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EAN : 9782264074393
336 pages
10-18 (05/09/2019)
3.89/5   218 notes
Résumé :
"Jamais aucun de ces territoires ne l'avait étreint ou adopté - pas même lorsqu'il avait creusé la terre pour retrouver refuge en son sein."

Le jeune suédois Hakan Söderström débarque en Californie, sans le sou, avec pour seul objectif de retrouver son frère Linus à New York. Il va alors entreprendre la traversée du pays à pied, remontant à contre-courant le flot des migrants qui se ruent vers l’ouest. Hakan croisera la route de personnages truculents... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 218 notes
Au nord du lac Tystnaden, Suède. La famille Söderström habite une ferme dont le père cultive les terres pour un autre. N'ayant que très peu d'argent, celui-ci, par une ruse, réussit à réunir quelques billets qu'il donne aussitôt à ses deux fils, Håkan et son grand frère, Linus, pour qu'ils rejoignent l'Amérique. Mais, dans la cohue de Portsmouth, Håkan perd son aîné. Remontant sur un bateau qu'il suppose prendre la direction de New-York, il fuit toute compagnie et s'enferme. Remarquant ce jeune, sûrement fiévreux et affamé, Eileen Brennan s'occupe de lui. C'est alors qu'il comprend, tant bien que mal de ce couple d'Irlandais, que le bateau fait route vers San Francisco. Arrivé là-bas, les Brennan, avec leurs deux enfants, convainquent Håkan de les suivre dans leur expédition de prospection d'or. le jeune garçon accepte, ayant besoin d'argent pour pouvoir rallier New-York et retrouver son frère qu'il espère installé là-bas...

Quel personnage que ce Håkan, surnommé le Hawk... de sa ferme suédoise au pont de l'Impeccable, du jeune homme naïf et timide ne parlant pas un mot d'anglais à l'homme grand et imposant, sauvage, redouté parfois, il aura connu bien des épreuves tout au long de sa vie. de San Francisco à New-York, c'est un très long voyage qui l'attend, semé d'embûches, d'événements inattendus et de rencontres aussi improbables que marquantes (de la maquerelle au naturaliste farfelu qui lui apprendra beaucoup de choses en passant par des Indiens ou des shérifs véreux). Planté dans des décors désertiques ou montagneux, parfois hostiles, ce roman dépeint avec force et intensité le voyage à rebours d'un homme qui se cherche et se perd au coeur de ce pays trop vaste qui l'éprouve et l'isole de ses hommes avides, violents. Un roman initiatique riche et éprouvant qui dresse un portrait doux-amer d'un homme en quête de lui-même...
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Un western "à l'envers" mettant en scène un émigrant suédois "allant vers" l'est, à rebours de la conquête de l'ouest : vu mon pseudo et mon goût prononcé pour la littérature américaine et notamment le western, Au loin ne pouvait que m'attirer.

L'attraction a été totale, immédiate, symbiothique avec ce livre. A l'instar de Hakan qui dans la scène inaugurale coule son vieux corps puissant dans les eaux froides de l'Atlantique nord, je me suis coulée dans son récit dès la première page et l'empathie ne m'a pas quittée d'une ligne.

J'ai tout aimé de ce livre : la puissance évocatrice de la langue qui immerge de façon quasi réelle dans une nature de grands espaces, déserts, prairies, canyons; l'originalité de l'histoire qui comme dans "The big sky" d'AB Guthrie offre à la fois une perspective distanciée sur la construction américaine et une parabole universelle sur l'identité dans la migration; et surtout le personnage d'Hakan, sa pureté, son mutisme, l'absolue intégrité de ses rapports à l'autre, la façon dont ses expériences de vie se sédimentent en lui.
Gros coup de coeur donc pour ce roman finaliste du Pulitzer 2018 qui laisse une empreinte chaude et profonde après la lecture.
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Une épopée dans le grand ouest américain
*
Je m'intéresse de très près au genre littéraire de nature writing. Un premier roman d'un jeune auteur argentin-suédois. Finaliste du prix Pulitzer qui plus est! Tentant.
*
Le roman s'ouvre sur un paysage glacial, isolé et enneigé. Un homme nu sort de l'eau froide. Et se drape dans un manteau fait de peaux d'animaux. Plus tard, sur un bateau-baleinier, ce même homme bien mystérieux est entouré de passagers curieux. Qui vont donc écouter son récit. SON histoire.
Des aventures débutées il y a fort longtemps, loin de cet Alaska.
Plus précisément en Suède. Hakan accompagné de son frère Linus, va embarquer pour le Nouveau-Monde, cet eldorado promis à tout européen désireux de tenter sa chance.
Les voilà propulsés dans une contrée faite de dangers.
Pauvre Hakan, ayant perdu son frère dès le début, démuni, devra affronter mille et un dangers.
De la Californie jusqu'à New-York, le sens inverse des chercheurs d'or, Hakan croisera de nombreuses personnes, malveillantes et d'autres plus sympathiques. Des personnages parfois caricaturaux, mais aussi des figures héroiques bien abimées. Une grande fresque sociale s'ouvre devant nos yeux : l'émigration de ces pionniers venus chercher asile et richesse, le mythe fondateur du rêve américain. On est bien loin de l'image d'Epinal.
J'ai rapidement rapproché Hakan de Forrest Gump, un homme très banal qui rencontre des personnages emblématiques de l'histoire américaine avec naiveté et incrédulité.
Hakan fait partie de ces être invisibles et dénués de tout matérialisme. Il se terre dans le désert jusqu'à s'oublier. Un long moment de solitude voulue. Le temps passe, les saisons se succèdent. Hakan est perdu dans cette immensité de ces grands espaces. Puis une rencontre fortuite (!) l'entraîne à nouveau dans une région aride et sèche. Jusqu'au point de non-retour.
*
Tout d'abord un roman initiatique puis une écriture d'osmose entre la Nature et l'homme. Une solitude considérée comme une absolution, une punition éprouvée que par lui-même, il ressortira non pas vainqueur mais lucide et désabusé. Restera-t-il orphelin de ce pays gigantesque et hostile?
Une question trouvant sa réponse à la fin du récit.
*
Le narrateur est Hakan, celui qui nous prend par la main et nous entraîne dans son aventure. Un peu de mal au début, surtout pour des repères spatio-temporels. Une vision souvent floue qui nous déboussole. Peut-être voulu. Comme si nous étions nous-mêmes un émigrant perdu dans ce vaste continent. Dans une nature écrasante.
Une lecture âpre, parfois difficile tant les émotions submergent Hakan (et le lecteur!) .
L'auteur réinvente son western en nous contant une magnifique épopée doublée d'une incroyable et imparfaite humanité. Ca se savoure lentement.
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Quand le rêve migratoire américain se transforme en épopée de la désillusion, il ne reste plus qu'à se concentrer sur l'essentiel : survivre et se replier sur soi-même, loin des autres, loin du monde. C'est la destinée d'Hakan Söderström, très joliment racontée dans Au loin par Hernan Diaz, traduit par Christine Barbaste.

Au loin, c'est l'anti-histoire de l'émigration réussie de deux jeunes frères suédois envoyés par leur parents miséreux à l'assaut d'une vie meilleure dans le nouveau monde. Une anti-histoire sur fond de western et de nature writing où rien ne se passe comme attendu : les frères séparés dès l'embarquement, une sulfureuse captivité à l'arrivée en Californie, une confrontation incessante avec la violence, et une longue marche migratoire inversée qui conduit Hakan dans le désert et les montagnes, parsemée de rencontres initiatiques.

Comme l'a dit Yann dans son excellente critique d'Unwalkers, Hakan, c'est Candide en Amérique, un roman initiatique sur la perte des illusions, la construction d'une identité propre et l'apprentissage philosophique du monde tel qu'il est et non tel qu'on nous l'a décrit. Tel un John Rambo du XIXe siècle, Hakan, doté d'un physique hors norme, entre dans la violence sans l'avoir recherché, devenant un mythe de l'ouest américain dont la légende se propage par bouche-à-oreille le long des caravanes de migrants. Sauf que cette légende est à l'inverse des souhaits de l'intéressé, plus passionné par ses rencontres avec la biologie, la médecine, les sciences et la théologie auxquelles l'éveillent Lorimer, Asa ou le vieil indien.

Incapable de décoder cet environnement étonnement hostile, Hakan se réfugie dans la nature et la solitude, pour mieux s'abandonner, se reconstruire, et repartir. Bouclant à l'issue d'une vie passée à errer une boucle migratoire revenant à son point de départ.

Faisant de Hakan le pivot de son roman et grâce à une écriture riche et imagée, Hernan Diaz réussit à tenir son lecteur jusqu'au bout malgré les longueurs - voulues - de plusieurs chapitres, malgré la quasi-absence de dialogues et malgré une impression régulière de redites ici ou là. Et ces éléments - assumés répétons-le - qui seraient autant de défauts dans un autre livre, donnent ici assemblés toute la force de ce récit et de ce personnage qu'on ne pourra facilement oublier.
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AU LOIN d'Hernan Diaz
Traduit par Christine Barbaste

Éditions Delcourt

******** C O U P d'E C O E U R ********

Je n'ai aucun doute là-dessus, les éditions Delcourt ont trouvé un filon d'excellents auteurs et c'est une véritable pépite qu'ils nous proposent avec le premier roman d'Hernan Diaz, "AU LOIN".

Dans le milieu du 19ème siècle, un paysan suédois sans le sou envoie ses deux fils en Amérique afin qu'ils puissent avoir une vie meilleure. Lors de l'escale à Portsmouth, Håkan Söderström, le plus jeune des fils qui ne parle pas un mot d'anglais, sera séparé de son frère aîné et, ne le retrouvant pas, se trompe de bateau et fera route sur San Francisco au lieu de New-York. Une fois débarqué, sa seule pensée sera de partir vers l'est pour tenter de rejoindre New-York et son frère... ainsi débutera une odyssée solitaire à travers l'ouest américain qui se terminera en Alaska (aucun spoile, on apprend tout cela dans les vingt premières pages).

Le tour de force de ce roman, c'est de nous raconter une histoire à travers les yeux d'un émigré en nous racontant uniquement ce qu'il comprend de ce nouveau monde inconnu. Tant que Håkan ne parle pas l'anglais, on ne saura jamais ce que les personnes qu'il rencontre lui disent exactement, Herńan Diaz se contentant de décrire leur langage corporel et ce que Håkan en déduit. de même, l'auteur va utiliser les répétitions pour nous faire comprendre que les années passent au rythme des corvées liées aux saisons.

Håkan est un héros inoubliable et on ne peut qu'être touché par sa solitude et de sa difficulté à rejoindre le monde "civilisé" après être resté seul aussi longtemps.

Un western original, captivant, époustouflant, brillant... bref, c'est un énorme coup de coeur.
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critiques presse (2)
LeMonde
27 décembre 2018
Etats-Unis, XIXe siècle. Hakan, immigrant suédois, se perd dans les désertes étendues américaines, et en lui-même. Roman enchanteur d’un écrivain argento-américain.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
06 septembre 2018
Il est de ces romans qui accrochent dès les premières lignes. Au loin est de cet acabit, s’ouvrant dans le silence d’une vaste banquise, figurée littéralement par un espace blanc sur la première page.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Est-il plus grand hommage que de devenir un festin pour ses semblables ? Quel monument pourrait être plus noble que la tombe palpitante de souffle d’un coyote ou l’urne planante d’un vautour ? Quel autre mode de conservation serait plus fiable ? Quelle résurrection serait plus littérale ? Savoir que toutes choses vivantes sont indéfectiblement liées – la voilà, la religion pure et sans tache. Quand on a compris cela, il n’y a rien dont on dût porter le deuil, car même si rien n’est permanent, rien n’est jamais perdu.
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L’espace de quelques instants – très fugaces – il songea que sa vie n’avait pas d’importance, et c’était sans importance. Il y avait un ciel. Il y avait un corps. Et une planète en dessous de celui-ci. Et tout cela était bien agréable. Et tout cela était sans importance. Jamais il n’avait été heureux.
Et c’était sans importance.
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Ils vivaient comme des naufragés. À la maison, des journées entières passaient sans que personne ne prononçât un seul mot. Les deux garçons se réfugiaient aussi souvent que possible dans les bois ou dans les fermes abandonnées, où Linus racontait à Håkan quantité d’histoires – des aventures qu’il affirmait avoir vécues, des récits d’exploits qu’il tenait prétendument de la bouche de leur héroïque protagoniste, ou encore des descriptions de contrées lointaines qu’il semblait, étrangement, connaître dans les moindres détails. Compte tenu de leur isolement - et du fait que ces garçons ne savaient pas lire–, ces contes n’avaient pu trouver leur source que dans la prodigieuse imagination de Linus. Néanmoins, aussi extravagant qu’il puisse paraître, Håkan ne mettait jamais en doute leur véracité. Il vouait à son frère une confiance aveugle. Peut-être parce que, quelque bêtise qu’ait pu faire son cadet, Linus le défendait toujours et n’hésitait jamais à essuyer les reproches et encaisser les corrections à sa place. Sans Linus pour veiller à ce qu’il mange à sa fin, pour garder la maison au chaud pendant que leurs parents glanaient dans la campagne ou le distraire avec ses histoires quand la nourriture et le bois venaient à manquer, Håkan serait très vraisemblablement mort.
Tout changea le jour où la jument fut grosse. Lors d’une de ses visites, l’intendant ordonna au père d’ Håkan, Erik, de veiller au bon déroulement de la gestation – bêtes et troupeaux ayant payé un lourd tribut à la famine, cette naissance serait du pain béni pour l’écurie de plus en plus dépeuplée de son maître. Les mois passant, la jument grossit dans des proportions anormales. Et quand elle mit bas deux poulain, Erik, nullement surpris, décida, peut-être pour la première fois de sa vie, de mentir. Avec l’aide des garçons, il débroussailla un coin dans les bois et construisit un enclos, à l’abri des regards, où il cacha un des poulains sitôt qu’il fut sevré. Quelques semaines plus tard, le régisseur vint réclamer son frère. Éric laissa son poulain dans sa cachette et veilla à ce qu’il devienne un yearling vigoureux. Le moment venu, il le vendit à un meunier, dans une bourgade suffisamment éloignée de la ferme où personne ne le connaissait. Et le soir de son retour, il annonça à ses fils qu’ils partaient le surlendemain en Amérique –seuls. La vente du poulain ne lui permettait de payer que deux traversées. Et de toute façon, ajouta-t-il, il était hors de question qu’il s’enfuie comme un criminel. Leur mère, elle, ne dit rien.
Håkan et Linus, qui n’avaient jamais vu de ville, pas même en illustration, se hâtèrent de gagner Göteborg dans l’espoir d’y passer un ou deux jours, mais ils parvinrent juste à temps pour embarquer sur leur bateau à destination de Portsmouth. Une fois à bord, ils se partagèrent l’argent, au cas où il arriverait quelque chose à l’un d’eux. Durant cette partie du voyage, Linus décrivait longuement à Håkan toutes les merveilles qui les attendaient en Amérique. Ni l’un ni l’autre ne parlant anglais, le nom de leur destination se réduisait pour eux à un talisman abstrait : « Nujårk».
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La boule dans sa gorge se remit à grossir. La douleur se réveilla. Il toussa et eut la sensation que ses poumons allaient jaillir de l'entaille dans son bras. Mais la souffrance libéra les larmes.
- Laisse-moi te redresser, dit Asa en lui soutenant les reins pour glisser une couverture pliée derrière son dos.
- je suis fatigué, gémit Hakan à mi-voix, les traits déformés par les larmes.
Asa le maintint avec plus de fermeté.
- Je suis fatigué.
Hakan appuya la tête sur l'épaule d'Asa, et se mit à sangloter.
- Si fatigué.
Asa referma son autre bras autour du torse de Hakan.
- Si fatigué.
C'était la première fois que quelqu'un le prenait dans ses bras.
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la modeste éminence était noire de bisons en train de paître ou de patauger dans des cuvettes de boue. On aurait dit que ces bêtes étaient un assemblage inepte de deux corps distincts. L’arrière-train et les pattes arrière, minces et musclées, étaient indéniablement équins, mais une transformation s’opérait à la naissance du tronc, comme si la nature avait changé d’idée en cours de route. Le corps de l’animal enflait alors prodigieusement, monstrueusement, jusqu’à l’encolure, où il grimpait soudain à pic pour aller s’emboîter sur une tête si massive (se pouvait-il que ce bloc osseux, aussi dense et compact qu’une enclume, au point que même un son ne semblait pouvoir y pénétrer, abrite un cerveau – ou tout simplement de la chair ?) que, comparée à l’étroitesse de l’arrière-train, elle paraissait tout droit sortie d’un mauvais rêve. On avait enfoncé un œil noir de part et d’autre du crâne, sous une paire de cornes effilées. Si, de toutes les bêtes sauvages que Håkan avait pu voir en Amérique, il y en avait bien une qui ressemblait aux créatures fabuleuses de son frère, c’était sans conteste le bison. 
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