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sur 486 notes
Une quinzaine de femmes rentre en lutte contre l'injustice faite à leur travail , sous payé. Une lutte pour apporter à leurs enfants un minimum de nourriture et de décence. Mais ici bas, de surcroit en Afrique, vivre au jour le jour est un combat de chaque instant.
Avec une forme narrative qui peut surprendre, Emmanuel Dongala nous offre un magnifique hommage à la femme africaine, réduite à baisser la tête, à supporter la violence des hommes, leur infidélité aussi, la corruption des politiques qui se gavent pendant que le peuple se meurt de faim, de maladie, d'indifférence.
Méréana et ces compagnes n'ont rien à perdre, leur abnégation face à un pouvoir manipulateur (conférence internationale des femmes oblige) est leur seule chance.
Elles sont bien décidées à aller au bout de leur revendications malgré les menaces et la violence. Dongala leur donne la parole, les faire vivre avec une empathie qui fait mouche. Il signe un roman plein d'espoir, pour nous rappeler que la misère n'est pas forcément une fatalité. Même si la route est encore bien longue.
Qu'elles sont belles ces femmes africaines conté par Emmanuel Dongala.
Elles méritent bien cette photo au bord du fleuve.
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"La vraie loi, celle que nous subissons tous les jours, est celle qui donne toujours l'avantage aux hommes."

***

Sous une chaleur écrasante, marteau à la main, quinze femmes concassent des pierres  quotidiennement pour en faire du gravier. Un véritable travail de forçat auquel elles sont contraintes,  afin de subvenir aux besoins de leur famille respective.

Apprenant la construction d'un aéroport international à  proximité et de ce fait l'accroissement des besoins en matières premières, ces compagnes d'infortune décident ensemble d'augmenter le tarif proposé aux entrepreneurs qui les exploitent depuis trop longtemps. 

Ceux-ci ne l'entendent toutefois pas ainsi. Bientôt secondés par une milice armée, ils tiennent à asseoir leur autorité en réprimant le mouvement contestataire. 

Menaces, humiliations, coups, tirs, emprisonnements, réquisition de la marchandise … autant de tentatives d'intimidation qui viennent légitimer le combat désormais en marche, de ces femmes résolues à ne rien céder.

"Ces hommes qui ont volé nos cailloux pensent que parce que nous sommes femmes nous allons nous taire comme d'habitude. Quand ils nous battent au foyer, nous ne disons rien, quand ils nous chassent et prennent tous nos biens à la mort de nos maris, nous ne disons rien, quand ils nous paient moins bien qu'eux-mêmes, nous ne disons rien, quand ils nous violent et qu'en réponse à nos plaintes ils disent que nous l'avons bien cherché,  nous ne disons toujours rien et aujourd'hui ils pensent qu'en prenant de force nos cailloux, encore une fois, nous ne dirons rien. Et bien non! Cette fois-ci ils se trompent! Trop, c'est trop!"

*

Ce qui n'était au départ que simple revendication d'ordre économique - être rémunérées au prix juste - se mue  progressivement en une lutte implacable pour la reconnaissance de leurs droits. 

Portée jusqu'au sommet du gouvernement, l'affaire pourrait bien faire grand bruit. Méréana, choisie comme porte-parole des opprimées, saura-t-elle faire entendre leur voix? 

En marge des négociations, dans un enchevêtrement de flash-back, les parcours individuels marqués par la misère, la guerre civile, la maladie (Sida, paludisme), les violences domestiques et sexuelles mais aussi les manquements du système corrompu se dévoilent. 

"Même si aujourd'hui  vous êtes logées à la même enseigne, chacune y a échoué en empruntant la route particulière de sa souffrance."

Ces portraits croisés particulièrement émouvants mettent en exergue une condition collective des plus déplorables et révoltantes. 

Viennent cependant contrebalancer la noirceur ambiante, une pointe d'humour salutaire ainsi que les valeurs de solidarité,  d'entraide, de courage ou encore de détermination illuminant le récit.

Écrivain d'origine congolaise, Emmanuel Dongala signe avec Photo de groupe au bord du fleuve un roman social, humaniste et engagé réellement poignant. 

Sans concession ni complaisance, il dénonce les travers de la société africaine qui profondément traditionaliste maintient abusivement les femmes sous le joug patriarcal et marital.

***

Leur combat est devenu au fil des pages le mien. Puisse-t-il devenir le vôtre…
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Méréana Rangi est séparée de son mari, elle s'occupe seule de ses deux garçons et de la fille de sa soeur. Tous les jours, elle se rend au bord du fleuve pour y casser du caillou et en remplir des sacs, qu'elle vend ensuite pour la construction de routes. Elles sont quinze, comme elle, à effectuer ce travail très dur pour échapper à la misère. Un jour, estimant à juste titre que leur travail n'est pas payé justement, elles décident d'augmenter le prix du sac. Leur tentative de revendication est rapidement réprimée par la force et s'en suivra une lutte de ces femmes pour un traitement plus juste. Mais dans ce pays d'Afrique centrale, il y a beaucoup à faire pour que les femmes soient mieux traitées et considérées. On le voit tout au long du récit, quand on en apprend un peu plus sur l'histoire de toutes ces femmes, et qu'on découvre le fonctionnement de la société dans cette Afrique corrompue et où tellement de modes de pensée archaïques subsistent côte à côte avec la modernité. Photo de groupe au bord du fleuve est un magnifique récit qui révolte et fait réfléchir à la situation de la femme africaine contemporaine, véritablement laissée pour compte et qui doit lutter contre bon nombre de fléaux.
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Elles cassent des pierres sous le soleil, elles sont africaines et non pas voix au chapitre. Mais un jour l'une d'entre elles décide que cela suffit. Elle organise la rébellion : " Question de dignité, mes amies. Nous ne nous battons pas seulement pour un meilleur prix pour nos sacs, mais aussi pour qu'on nous respecte. "

C'est un combat juste qu'elles mènent jusqu'au bout pour vendre leurs cailloux à leur bon prix. Un combat aussi pour retrouver leur dignité au sein d'une société africaine, gangrenée par la corruption, où elles sont humiliées et bafouées par les hommes.

Avec Photo de groupe au bord du fleuve, Emmanuel Dongala signe un bon roman sur la cruelle condition des Africaines. Il rend un chaleureux hommage à leur détermination et à leur courage. On peut toutefois regretter une forme de naïveté dans le récit et un " tu " narratif quelque peu perturbant.
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Un coup de coeur fulgurant que ce roman et que cet auteur congolais,... dont je découvrais jusqu'au nom... D'autant plus jubilatoire que je l'ai découvert par le plus grand des hasards en fouinant avec attention dans le fond "Littérature" d'une des librairies de ma ville,Chantelivre, souhaitant emporter un auteur complètement inconnu (de moi) pour quelques jours de congé !

Un roman qui embrase de multiples sujets: la condition terrible et violente faite aux femmes en Afrique, la corruption et la terreur semées par les gouvernements en place, la torture dans les prisons, les structures hospitalières défaillantes, les écoles pauvres en matériel et lieux appropriés, les mariages forcés, les viols, les femmes veuves, jetées à la rue, spoliées très fréquemment par leurs belles-familles, etc.

Un système de société où l'homme possède tous les droits [ mais pas... de devoirs !], toutes les prérogatives, sans parler des mêmes tyrannies et abus de pouvoir à la tête des gouvernements.

Un écrivain au style dynamique, regorgeant d'ironie et d'humour pour dénoncer les travers de son pays, le Congo, mais aussi de l'Afrique dans sa majeure partie !
Un écrivain-homme, authentiquement féministe, dans le sens large du mot !...

Cet auteur a quitté son Congo natal en 1997, lorsque la guerre civile a éclaté. Il a émigré aux Etats-Unis, et enseigne présentement la chimie et la littérature.

Très intriguée autant que fort curieuse de ses textes précédents, car en parcourant sa bibliographie, je réalise qu'il a commencé à publier en 1973.
Plus de quatre décennies !!...

Avec des thématiques réalistes, même hyper-réalistes ainsi que fort sombres, pour ne pas dire, totalement décourageantes, tant les puissants de ce monde abusent et sur-abusent de leur position. [Inutile de dire qu'il ne fait pas bon naître "Femme" dans ces pays-là !], il a réussi le tour de force d'écrire un roman tonique, plein d'énergie et d'espoir, qui provient de la description très vivante d'un petit groupe de femmes, "casseuses de cailloux", se serrant les coudes pour faire front à l'adversité, et à leur condition trop souvent dégradante, subalterne...Une sensibilité et une empathie communicatives.

Une lecture comme une fulgurance intense; lecture qui me restera longtemps en mémoire. A fort juste titre, ce roman est qualifié de s'intégrer dans "la plus belle tradition du roman social et humaniste, l'humour en plus".

J'ai, de plus, appris moult choses, détails sur les us et coutumes congolais, comme divers rituels, dont celui de la "reconquête de pureté" après une séparation, un divorce, ou encore celui du "départ du deuil"...La sorcellerie tient une place très prégnante dans cet environnement.

Un texte littéralement "foudroyant " d'humanité et de flamboyance; il s'en dégage en dépit d'un contexte dramatique exacerbé, une force de vie, de volonté de se faire respecter comme humain , même si on a le malheur d'être née "femme" !!...sans omettre les tonnes de courage, d'audace hors du commun... de ces misérables "casseuses de cailloux". Des destins, parcours féminins malmenés, parfois, même souvent aux limites du supportable, auxquels on ne peut que s'attacher spontanément.

Inutile de vous exprimer mon impatience à poursuivre dans l'univers de cet écrivain congolais....et de lire ses écrits antérieurs...
Je me permets de retranscrire quelques extraits pour tenter de suggérer une toute petite idée de l'atmosphère... de ce récit tour à tour poignant, bouleversant, rebondissant subitement comme par un coup de baguette magique:
- baguette magique double ,composée de la dynamique de ce groupe de femmes modestes, rebelles, décidant de faire front ensemble,
et de vaincre pour une fois l'Inexorable condition qui leur est faite depuis toujours, et aussi composée du talent fou de l'écrivain dont le style très tonique,très coloré, ne peut que captiver "son lecteur" et le faire adhérer !!!


"(...) mais où se trouve la sincérité d'une solidarité si cela n'implique aucun sacrifice ? "(p.103)
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(...) cela ne peut être qu'une de tes camarades de chantier (...)
A force d'être ensemble presque quotidiennement, tu les connais toutes, tu connais leur histoire individuelle. Même si aujourd'hui vous êtes logées à la même enseigne, chacune y a échoué en empruntant la route particulière de sa souffrance. Et chaque souffrance est unique. (p.53)
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"Tout d'un coup ta colère monte et te faire sortir de tes ruminations. Mais pour qui te prend-il, ce Tito ? Ce n'est pas parce que les circonstances t'obligent temporairement à casser la pierre pour vivre qu'il peut s'arroger le droit de se moquer de toi. Après tout, tu es allée à l'école, tu as étudié l'histoire et les mathématiques et, si ce n'était à cause de ce foutu mariage précoce, tu aurais passé ton bac, non, mieux, tu aurais comme ta soeur, Ph.D. Et puis pourquoi ce mépris des femmes qui dégouline de chaque mot tombant de sa bouche ? ça fait quoi si ces femmes sont analphabètes ? Pense-t-il qu'il faille un doctorat pour être une femme debout, une femme de courage ? Peut-être ne le sait-il pas, mais des tas de femmes à l'éducation modeste ont changé l'histoire de leur société."

Une vraie, et totale merveille ! EBLOUISSANT.....

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Méréana, Bileko, Laurentine, Ossolo… Cette « photo de groupe au bord du fleuve » rassemble une quinzaine de femmes congolaises, superbes et touchantes dans leur bataille solidaire pour le respect de leur travail et de leur dignité.

Evoquées tout au long du récit, les différentes destinées de ces femmes tissent ici leur histoire commune qui se révèlera finalement porteuse d'espoir, mais c'est l'occasion de découvrir avec effroi ce que l'Afrique «moderne» recèle encore de traditions violemment ancrées dans une barbarie sans nom.

Sous ce prétexte peut-être mon petit coeur fragile m'aura-t-il empêché d'apprécier pleinement ce livre. L'écriture parfois ampoulée, souvent simpliste, n'y a pas contribué non plus. Quant à cette fameuse narration à la deuxième personne… elle n'a cessé de m'embarrasser d'un bout à l'autre de ma lecture. Sans doute enfin ma très approximative connaissance de l'Afrique aura-t-elle été aussi un obstacle mais… je ne demande qu'à apprendre.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Quelque part en Afrique dans un pays non cité .Il s 'agit d'un groupe d 'une quinzaine de femmes qui vivent dans des conditions socio économiques déplorables et infra- humaines Ce sont des femmes qui doivent galérer chaque jour pour assurer leur subsistance et celle de leurs familles .Ce sont des femmes ballottées par les injustices et les inégalités de la société .Elles ne sont tolérées que si elles sont soumises ,obéissantes et dociles .Un groupe d 'une quinzaine de femmes descendent chaque jour au bord du fleuve pour casser les pierres et les réduire en gravier .Les sacs chargés sont cédés aux intermédiaires à bas prix .Ces femmes décident de former un groupe et désignent une des leurs , Maréana ,comme porte-parole .Elles décident de vendre leurs sacs à un prix élevé .C 'est le début d 'un combat héroïque entre ces femmes et la cohorte d 'entrepreneurs et des constructeurs .C 'est la guerre entre le pot de terre contre le pot de fer ! Tout est mis en branle par les puissants pour annuler cette augmentation .Commence alors les intimidations et les brimades contre les femmes .Ces dernières étant bien regroupées et liguées derrière Méréana finissent par avoir
gain de cause .Les femmes ont remporté une victoire contre l 'injustice et peuvent être fières de ce succès .
l''auteur a brossé des portraits saisissant de ces femmes
courageuses , décidées et solidaires entre elles .
Un très bon roman qui place la dignité et le courage au sommet des valeurs humaines .


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La photo, c'est celle que prend Lorentine avec son téléphone de cette quinzaine de femmes qui, jour après jour, se retrouvent au bord du fleuve, pour transformer des pierres en graviers qui serviront à construire les routes du nouvel aéroport de la capitale. Toutes sont des femmes, jeunes, vieilles, mères ou grand-mères, sans maris souvent, sans protecteurs en tout cas, et toutes ont en commun de n'avoir d'autres recours que de casser des cailloux.
Mais, dans leur pays, tout augmente : le prix des marchandises, de la nourriture, du pétrole. Seul le prix des sacs de graviers reste le même, alors même qu'ils sont revendus bien plus cher. Alors elles se rebellent : ce sont elles qui fournissent la matière première, et s'il n'y a plus de graviers arrachés par la douleur de leurs mains, il n'y aura pas de route. Elles parlent, échangent et se décident : Méréana, parce qu'elle a de l'éducation et parle bien, sera leur porte-parole pour vendre leurs sacs de graviers plus cher. Oui mais, un petit groupe, dans une Afrique corrompue jusqu'à la moelle dans laquelle les femmes sont une sous humanité soumise au bon vouloir de la violence ou a minima de l'autorité de l'homme, a-t-il la possibilité de faire bouger les lignes ?

Photo de groupe au bord du fleuve est un bon livre, qu'il faut lire parce qu'il dénonce la condition inhumaine des femmes africaines, fait état d'un combat qu'il ne faut pas abandonner, et évoque la possibilité d'avoir un peu plus de justice en ce monde (si toutes les femmes du monde voulaient se donner la main…).
Ce livre dénonce la précarité des femmes africaines, la misère, la violence dont elles sont l'objet, leurs humiliations, la corruption du système politique… de façon plutôt originale, en mettant en scène un groupe de femme qui se révolte. Mais cette dénonciation me parait manquer de réalisme. Par exemple, le déroulement de cette histoire me parait peu crédible en premier lieu. L'auteur émaille son récit des histoires terribles de chacune de ces femmes (expropriations, viols, violences, etc) commis en toute impunité par leur mari ou leur famille ; il évoque également, par les histoires des unes ou des autres, ou les bulletins d'information, les disparitions des gêneurs ou d'anonymes, les tirs sur une foule pacifique, etc… La résistance d'une quinzaine de femmes seules non armées, non politisées, non défendues, sans répression ou presque (oui je sais, il y a quelques représailles, mais tellement "peu"), me parait juste impossible. D'autre part, je n'ai jamais réussi à m'immerger totalement dans la vie et les pensées de Méréana. L'utilisation du "tu narratif", sensé je suppose impliquer le lecteur dans l'histoire, m'a au contraire contrainte à prendre de la distance par rapport au personnage de la "meneuse" de ces femmes. de plus, certaines pensées, réactions, ou absences de réactions, m'ont parues peu compatibles avec celles d'une femme, quelle que soit sa nationalité ou sa culture. Au final, j'ai eu l'impression qu'un homme écrivait avec sa vision des femmes une histoire de femmes… un peu en décalage.

« Ces hommes qui ont volé nos cailloux pensent que nous sommes femmes et que nous allons nous taire comme d'habitude. Quand ils nous battent au foyer, nous ne disons rien, quand ils nous chassent et prennent tous nos biens à la mort de nos maris, nous ne disons rien, quand ils nous paient moins bien qu'eux-mêmes, nous ne disons rien, quand ils nous violent et qu'en réponse à nos plaintes il disent que nous l'avons bien cherché, nous ne disons toujours rien et aujourd'hui ils pensent qu'en prenant de force nos cailloux, encore une fois, nous ne dirons rien. Eh bien non ! Cette fois-ci ils se trompent ! Trop, c'est trop ! »
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Dans ce roman implacable et optimiste, Emmanuel Dongala brosse les portraits de femmes congolaises, coincées entre tradition, patriarcat et velléités égalitaire, qui luttent au quotidien pour nourrir et éduquer leurs enfants et qui rêvent de leur construire un avenir épanouissant, en dépit des règles rétrogrades imposées par les hommes, la tradition ou la religion.
Leur parcours les a amenées dans une carrière où pendant des heures elles réduisent les pierres en graviers et emplissent des sacs qu'elles revendent, pour survivre.Mais le prix du gravier a augmenté, et les femmes qui le concassent ne touchent pas un centime supplémentaire : elles s'organisent en résistance et refusent de vendre à bas prix, ce qui entraînera immédiatement une répression sanglante.
Au cours de ces 4 jours de lutte, l'héroïne, Mérénéa, se remémore son parcours et celui des autres ouvrières du chantier.
Sans pathos et résolument optimiste, au plus près des femmes, dont il dénonce l'exploitation au travail comme à la maison, ce livre est un bel hymne à la solidarité. Salutaire... !
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C'est au bord du fleuve Congo, le deuxième fleuve le plus puissant du monde après l'Amazonie qu'une petite communauté de femme casseuses de pierres dans une carrière va se révolter pour lutter contre la baisse de prix de leurs marchandises alors qu'une inflation est déclarée sur le grand marché, une révolte qui ne s'arrête pas qu'au bord du fleuve mais qui va bouleverser le système politique du pays...
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