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Corine Derblum (Traducteur)
EAN : 9782264025531
319 pages
10-18 (12/09/1999)
3.69/5   35 notes
Résumé :
Usant de sa santé fragile comme d'un terrible alibi, Mrs. Graham étouffe la jeunesse de sa fille Althea en la retenant près d'elle dans leur demeure londonienne. Et surtout elle entrave les projets de mariage d'Althea avec le séduisant Nicholas Carey.
Aussi lorsque Miss Maud Silver, appelée à la rescousse, propose à ces derniers les services d'une infirmière hors pair, le jeune couple n'hésite pas un instant.
Dans le tourbillon des préparatifs de la no... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Vingt-neuvième enquête de notre tricoteuse intemporelle, Miss Maud Silver.😉

Althea, vingt-sept ans est totalement prisonnière de sa vie monotone. Devant s'occuper de sa mère soi-disant malade, elle a renoncé à l'homme qu'elle aimait cinq années auparavant. Depuis, son quotidien consiste à répondre aux désirs de Mrs Graham, sa mère et lui passer ses caprices. Mrs Graham ne s'en prive d'ailleurs pas et semble jouer son rôle de femme mourante avec talent. Seulement, le destin est bon et une seconde chance est donnée à Althea avec le retour de Nicolas Carey... le jeune couple se reforme rapidement et décide de se marier rapidement. Ses projets ne plaisent pas à Mrs Graham. Elle en arrive même à surprendre le couple et leur faire une scène.
Le lendemain, elle est retrouvée assassinée et les soupçons se portent sur Nicolas.


Miss Silver n'est certes pas de la grande littérature policière. Les romans se ressemblent tous plus ou moins avec une intrigue de base similaire où nous retrouvons un couple réunit par un drame, une enquête dans un huis clos et une Miss Silver tricotant pour sa nièce Ethel et ses enfants de nouvelles soquettes, gilets ou que sais-je encore.... Par contre, c'est toujours un plaisir de se jeter sur un de ses "classiques" du roman policier et se détendre en suivant une enquête simple où les clefs vous sont données.


L'enquête dans l'ensemble est sans grand suspens avec comme toujours, une jeune femme fragile (Althea) et un homme fort (Nicolas). Ici, la nouveauté concerne essentiellement la relation mère-fille étouffante avec une Mrs Graham que l'on pourrait comparer à la marâtre de Cendrillon en version plus vicieuse psychologiquement. Patricia Wentworth reste sur ses bases avec une intrigue mêlant huis clos, héritage et fin heureuse.
L'intrigue ne posera pas de grandes difficultés au lecteur avec un coupable désigné et flagrant et, comme toujours des indices tellement énormes qu'il faudrait être aveugle pour ne pas voir le lien.


Un roman policier banal et sans grand attrait, mais qui plaira aux fans du "arm chair détective", à savoir ces romans où les détectives ne font rien, mais résolve l'affaire en restant assit. C'est pour moi un moment de lecture toujours agréable de me replonger dans les livres de cette auteure.😊
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Patricia Wentworth fait respirer et mourir une mère digne des pires marâtres de contes de fées ! J'avoue m'être porté volontaire à plusieurs reprises pour assassiner Mrs Graham ! Je lisais la boule au ventre de contrariété, à voir sa fille Althéa se laisser malmener (je soupçonne un brin de masochisme chez cette jeune femme). Mais bon, tout est bien qui finit bien, Mrs Graham est retrouvée assassinée dans le belvédère. Ah non, ce n'est que le début ? Et bien c'est déjà bien réjouissant ! le reste du roman se lit comme un bonus agréable. Entre les indiscrétions des personnes "bien comme il faut", les jeunes épouses piquantes et volages et leurs (trop) gentils maris, les beaux parleurs fats, les jeunes amoureux que le drame sépare, et l'incomparable Miss Silver, le Belvédère est un roman agréable et divertissant, plein d'humour. le tout dans un cadre délicieusement surannée ! Un roman de Patricia Wentworth, c'est comme un bain chaud : délassant !
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Toujours beaucoup de plaisir à lire une nouvelle enquête de Miss Silver. Même si celui-ci est un peu nian-nian, il reste plaisant à lire, et P.Wentworth excelle dans l'art de tisser des intrigues.
Après 5 ans, les sentiments entre Althéa Graham et Nicholas Carey n'ont pas faibli. Et désormais, ce n'est pas la mère abusive d'Althéa qui pourra s'opposer à leur mariage! Son règne despotique mêlant santé fragile et chantage affectif n'a que trop duré et la jeune femme n'est plus que l'ombre d'elle-même. de retour pour faire du tri dans ses affaires, Nicholas Carey est bien décidé à s'imposer désormais.
En parallèle, la maison des Graham semble susciter beaucoup d'intérêt et bien qu'elle ne soit pas sur le marché, plusieurs offres ont été faites, y aurait-il anguille sous roche?
Lorsqu'en pleine nuit, Mrs Graham est assassinée dans le belvédère d'où elle comptait chasser Nicholas (?), il est vraiment temps que Miss Silver entre en scène pour lever le voile sur tout cela!
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Un des 32 romans avec la célèbre détective Miss Silver, et son charme suranné. Sorti en 1956. Un bon moment de lecture.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Le retour en un lieu jadis familier a toujours un côté étrange. Celui que l'on était quand on y a vécu resurgit du passé. On n'est plus cet être-là, qu'on a laissé derrière soi en continuant son chemin. Ses attachements et ses amours, ses chagrins et ses désespoirs appartiennent à un temps révolu. La brume des années en a estompé le souvenir; ils ne peuvent plus susciter ni plaisir ni douleur. Mais lorsqu'on y revient pour de bon, qu'on marche dans les rues en revoyant les endroits d'autrefois, la brume se dissipe.
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Ces accès de rage, aveugles et fulgurants, n'étaient plus très fréquents. Elle avait appris à les endurer sans rien laisser paraître. Toutefois, elle n'avait jamais appris, et n'apprendrait jamais, à ne pas souffrir lorsqu'ils survenaient. C'est dommage de renoncer à ce genre de chose. Vraiment dommage. En entendant sa mère prononcer ces mots, elle avait senti en un éclair se raviver sa fureur, sa douleur anciennes. Si elle avait renoncé à tout, c'est parce qu'elle y avait été forcée, parce que sa mère l'en avait dépossédée. Elle avait dit adieu non pas simplement à la jeunesse, à l'éclat et aux boucles de ses cheveux, mais à la liberté, à la vie, à Nicholas Carey. Le moyen de faire autrement? Sa mère avait pleuré et supplié, puis conclu ses plaintes par une crise cardiaque. « Ne me quitte pas, Thea, tu n'en as pas le droit! Je ne te demande pas grand-chose, seulement de rester à mes côtés jusqu'au bout.
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Il ne fallait pour rien au monde laisser s'échapper les sentiments emprisonnés au fond de son esprit, des sentiments qu'elle sentait s'agiter, se rebeller et livrer bataille. L'atmosphère chaude et parfumée du magasin, le ronflement sourd des casques à l'arrière, les rangées de flacons, de crèmes et de lotions, le rouge des vernis à ongles, tout cet assortiment d'objets frivoles concourant à la beauté l'encourageait à lutter. Cela faisait des années qu'elle n'était pas allée chez le coiffeur, des années qu'elle ne se maquillait plus, des années qu'elle avait cessé de se soucier de son apparence.
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Les bons sourciers ne savent pas uniquement déceler de l'eau. On les dit capables de détecter les métaux. La police locale avait sollicité l'aide du grand-père Blount après le vol de Mickleham, en 1922. Les cambrioleurs avaient emporté de la vaisselle précieuse et l'on avait la quasi-certitude qu'ils l'avaient enterrée. Le vieux l'a retrouvée et a touché une récompense rondelette. Mais ne me demandez pas s'il l'a fait grâce à sa baguette ou s'il était mieux renseigné que la police ! Dans les villages, on en sait beaucoup plus long qu'on veut bien le dire.
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Le retour en un lieu jadis familier a toujours un côté étrange. Celui que l'on était quand on y a vécu resurgit du passé. On n'est plus cet être-là, qu'on a laissé derrière soi en continuant son chemin. Ses attachements et ses amours, ses chagrins et ses désespoirs appartiennent à un temps révolu. La brume des années en a estompé le souvenir; ils ne peuvent plus susciter ni plaisir ni douleur. Mais lorsqu'on y revient pour de bon, qu'on marche dans les rues en revoyant les endroits d'autrefois, la brume se dissipe.
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