorisant les emplois durables dans la pêche.
Divertissant mais un peu ennuyeux. C'est dommage.
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Faute de fil conducteur cohérent, de choix plus clair entre BD documentaire et farce noire sur la fin du monde, L’Âge bleu ennuie rapidement et donc déçoit fortement. Dommage, car la cause méritait mieux.
Lire la critique sur le site : BoDoi
C'est joli chez toi. Un vrai boudoir d'antiquaire.
-Tu savais qu’avec les sacs plastiques, on pouvait faire de l’art contemporain ?
-Tu vieux parler de performance ?
-Oui c’est cela, regarde. On dirait du Anish Kapoor.
-Mais l’art performance est en principe éphémère. Or, je suis désolé de te l’apprendre, mais ton œuvre est partie pour durer 450 ans !
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