La Buse, tome 1 : La chasse au trésor

Club N°51 : BD non sélectionnée
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Très bonne histoire, entre corsaire et pirate, mais le problème de Delitte c'est qu'il est plus doué à dessiner des bateaux que des personnages différents qui malheureusement se ressemblent tous.

Jérôme
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Classique mais n'apporte rien de neuf par rapport à toutes les BD parues sur ce sujet (les pirates, Barracuda, Long John Silver, l'épervier, etc..)

Wild57
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La Buse, c'est le surnom d'Olivier Levasseur. Un type devenu pirate sur le tard, la paix nouvelle ne permettant plus d'exercer ses talents de combattant en mer.

1721, le gars est plutôt à la retraite mais un autre pirate, Taylor, lui propose une dernière prise, énorme: le Nossa Senhora do Cabo, navire amiral de la marine portugaise chargé en or et pierres précieuses mais délesté de ses canons.

C'est le début de cette aventure en 2 tomes. Jean-Yves Delitte est un spécialiste du genre, il a à son actif de nombreux albums liés à sa passion pour la mer. On ne sera donc pas surpris de le voir s'emparer de cette histoire inspirée de faits réels autour d'un personnage ayant bel et bien existé.

Et il n'est pas surprenant non plus de voir des scènes maritimes magnifiques, des bateaux superbes et des combats acharnés. le trait est noir, les personnages ont des bonnes gueules de fripouilles et tout le travail graphique place l'ambiance du côté du roman d'aventures chargé d'embruns.

Il me faudra attendre la suite et fin du diptyque pour me prononcer. L'année a été assez chargée en albums de pirates de qualité ("La République du Crâne" et "1629, les naufragés du Jakarta" en premier lieu) et la comparaison est difficile. Cet album plaira sans nulle doute aux fans du genre qui connaissent l'auteur pour sa maitrise du genre.

Avec la fin des conflits, les corsaires laissent leur place aux pirates, qui agissent que dans leur sel intérêt, sans l'accréditation de lettres de courses garantie par l'une ou l'autre nation.

Pis encore, ces temps de paix conduisent inexorablement à la fin de ces brigands des mers.

C'est peut-être ce qui a poussé Olivier Levasseur, pirate connu sous le nom de "La Buse", à envisager une retraite bien méritée.
Méritée et dorée, en témoignent les caisses de "souvenirs" qu'il a amassé au détriment d'autres bateaux en pleine mer.

Mais voilà, une fois revenu sur l'île de Libertalia, au nord de Madagascar, un autre pirate de renom, Taylor, lui propose une prise que personne ne pourrait refuser, et il a besoin de quelqu'un comme La Buse, pour mener son opération à bien.

Une voie royale pour un trésor inimaginable, l'opération de trop ?

Encore une bien belle aventure qui mous emmène sur les flots en compagnie des pirates. Vivement la suite de ce diptyque qui sans la poudre et résonne au gré des coups d'épées !!

« Mon trésor à qui saura le prendre ! »

Après bien des récits d'aventure maritime, Jean-Yves Delitte s'attaque à un pirate légendaire : Olivier Levasseur, dit la Buse… Les amateurs d'histoire de pirates connaissent le mythe : au pied du gibet, la Buse aurait jeté au parterre un cryptogramme sensé mener à son trésor en s'écriant : « Mon trésor à qui saura le prendre ». de quoi alimenter pour des siècles le fantasme de ce trésor perdu, d'autant que la seule cargaison de la Vierge du Cap est évaluée par les historiens à quelques… cinq milliards d'euros !

L'auteur s'empare de la légende pour nous raconter la vie tumultueuse de ce jeune homme devenu pirate lorsqu'avec la paix, les lettres de courses touchaient à leur terme. Son trait puissant, ses compositions fascinantes semblables à des toiles de maître et la colorisation envoûtante de Douchka Delitte sont un véritable appel à l'aventure alors que l'auteur s'appuie sur une solide documentation pour faire la part de l'histoire et de la légende…

La chasse au Trésor amorce un diptyque des plus prometteur qui semble dores et déjà incontournable pour les amateurs du genre...

Je connais la légende du trésor de Levasseur, est-ce vraiment une légende ? Personne n'a encore trouvé son mythique trésor mais j'ai lu un jour que tous les mythes contenaient une part de vérité… Alors, moi j'ai envie d'y croire et qui sait, un jour ce trésor fera t'il surface ?

Je suis fascinée par les pirates, certes ce n'étaient pas des tendres et il ne faisait pas bon de croiser leurs routes. Mais, il y a quelque chose de séduisant dans leurs épopées et leurs vies, voguant sur les mers aussi vite que le vent et épris d'une liberté farouche, ils étaient des rebelles jusqu'au tréfond de leurs âmes. Et nuls ne pouvaient les retenir, leur unique amour était la mer, la liberté, et accessoirement quelques bonnes bouteilles de rhum et des femmes héhé. Je trouve qu'ils sont fascinants même si sans foi ni loi, cruels, assassins et bien d'autres choses encore…

Notre histoire débute avec la pendaison de la Buse alias Olivier Levasseur et son collier menant à son trésor mais très vite nous remontons dans le temps pour raconter toute son aventure et celle qui l'a menée à sa perte. L'ultime sabordage qui le rendra célèbre mais qui va sûrement finir par mal tourner lors du partage. Sans compter la marine française qui est à ses trousses, assurément c'est aussi un butin de choix et l'assurance pour celui qui l'attrapera, de rentrer au pays auréolée de gloire ! Mais, nous n'en sommes pas encore là, pour le moment, La Buse est au sommet de la piraterie.

Un album superbement illustré, je reconnais ici le talent de Jean-Yves Delitte, dont j'ai eut la chance de chroniquer plusieurs ouvrages qu'il avait illustré. En tant que peintre officiel de la Marine belge et titulaire de l'Académie des Arts et Sciences de la mer, il est tout à fait qualifié pour nous créer ce petit bijou. J'ai énormément apprécié cet album, les dessins, l'ambiance, les couleurs et les notions historiques. J'ai hâte de découvrir la suite et la fin de ce pirate ô combien mythique. C'est donc un de mes premiers coups de coeur de 2023 😉
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