on sent que l'auteur connait intimemement depuis plusieurs années le frère Jean Pierre, et que les liens instaurés entre les deuxhommes empreints de confiance mutuelle laissent percer des confessions encore plus intimes de la part du frère.
Freddy Derwahl se met plus en scène que
Nicolas Ballet, avec des chapitres qui retrace heure par heure le pélerinage qu'il a lui même effectué pendant plus d'un mois au monatère marocain où réside actuellement
Jean Pierre Schumacher, et cette implication peut aussi être la limite de l'auteur, sans doute un peu moins instructrive et plus maniéré que le premier ouvrage. Cela dit, pour qui n'aura pas l'opportunité de lire
L'esprit de Tibhirine, cet essai n'en demeure pas moins un témoignage essentiel d'un homme qui aura connu l'indicible et dont la parole, de par sa rareté et sa bienveillance, reste profondément essentielle.
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