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Charles-Noël Martin (Traducteur)Jean-François Deniau (Préfacier, etc.)
EAN : 9782752900005
432 pages
Phébus (18/05/2004)
3.78/5   99 notes
Résumé :

Jean-François Deniau, préfacier de la présente réédition des Mutinées de l’ « Elseneur » (1914), n’y va pas par quatre chemins : « Attention ! vous avez sous les yeux et entre les mains peut-être le plus fort des romans de Jack London, certains pensent le plus noir. »

Écrit au sortir d’une grave dépression éthylique, le livre pose avec une violence inouïe la question qui tourmente alors l’écrivain : celle de la force brute et du mal, touj... >Voir plus
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Un roman plutôt noir de London : un écrivain embarque sur l'Elseneur qui voyage de Baltimore à Seattle. Dès le début il y décrit un affreux équipage et on se demande déjà comment il est possible d'avoir de tels marins, étant donné qu'il y a normalement un recrutement. Mais le capitaine semble s'en désintéresser complétement. Tensions, règlements de compte, mystérieuses disparitions et violences gratuites vont être légions durant cette traversée. Sans compter la mutinerie ! On sait qu'elle va arriver mais elle prend son temps ....Et Pathurst, qui regarde ça de loin, avec une mentalité raciste et qui méprise ouvertement ces hommes-esclaves comme il le dit lui-même. C'est parfois un peu choquant de l'entendre penser. Au milieu de cette tension, il y a heureusement la fille du capitaine qui apporte un peu de douceur au milieu de toute cette violence.
C'est un récit fluide et prenant mais qui manque beaucoup d'humanité, ce qui est étonnant chez London.
Challenge Mauvais genres 2021
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« Attention ! Vous avez sous les yeux et entre les mains peut-être le plus fort des romans de Jack London, certains pensent le plus noir. » selon les termes de Jean-François Deniau dans la préface.

L'action se situe en 1913. Un romancier blasé et déprimé embarque à Baltimore sur la côte est des États-Unis, à bord de l'un des derniers grands voiliers de commerce qui rallient encore la Californie (Seattle au nord de la côte ouest) afin de livrer sa cargaison de charbon. Formidable périple qui part du nord de l'océan Atlantique et doit arriver au nord de l'océan Pacifique en faisant le tour par le cap Horn ! La fille du capitaine West est du voyage avec son piano ! L'écrivain voyageur s'est contenté d'emmener avec lui, outre quelques livres, sa carabine et dix mille cartouches... histoire de distraire son ennui en tirant les oiseaux de mer. En fait il ne tirera pas que sur des oiseaux... Première phrase du livre : « Ce voyage commença à aller de travers dès le début. »

J'ai eu envie de parler de ce récit, assez oublié dans l'oeuvre de London, après être allé voir le superbe film italien « Martin Eden », réalisé par Pietro Marcello, où sont montrées des images d'archives (le montage est superbe !). A un moment a surgi de la brume du temps, dans un noir et blanc saisissant, le Grand Voilier des « Mutinés de l'Elseneur », miracle du cinéma et d'une adaptation réussie.

Dans le huis clos du navire, ce sont les extrêmes de la société qui sont représentés. Les hommes d'équipage ont tous le physique correspondant à leur bassesse (ivrognes, malades, bandits...), empruntant aux « sciences » anthropomorphiques de l'époque (mais on a la même chose chez Balzac, en cela les auteurs nous éclairent sur les connaissances scientifiques de leur époque). « ... notre équipage était surtout composé de cow-boys, de maçons et de clochards – davantage de ces derniers que les autres ! Où donc les agents recruteurs avaient-ils pu les dénicher ? C'est difficile à dire et nombre d'entre eux ont été enivrés pour les obliger à embarquer, c'est certain. » A l'époque de Jack London, c'est le transport maritime à vapeur qui gagne la partie et ne servent plus guère à la voile que les derniers des déclassés.

Tout à l'opposé, le romancier-auteur de cette sorte de journal de bord, exprime une forte fascination envers les hommes assurant le commandement. Ils possèdent la force physique comme monsieur Pike ou l'intelligence, voire un sixième sens, en ce qui concerne le capitaine West - surnommé le samouraï. Ils sont décrits comme supérieurs aux autres hommes. « Nous ne pouvons échapper à notre condition, mais nous autres - à la peau claire de par nos ascendants déjà dominateurs et occupant les postes de commande - nous restons les chiens supérieurs qui imposent leur loi au reste de chiens. C'est là toute la matière qui puisse alimenter la réflexion d'un philosophe qui se trouverait sur un grand voilier dont l'équipage se serait mutiné en cet an de grâce 1913. »

Quant à la fille du capitaine Pike, Margaret, une force particulière émane de sa personne malgré sa délicatesse et sa beauté : « Ses mains attirèrent également mon attention : pas menues, bien faites, longues, blanches, bien soignées et finalement solides. »

On a ici deux pôles totalement opposés entre des hommes chargés d'une mission très difficile, de faire arriver le navire à bon port, et de l'autre un équipage inadapté à cette tâche. Cette opposition tranchée va permettre à Jack London d'installer le narrateur dans le camp des dominants et de développer l'histoire d'amour telle que London les rêve (rappel de l'attirance de Martin Eden pour la belle Ruth Morse, jeune fille délicate issue d'une famille bourgeoise dont il tombe amoureux). le point de vue adopté, ce n'est pas si fréquent, est nettement le point de vue des dominants. L'ordre des choses est rarement remis en question, ce qui m'a interrogé et plutôt gêné. L'action y gagne en intensité dans un face à face supérieurs contre inférieurs ou plutôt ceux qui sont capables d'emmener le bateau à sa destination et les autres qui ne le peuvent pas.

Jack London est parti de rien, a fait tous les métiers misérables, et est arrivé en peu d'années à la notoriété suite à un rattrapage éducatif intensif et à un travail surhumain. C'est la force brute et l'homme tout puissant nietzschéen (très bien interprété d'ailleurs dans le film « Martin Eden » par l'acteur Luca Marinelli) ! Dans le même temps, il a une conscience suraiguë des injustices et de l'égoïsme de la classe dirigeante. Il ne faut pas oublier qu'il a été un militant socialiste et révolutionnaire. Je crois également qu'il était surtout un homme d'action et il a excellé à écrire à partir de ses nombreuses aventures. Peut-être son travail d'autodidacte forcené va-t-il l'amener à s'emmêler un peu dans les théories du moment, entre la théorie de Charles Darwin et celle de Herbert Spencer par exemple avec cet incroyable (et décalé) darwinisme social dont il se fait adepte dans « Martin Eden » notamment et qu'on retrouve ici également.

Il faut à mon avis se garder de juger ce récit écrit il y a plus d'un siècle, à l'aune de nos valeurs actuelles, comme on peut être tenté de le faire parfois. London avait certains des préjugés de son époque et beaucoup de contradictions à gérer, lui qui voulait réussir et dans le même temps s'opposait frontalement à une classe sociale qui le rejetait. A noter que le narrateur n'est jamais nommé et quand on lui parle c'est « Monsieur » qui est employé. Est-ce London qui s'exprime à travers lui ? L'ambiguïté est réelle et la véhémence des propos ouvertement racistes m'a dérangé dans la lecture de ce livre qui pourtant, malgré tout, reste pour moi un chef-d'oeuvre.

Jack London connaît bien la mer qui lui procure ici un formidable décor. Il est né en 1876. A 17 ans il est pilleur d'huîtres puis s'embarque pour aller chasser le phoque au large du Japon ; en 1906, il se fait construire un bateau, le Snark, et commence un tour du monde qu'il ne terminera pas, stoppé par la maladie en Australie. Il écrit alors « Martin Eden ».
En 1915, trois ans avant sa disparition, il écrira « Les Mutinés de l'Elseneur » au sortir d'une grave dépression. Sa résidence somptueuse avec 32 pièces vient d'être détruite par un incendie qui pourrait bien être volontaire ! Cela pourrait expliquer que London ait écrit cette tragédie, ce récit épique qu'est pour moi « Les Mutinés de l'Elseneur » où l'aventure maritime est parfaitement maîtrisée et vraiment passionnante.

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Qui, au résumé de ce livre, s'attendrait à un simple roman d'aventures maritimes, en serait pour ses frais. La majeure partie de l'histoire joue beaucoup plus sur l'ambiance que sur l'action (même si l'action est bien présente à un certain point), sur la trame d'une métaphore sociale implacable, tissée par les réflexions de l'écrivain qui observe cet étrange huis-clos avec le détachement implacable du philosophe. Un philosophe à l'opposé de tout humanisme, en qui les deux personnages centraux du Loup des Mers (Loup Larsen et le narrateur) semblent avoir fusionné... pour le pire plutôt que le meilleur.

Les Mutinés de l'Elseneur est souvent considéré comme le plus noir des romans de London, et l'on comprend aisément pourquoi. Il est aussi, de tous ceux que j'ai lu, le plus ambigu, voire le plus dérangeant pour un lecteur d'aujourd'hui. Car la métaphore sociale est également raciale : d'un côté, à la proue du navire, les faibles, les éternels perdants, la racaille, presque tous bruns ou métèques, observe le narrateur. de l'autre, à la poupe, les puissants, la race des seigneurs, tous blonds aux yeux clairs, voués à commander de tout temps et pour toujours. Difficile, à la lecture, de faire la part des intentions réelles de l'auteur : dénonciation d'une réalité sociale et de ses conséquences, constat désabusé et amer, fascination pour les thèses énoncées ? Un peu de tout cela, sans doute. Rien n'est fait pour rendre le narrateur sympathique et on sait London sensible à la souffrance des opprimés. A peu près autant que fasciné par la force et la puissance, voire implacable envers la faiblesse.
Et c'est cette contradiction apparente, au fond, qui le rend si intéressant - ici comme dans l'ensemble de son oeuvre.

Ce livre, au final, je le conseillerais à ceux qui ont déjà lu pas mal de London et possèdent une idée de ses ambiguïtés. Ce n'est en revanche certainement pas par là qu'il faut le découvrir.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Une fois n'est pas coutume, voilà un Jack London que j'ai lu sans plaisir, voire même avec les yeux qui grattent.
D'abord à cause du narrateur, un écrivaillon fortuné, horripilant de suffisance et fier de ses origines et de ses yeux bleus.
Mais aussi en raison d'une intrigue menée sur un rythme irrégulier, avec beaucoup, beaucoup de redites, et surtout une répétition ad nauseum de l'affirmation de la supériorité de la race blanche, dominatrice par essence, sur tous les autres "métèques" et "basanés", faibles de nature et faits pour être mis en esclavage.
Là où j'attendais un grand roman social rempli de violents affrontements entre de fortes natures contraires (comme London l'avait si bien fait dans "Le loup des mers"), j'ai trouvé un roman longuet et racial, raciste en fait, et les quelques belles scènes de mer entre tempêtes sur le cap Horn et maniement du voilier n'ont pas suffi à éteindre mon exaspération.
Enfin, Jack London étant un homme aux multiples facettes, il n'est pas surprenant, à force de lui tourner autour de livre en livre, de finir par tomber sur une qui soit déplaisante!
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Pathurst s'embarque sur l'Elseneur pour une croisière qu'il s'imagine sans histoire.
Il cherche la solitude pour méditer mais il va rencontrer sur ce navire un équipage de sac et de cordes.
Il y doublera le cap dur (le Horn) et rencontrera l'amour après de multiples aventures.
Jack London nous offre, ici, un superbe roman à l'ancienne, classique mais passionnant, la description de la navigation aux environs du cap Horn est fabuleuse, ainsi que la scène ou les matelots torturent un requin.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
L'instinct le plus profond, chez l'être humain, est d'entrer en conflit avec la Vérité, c'est à dire finalement le Réel. Il fuit les faits dès son enfance, sa vie est une évasion perpétuelle : le miracle, la chimère et le lendemain le tiennent éveillé. Il vit de fiction et de mythes ; c'est le mensonge qui le rend libre. Lever le voile d'Isis est un privilège qui n'est accordé qu'aux animaux ; les hommes, eux, ne s'en soucient nullement. L'animal, une fois éveillé, ne peut s'échapper du Réel parce qu'il n'a aucune imagination ; l'homme, une fois éveillé, est amené à rechercher l'échappatoire continuelle dans l'Espoir, la Croyance, la Fable, l'Art, Dieu, le Socialisme, l'Immortalité, l'Alcool, l'Amour. De la Vérité-Méduse, il fait appel au Mensonge-Maya.
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Rien de tout cela n'est nouveau pour moi: j'ai déjà vécu cette scène ici même, j'ai été dans cet endroit au cours de la vie de tous mes ancêtres. La glace recouvre mes joues, le sel mord mes narines, le vent siffle dans mes oreilles et c'est là chose ancienne. Je sais maintenant que mes lointains ancêtres étaient des Vikings: je suis issu de leur semence, à cette époque; j'ai écumé les côtes de l'Angleterre avec eux, bravé les colonnes d'Hercule, mis les pays méditerranéens en coupe réglée et j'ai occupé le poste le plus envié dans les gouvernements des peuplades qui habitent les pays ensoleillés. Je suis Hengist et Horsa, je suis issu des héros qui étaient déjà légendaires pour eux.
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L'instinct de volonté crée et exerce son action sur le travail fourni par les espèces. L'Intellect, lui, tourne en dérision, rend négatif et s'achève en pur nihilisme. L'Instinct crée la Vie, sans arrêt, sans fin, projetant à profusion et aveuglement ses comédiens et ses tragédiens, tout aussi clownesques les uns que les autres. L'Intellect reste le spectateur éternel de la pièce jouée : il participe évidemment à l'exercice de Volonté, mais ne se donne jamais entièrement à ce jeu distingué. L'Intellect, libéré des entraves de la volonté personnelle, s'élève vers les joies éthérées de la perception, là où 'Instinct e suit sous une multitude de déguisements, cherchant à le ramener sur terre.
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La brume dorée continuait à se dissiper, les couleurs devenant provoquantes, aveuglantes; les teintes turquoise se transformaient en vert et les roses en rouge sang. Le pourpre et l'indigo de la longue ondulation des lames de fond devenaient couleur de bronze, de par les reflets du ciel où une orgie de teintes se déchaînait, tandis que sur tout l'océan, pareilles à d'immenses serpents, les vagues ondulaient, rouges et vertes des reflets du ciel; et puis, subitement, toute cette splendeur, cette munifcience s'éteignit, et l'obscurité moite des tropiques s'abattit sur nous.
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-Et vous n'avez pas attrapé le choléra par la suite?
-Pas du tout; peut-être que j'étais tellement imprégné d'alcool que les germes tombaient raides morts avant? Toujours est-il qu'ils ne m'ont pas atteint. -Il réfléchit un moment: À dire vrai, monsieur Pathurst, je ne crois guère à cette hypothèse-là. Le Pacha et le second sont morts complètement ivres, de même que le troisième mécanicien, alors que le chef mécanicien était membre d'une ligue antialcoolique... Et il est mort aussi.
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Videos de Jack London (42) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jack London
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