Les fils ne doivent pas mourir

J'ai lu beaucoup de témoignage sur la douleur de la perte d'un être cher, notamment d'un enfant mais je dois dire que MAX DERHY m'a profondément touché car il est parvenu à transmettre ses émotions à l'état brut.
Tom avait tout pour réussir sa vie, auteur-compositeur-interprète, il venait de concrétiser son premier album et avait donné un magnifique concert.
Mais Tom était narcoleptique. La narcolepsie se manifeste essentiellement par des troubles du sommeil et des moments de grande fatigue pouvant provoquer un endormissement soudain en toutes circonstances.
Contrairement à ce que pensait son entourage, Tom n'avait pas vaincu sa maladie. Ses proches vont tenter de comprendre cet ultime geste mais surtout son père qui vit la perte de son fils comme une "amputation".
L'écriture va devenir pour lui une nécessité de vie pour échapper à la mort "pas la mort physique, celle-là ne me faisait pas peur. La vraie mort celle qui touche les vivants et leur fait perdre le goût de la vie".

Sans fioriture, MAX DERHY, sous une écriture fluide et pleine d'émotion est parvenu à me transmettre sa souffrance, son questionnement...........et sa survie.............il va vivre avec cette douleur qui ne diminuera jamais "elle a constamment évolué par vagues avec des périodes de grandes et petites marées."

Tom laissera des cahiers, des écrits, avec des poèmes où il exprimera sa lutte contre une maladie dont il ne sortira malheureusement pas vainqueur. Un témoignage authentique.................à lire.