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L'oeil de l'histoire tome 2 sur 6
EAN : 9782707321367
250 pages
Editions de Minuit (14/10/2010)
5/5   1 notes
Résumé :
Quel est le rôle des images dans la lisibilité de l'histoire ? C'est la question reposée dans ce livre. Là où Images malgré tout tentait de donner à comprendre quelques images-témoignages produites depuis l'«oeil du cyclone» lui-même - le camp d'Auschwitz en pleine activité de destruction - cet essai traite, en quelque sorte, des images après coup et, donc, de la mémoire visuelle du désastre.
Une première étude s'attache à reconstituer les conditions de visib... >Voir plus
Que lire après L'oeil de l'histoire. Tome 2 : Remontages du temps subiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Remontages du temps subi - Deuxième « Oeil de l'Histoire ».
Remontage... au pluriel. La déontologie du projet exige leur nombre.

Le temps, ce fleuve infini qui charrie, brasse, toutes les scories de nos vies et les dépose sur les rivages de l'histoire, et qui strates après strates modèle des masques.
Quels étaient les traits exacts de l'histoire ?...
L'histoire d'un temps subi, subi par ceux qui ne sont plus que des visages sans nom.

Dé-saturer la mémoire. La mémoire collective. Saturer de « trop », saturer de « manque ».
La mémoire figée, la mémoire ossifiée. Opacité de la pensée.
Trop de mots - trop d'images, torrent destructeur.
Pas assez ?..trop ?
Juste pas les bonnes images ? Pas les bonne légendes ? Mauvais regard ? Mauvaise lecture ?
Fouillis, fouillis de mots, fouillis d'images.
Fouille de mémoire. Archéologie mnémonique.
Appel à mémoire vive pour réactiver la mémoire morte
Parole vive d'une pensée forte.

Elle se prononce et elle annonce toujours. Elle proclame, elle réclame ou se cache. Elle s'impose. Elle s'intercale. Elle entame, elle sourde, elle murmure, elle flashe, elle éblouie, elle aveugle. Image.

Pour Alfredo Jaar les images ne sont pas innocentes. Mais elles sont faites de main d'homme et sont ce que notre oeil, l'oeil de l'histoire, reçoit.
Les images ne sont pas innocentes mais nous en sommes responsables.

Alors on remonte le temps, le temps que nous subissons, en démontant les images, en les remontant.

Les images sont toutes là et nous faisons, opérons un choix.
Le choix de devoir, le choix de savoir.
Voir pour savoir. Et non pas simplement regarder.

Éthique de l'oeil. - Éducation de la pensée.

« La pensée manque de précision à vouloir se former des conceptions si abstraites, et par conséquent, si vastes, qu'on y ferait tenir tout le possible, et même l'impossible à côté du réel, alors qu'une véritable lisibilité des choses suggère que la notion bien pensée est celle qui adhère à son objet, donc à sa singularité et à sa complexité ». 

Un puzzle, la fragmentation de l'information.
C'est en cela que l'image ne doit pas être retouchée, ni déplacée mais bien au contraire prise dans son instantanéité.

L' Autrefois s'imbrique dans le Maintenant. Il ne s'agit de projeter l'un dans l'autre.
Il s'agit d'opérer le montage le plus exact pour qu'ils puissent s'articuler et faire apparaître l'éclair c'est à dire l'image vraie, cette constellation d'informations qui permet de voir apparaître en l'image cet instant, là, où tout s'est formulé.

Tout le travail de l'historien réside là : Rechercher le moment de « connaîssabilité » du fait.

Mécanique de l'oeil. - Révélation du geste. - Éthique de la pensée.

Toute lecture, relecture opérée par le Maintenant ( ce que je vois ) sur l'Autrefois ( ce que nous avons vu) , sera lu et devra être relu par le prochain maintenant ( ce que je reverrai). Travail de savoir et de mémoire.

Didi- Huberman illustre cette dynamique par les images qui ont été prises lors de l'ouverture des camps d'extermination par les forces alliées à la fin de la seconde guerre mondiale.
On sait qu'un certain montage politique fut appliqué à ces images. C'est en se plaçant dans son rôle et donc son devoir d'historien qu'il nous le rappelle.
Ces images ne sont pas inexistantes, ces images ne sont pas muettes, ces images ne sont pas irréelles.
Elles sont tout simplement dé -cadrées, dé- cadrés non de l' authenticité , mais dé-cadrés de leur historicité par le geste qui les a capturées et qui les a à l'époque assemblées.
Et si ces photos montrent L Histoire il faut comprendre qu'elles portent elles même leur propre histoire.

Une image n'est pas intemporelle, elle se place sur la course du temps.
On voit mieux une image lorsque que l'on sait qui en a l'autorité, dans le sens du terme « en être l'auteur ».
C'est là que la vérité de l'image apparaît. Porter le regard sur cette historicité de l'image permet la parfaite « connaîssabilité » de l'image .
Quelque soit l'image.
Le bon usage de l'image entraîne le bon usage de la pensée.

Je peux, si je le choisis, tout voir, tout entendre, on peut tout me faire voir, tout me faire entendre à condition que je sache quand, qui et donc pourquoi une telle information m'est transmise. Je fais le choix de savoir. Faut il encore que l'on m'offre ce choix.

Je ne dois pas subir l'image, je dois comprendre les temps qu'elle a subi Autrefois , qu'elle subit Maintenant , et qu'elle subira .

Responsabilité de la pensée. Respectabilité de l'oeil. Intégrité de toute information.

Si il faut se frotter les yeux il faut aussi se frotter à la pensée. Même si cela doit provoquer quelques irritations. .

« Nous devons assumer la double tâche de rendre lisibles ces images en rendant visibles leur construction même. »

Il faut opérer un « état des lieux » de l'image. C'est à ce prix que l'on peut concevoir, s'imaginer, se re-présenter, et donc en toute conscience savoir.

Chasser l'inconcevable, chasser l'impensable, chasser l'in-représentable.
C'est sauver l'état de notre mémoire.
C'est rendre mémoire à ceux qui ont subi le temps, aux victimes des temps. 

« L'historien pleure les morts et leur ferme les yeux » - Michel de Certeau.

Qui, quoi, par qui, pourquoi, où, quand, mais aussi comment tout cela se produit pour savoir exactement ce qui s'est réalisé.
A ce titre pour Harun Farocki, un réalisateur est un producteur.

Le fait, la représentativité de ce fait, la projection de ce fait , la lecture de ce fait
Qui, quoi, par qui, pourquoi, où, quand, mais aussi comment tout cela se lit.
Pour lier les faits.
Lier, lire et relier.

Recomposer l'onde d'un fait pour remonter à la source et voir apparaître la vérité, qui ne doit être que l'objet du fait.
Ainsi peut il être possible de concevoir à l'exemple de Samuel Fuller dans son film « Falkenau » en 1945, «  une brève leçon d'humanité en vingt et une minutes ».

« Quand s'ouvre un camp, on regarde, stupéfait, on prend tout ce qu'on peut sans penser à mal. Après il s'agira de choisir, de comprendre, de penser le mal ».

On porte le regard puis on trouve le point de vue. C'est comme cela qu'un « fait », puisque l'image est un geste, doit être vu.
C'est comme cela que « là où même cesse la survie il est possible de voir commencer une survivance ».
« Il faudrait, devant chaque image, se demander comment elle(nous) regarde, comment elle (nous) pense et comment elle (nous) touche. »

Alors vient le temps de l'engagement.
«  Hand ins Feuer legen »  . Mettre sa main au feu.

« Élever sa pensée à la hauteur d'une colère - Élever sa colère à la hauteur d'un travail- Élever sa pensée de l'image à la colère devant le temps subi, devant le temps souffert par les êtres humains pour décider de leur propre histoire »
«  Élever sa pensée jusqu'à la colère. Élever sa colère jusqu'à se brûler soi même. Pour mieux, calmement, pourfendre la violence du monde ».
Ce sera l'engagement de Farocki dans « Feu inextinguible ».

Apprendre à maîtriser sa colère, s'en rendre maître, et rendre toute son expression pour assurer sa réceptivité par l'Autre .

Se mettre en colère, hors de soi « hors je » pour émettre vers l'autre que soi.

« Élever sa pensée à la hauteur d'une colère, élever sa colère à la hauteur d'un travail. Tisser ce travail de questions simultanément posées à la technique, à l'histoire et au droit. Pour savoir ouvrir nos yeux sur la violence du monde inscrite dans les images. »

« Pourfendre : élever sa pensée à la hauteur d'une colère.
Protester.
Séparer, refendre les choses qui semblent aller de soi.
Mais, aussi, établir des rapprochements sur le plan entre des choses que tout, sur un autre plan, semble opposer.
C'est donc un acte de montage. »

Alors vient le temps de l'essai.

Tentative. Possibilité. Supposition. Proposition.
Remaillage – dé-tricotage – tissage – Ex - position – super- position - Im–position -
diffraction – répétition – chevauchement -

L'essai. La persévérance de la pensée. 
« Puisqu'une image n'a jamais le dernier mot ».
Maîtriser l'image et ne pas la manipuler.
Réaliser l'image et ne pas la fabriquer.
Action par ré-action.
«  c'est en cela que l'essai produit son travail fondamental, qui est un travail de lecture, un déploiement de la lisibilité des choses ».
On essaie pas « n'importe quoi », « n'importe comment », on essaie pour tenter de remonter le temps subi.
On essaie des écritures pour donner une possibilité de lecture
On ne ré-écrit jamais les images.
Le monteur est essayiste et non illusionniste.
Il lit , ne conte pas.
Il faut, le souligne Didi- Huberman, à l'image du travail de Farocki, exiger « l'absence d'une certitude considérée comme acquise. »
Ethique du chercheur.
« C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche.» dit Pierre Soulages.
On pourrait ajouter que c'est également ce que l'on cherche qui nous apprend ce qui se fait, maintenant ou autrefois.
«  essai- exagium- exigere- faire sortir quelque chose d'une autre chose »
modestie face à l'objet, objection devant les discours.
L'essai est un geste de désobéissance, une objection.
«  On continue- courage ! Recommençons la lecture ! » déclarait Aby Warburg, ce monteur invétéré d'images.
«  protocole expérimental »- activité de laboratoire – couveuse de pluralité de possibles-
«  le fin mot d'un montage, cela n'existe pas ».
La conscience de son infinitude repousse le couvercle de nos certitudes.
Question et doute, deux outils de l'intelligence. Qu'il faut mener en respectant une rythmique.
Des images en pavement pour construire un chemin, proposer des pistes, ouvrir des passages.
Poser, placer des images comme des pavés. La danse de la pensée. le va et vient du montage.
Essayer, réessayer, reprendre et par là remettre en cause, réapprendre.
C'est en cela que l'essai est important. Il révèle d'autres pistes. D'autres angles sur l'objet. Objet image – image de l'objet.
Tout objet signifie, est signifiant. « l'accumulation des particules finit par former une véritable force explosive ».
C'est la force et la dangerosité de la matière.
Alors peut être pré-venir pour se pré-munir. Désarmer puis « réarmer les yeux » pour dévoiler et affronter.
Médias d'information, de communication, de distraction projettent objets, matières, particules de matière non pas luminescentes mais aveuglantes.
«  Plus vos contemporains se réclameront unilatéralement du progrès, de la raison, de la technologie, plus grand sera le pouvoir social de la déraison, de la pensée magique, voire de la barbarie ».Vilém Flusser.
Alors «  opposer au pouvoir des images d'autres images où se libère la puissance du regard : ce pourrait être, en résumé, la tâche que se donne Harun Farocki à chaque nouveau montage ».
« Élever sa vision des images à la hauteur d'une pensée. A la hauteur d'une colère. Élever sa colère à la hauteur d'une patience sous la forme d'un essai pour recommencer c'est à dire réapprendre. Mais comment réapprendre sans décolérer face à la violence du monde ? »....
Démonter, dé construire ce qui fut construit par un temps subi.
Prendre l'image à contre temps, à l'encontre de « l'odeur du temps ».
Patiemment pour dévoiler l'intelligence . Disséquer en somme.
Trancher. Couper . ouvrir des espaces
« L'artiste-archéologue nous reprend par la main en nous ouvrant les yeux. ».
Pédagogie de l'art. Responsabilité de l'artiste.
Farocki est, selon Didi-Huberman, un « cinéaste de l'atlas », faisant référence à l'atlas mnémosyne d'Aby Warburg.
C'est en disséquant les images dans son essai « Sursis » que Faroki opère la mise au point sur ce que les images renferment.
Et pour cela l'artiste doit prendre position face à l'objet.
«  il faut savoir ce qu'on voit, mais il faut aussi savoir voir ce que l'on sait de façon à rendre ce savoir plus précis, plus incarné, plus tranchant. »

Voici la «  machine de guerre » de Farocki contre tous les appareils d'Etat »
« Voyez bien » disait Simon Hantaï. «  Voyez juste » aurait pu ajouter Farocki.
Mais surtout Voyez par vous même !
Il faut sauvez le spectateur, « l'homo spectator », des griffes de la compromission..
Il y a spectacle, il faut le spectacle, il faut montrer le spectacle car comme l'écrit Marie José Mondzain «  la mort du spectateur est la mort de l'humanité » .
«Le spectateur est un citoyen pris dans le spectacle d'une action qui agit sur lui et dont il fait à son tour quelque chose ».
Spectateur acteur – spectateur témoin – action du spectacle – témoignage du spectacle.
Le plus sûr moyen de briser les griffes de la barbarie.
Refuser le «  c'est tout vu », le «  il n'y a rien à voir ». Retournement du point de vue ;
Combattre l'analphabétisme des images, comme celui des mots mais sans les laisser régner .
Émanciper l'image, pour en permettre son accès, libre accès, rendre la propriété de lecture à tous. Si Warhol prenait systématiquement copyright, Farocki, lui, revendique le libre de droit pour « rendre les images à qui de droit, c'est à dire au bien public » en considérant qu'elles sont « un bien commun ». C'est ce droit de profanation que revendique Farocki. Prendre des images pour les rendre. Les restituer. En faire don.
Profaner pour permettre l'émancipation.
Émanciper l'image, c'est émanciper le citoyen.
« Elever sa colère à la hauteur d'un travail, patient, sur les images du monde qui suscite notre colère. Essayer sans relâche, de comprendre le lien entre ces images et la violence du monde. Sans cesse réapprendre. Ne jamais croire prendre- encore posséder- ce que l'on montre. Toujours tout remonter en prenant par la main, puis en lâchant la main du spectateur, pour émanciper son regard. Mais ne jamais oublier la colère dont tout ce travail procède. Refendre, donc, sans relâche, toute certitude et toute unité provisoirement reformées dans le montage. Maintenir le risque- le rythme- dialectique ».

Vient l'instant de la décision.
Trancher – faire prendre position aux images. Donner une forme à l'essai. Tendre vers sa perfectibilité. En refusant équivalence et opposition des images. En contrariant leur évidence et contre évidence pour nous réveiller.
Rêve – veillée. « Mise en comparaison ». « Images d'images » « Images contre images »-
« Décision de pensée – décision poétique ».
« Comparer soi-même toutes ces images devient un acte de jugement et de connaissance, il appelle une constante prise de position vis-à-vis du matériau particulier et, par voie de conséquence, des images de l'histoire en général. »

Élever sa colère mais sans la laisser se dissoudre – se sublimer - dans la forme.
Hors de soi, élever sa pensée, maîtriser l'image avec précision.

Farocki se fait serviteur , Godard se fait souverain mais la démarche est parallèle. Godard interprète, Farocki démonte, Godard recherche l'universalité, Farocki recherche la singularité. Chasser « les lieux communs » pour découvrir « le lieu du commun ». «  NO COPY RIGHT » intertitrait Godard.

Vient la compréhension, l'intelligence du geste. Pourfendre pour comprendre. Comprendre par la reconnaissance.

«  Comprendre : élever sa colère devant la violence du monde – élever, symétriquement son empathie devant la souffrance du monde – à la hauteur d une pensée, d'un travail. Mais d'un travail qui n'oublie, dans sa précision scrupuleuse, ni la colère, ni l'empathie. Comprendre : exercer deux fois sa patience. Une fois pour le pathos( la souffrance, le temps subi), une fois pour la forme ( la connaissance, le temps reconstruit ou remonté) . »

Transmettre, devenir passeur de mémoire à travers la passibilité.
« Échange des passions et passion des échanges » -
Avec patiences....
« Patience de l'histoire ( son temps subi)
Patience de la pensée ( son temps construit)
Patience de l'image ( où la construction sait figurer, donc ne pas oublier,
la souffrance dont elle procède). »

Rigueur d'une forme – intensité d'une émotion
«  L'essayiste est un homme simplement préoccupé de comprendre la souffrance du monde et de la transformer, de la remonter en une forme explicative, implicative et alternative.
Il ne construit aucun système de vérité absolue, il ne fabrique aucun chef-d'oeuvre pour l'intemporalité de l'art. »

L'essai : forme ouverte.
« remonter le temps subi : élever sa colère à la hauteur d'une pensée, sa pensée à la hauteur d'une expression, son expression à la hauteur d'un regard. Pratiquer une phénoménologie des petites images. En démonter l'ordre, en remonter la cohérence cachée. Revenir à sa colère – qui a enfin trouver sa forme – sans oublier la souffrance du monde qui l'avait, d'abord suscitée. »

Remontages du temps subi, de sa violence, de son humiliation, combattre l'amnésie du monde, pénétrer la survivance comme on entre en résistance.
Rendre un devoir à l'image, offrir un droit à l'image.
Converser avec les images pour nous faire entendre leur raison.

« Élever sa pensée à la hauteur d'une colère, élever sa colère à la hauteur d'un travail. Tisser ce travail de questions simultanément posées à la technique, à l'histoire et au droit. Pour savoir ouvrir nos yeux sur la violence du monde inscrite dans les images. »

Voilà comment on peut opérer le remontage du temps subi.

Transmettre à tous l'histoire des sans-noms, de ceux qui subissent et que le temps pourrait facilement nous faire oublier, au point que ne nous soyons plus capables un jour de nous reconnaître nous mêmes sur les images que nous projetons.

Transmettre pour nous reconnaître.


Astrid Shriqui Garain
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Là où la vie emmure, l'intelligence perce une issue, car s'il n'est pas de remède à un amour non partagé, on sort de la constatation d'une souffrance, ne fût-ce qu'en en tirant les conséquences qu'elle comporte. L'intelligence ne connaît pas ces situations fermées de la vie sans issue. M. Proust- A la recherche du temps perdu- Le temps retrouvé (1927)
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«  Le don d'attiser dans le passe l'étincelle de l'espérance n'appartient qu'à l'historiographe intimement persuadé que, si l'ennemi triomphe, même les morts ne seront plus en sûreté. Et cet ennemi n'a pas fini de triompher. »W. Benjamin -1940
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«  Make it artistic.But show the truth. » Samuel Fuller.
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« Quand il pense, son œil s'étonne, presque désemparé, puis s'illumine tout à coup. C'est avec un tel regard que les opprimés peuvent peut-être devenir maîtres de leur souffrance. » T.W.Adorrno- Notes sur la littérature- regard ssur Siegfried Kracauer.
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